18/08/2010
Une pépite ?
L'Hexagone plébiscité par les retraités européens
Le Figaro
Aude Seres
13/08/2010 | Mise à jour : 22:40
Outre le climat et la bonne chère, le système de santé français reste un attrait de notre pays. Crédits photo : Le Figaro
Une étude place notre pays au deuxième rang des lieux de résidence rêvés des seniors.
La France, havre européen pour les retraités ? Pourquoi pas ! Selon une étude que vient de publier Aon Consulting, une société spécialisée dans le conseil en protection sociale, notre pays est la deuxième destination des salariés souhaitant passer leur retraite à l'étranger, après l'Espagne.
Quelque 9,5 % des Européens interrogés - Espagnols exceptés - souhaitant s'expatrier pour leurs vieux jours choisiraient le soleil ibérique, imitant Zidane au pays des champions du monde. L'Hexagone est, quant à lui, privilégié par 6,5 % des sondés, à l'image des Anglais et des Hollandais s'installant dans les villages du Périgord ou de Normandie. Parmi les autres destinations évoquées pour ces expatriations tardives arrivent ensuite les États-Unis, l'Italie et l'Australasie.
Franchir le pas
Selon Oliver Rowland, responsable des retraites chez Aon Consulting, «les transports aériens à faibles coûts et Internet permettent de ne pas s'absenter totalement de sa vie familiale, faisant de la perspective de l'émigration une réelle possibilité à une échelle encore jamais observée». Reste à savoir si ces déclarations d'intention seront suivies d'effet. «Souvent, lorsque les seniors se rendent compte qu'ils devront quitter leurs amis mais aussi un parent dépendant, ils ne franchissent pas le pas du déménagement, explique Frédéric Serrière, sociologue spécialiste des seniors. L es résidences de seniors dans le sud de la France notent un délai de 36 mois entre une première prise de contact et une signature !»
Si la France attire les retraités étrangers, elle séduit aussi… ses propres habitants. Parmi les candidats à l'exil, selon ce sondage réalisé auprès de 7500 Européens, les Français apparaissent très attachés à leur pays, en second rang une fois encore derrière les Espagnols, avec respectivement 81,1 % et 86,8 % de souhaits.
Là où l'Allemagne (seulement 45,9 % des personnes interrogées souhaitant rester dans leur pays), le Royaume-Uni (42,7 %) et l'Irlande (49 %) semblent faire les frais d'un désamour de leurs futurs retraités. Il ne s'agit pas seulement d'une question de climat, les Danois font également partie des plus casaniers pour leurs vieux jours.
Parmi les autres facteurs, outre le climat et la bonne chère, le système de santé français reste encore un attrait de notre pays vis-à-vis de nos voisins du Nord. À cet égard, les experts d'Aon se sont penchés sur les préoccupations des salariés vis-à-vis de leur retraite future. Si le souci majeur est la santé - 45 % des Européens interrogés le citent comme facteur principal de préoccupation -, elle n'apparaît qu'en deuxième place en France, loin devant la baisse du niveau de vie, qui préoccupe près de 60 % des Français interrogés, contre 30 % pour la santé.
En Espagne, la question du niveau de vie talonne celle de la santé, tandis que les Britanniques et les Irlandais craignent de ne pas avoir épargné assez pendant leur vie active… Flatteuse pour la France, l'étude ne doit d'ailleurs pas faire oublier les conséquences financières, positives mais aussi négatives, que cet afflux de seniors ne manquerait pas d'avoir.
Par Aude Seres
Les valeurs sûres !
Camping Les Sables-blancs, la miss de l'été est de Pontivy
Télégramme de Brest du 15 août 2010
Au camping municipal des Sables-blancs, mercredi soir, il s'agissait d'élire la «miss camping». Douze jeunes filles de 15 à 22 ans étaient en compétition. Le choix du jury n'a pas été simple mais chacun a pu se faire une opinion sur les personnalités des prétendantes au titre, grâce à des épreuves appréciées du public. Après un défilé en tenue de ville, en maillot, en pyjama, les demoiselles ont dû faire un jeu où elles devaient enfiler le plus de vêtements possible, les yeux bandés! «Elles ont dû également dire une histoire drôle, explique Caroline Le Ningrat, la responsable des animations. Puis il y a eu le défilé en tenue de soirée». Finalement, c'est Adeline, de Pontivy, qui a remporté le titre. Justine et Julie sont ses dauphines.
Une quarantaine de Harley réunies samedi soir
Ouest France du 16 août 2010
Jean-Pierre et sa Harley customisée.
Le temps maussade de samedi ne les a pas fait reculer et tous ont pris la route de la Presqu'île pour se retrouver vers 19 h au Tempo, chez Rolland. La rue du Général-de-Gaulle résonnait du vrombissement des engins qui arrivaient les uns derrière les autres.
Parmi eux, Jean-Pierre, venu en voisin de Quiberon avec sa Harley customisée : « Elle véhicule les idées de liberté que j'ai envie de transmettre. » Puis, ce sont Titou et Danielle qui arrivent sur leur monture rutilante malgré le crachin. « Titou écrit pour le Journal des motards, nous explique Danielle. Nous avons fait avec la moto deux formidables tours d'Irlande. C'était magique. Il a même installé des ultrasons à l'avant pour éviter les animaux qui traversent les routes. »
Pour Valérie et Marc, c'est l'Italie que leur Harley leur a fait découvrir. Enfin, un peu vite au goût de Valérie encore pas vraiment remise 3 ans après ! « Marc m'a fait faire un tour d'Italie, soit 3 500 km en 9 jours ! Je marchais comme un cow-boy quand je descendais de la Harley ! »
Après leurs retrouvailles, tous sont allés faire une virée sur la Côte Sauvage, avant un passage à Portivy chez Val et Fab. Ils ont fini leur journée autour d'un buffet campagnard au Tempo alors que les badauds étaient nombreux à venir admirer les bolides !
Un drôle de touriste sur la Côte Sauvage
Ouest france du 17 août 2010
Ce touriste peu orthodoxe, il s'agit tout simplement d'un dromadaire. Il fait partie du petit cirque familial qui sillonne les villages de Bretagne cet été, le Cirque Européen. Il fera escale sur la commune cette semaine. La famille est dans le cirque depuis quatre générations, et les toutes dernières sont très prometteuses !
Mardi 17 et mercredi 18 août, au Rohu. Jeudi 19 et vendredi 20, à Kerhostin, face au Relais de l'Océan
Saint Pierre, le paradis ?
Étudiant dépouillé, trois mois ferme
Télégramme de Brest du 18 août 2010
Hier, un homme âgé de 24 ans a été condamné par le tribunal de Lorient à trois mois de prison ferme pour l'agression d'un étudiant à Saint-Pierre-Quiberon
Dans la nuit de dimanche à lundi, un étudiant de 19 ans, qui rentrait chez lui à Saint-Pierre-Quiberon, a été littéralement dépouillé par un vacancier, originaire de la région parisienne. Hier, l'auteur de cette agression a été jugé en comparution immédiate devant le tribunal de Lorient. La victime, encore sous le choc, ne s'est pas déplacée. Le jeune étudiant, ayant récupéré tout ce qui lui avait été pris, s'est limité à demander devant le tribunal un euro symbolique.
Il part à vélo et avec... 200 €
Lundi, au petit matin, celui-ci regagnait à vélo son domicile de Saint-Pierre-Quiberon quand il a été abordé par le Francilien. Sous l'empire de l'alcool et de produits stupéfiants, le vacancier lui demande de l'accompagner au bourg de Saint-Pierre-Quiberon. Puis il devient non seulement importun mais passe aux menaces. Il demande à la victime son vélo, puis 20 €, avant d'exiger son tee-shirt, sa ceinture... Au final, c'est aussi avec le sac à dos et les 200 € que l'étudiant avait sur lui que le Francilien a pris la fuite. La victime s'est rendue sur le champ à la gendarmerie, permettant l'interpellation de son agresseur deux heures plus tard, au camping où il passait ses vacances. Bruno Perrocheau a été condamné pour ces faits à un an de prison dont neufmois assortis du sursis. Le carrossier, qui se trouvait en état de récidive légale, échappe à la peine plancher ainsi qu'au mandat de dépôt réclamé par le représentant du parquet. Son avocat, Pierre Guillon, soutenant que son client «ne se trouvait pas dans un état normal au moment des faits», estimait pour sa part «qu'un mandat de dépôt ne se justifiait pas et aurait été de nature à faire obstacle à sa réinsertion».
Vie nocturne, le «coup de gueule» d'un chauffeur de taxi
Télégramme de Brest du 18 août 2010
La saison n'est pas terminée et pourtant, Robert Nevo, chauffeur de taxi basé à Saint-Pierre-Quiberon, a décidé de jeter l'éponge. Robert était, jusqu'à lundi dernier, le seul taxi à assurer le transport pendant la nuit. Bien pratique pour les noctambules de la presqu'île. Oui mais voilà, pour Robert, la coupe est pleine. «Les personnes en état d'ébriété qui font n'importe quoi dans la voiture, les déplacements inutiles où on vous appelle et lorsque vous arrivez sur place, il n'y a plus personne, les incivilités, voire parfois des craintes pour mon intégrité physique, c'en est trop!», s'énerve le chauffeur de taxi de 57 ans qui, pourtant, en a vu des vertes et des pas mûres dans sa carrière. «J'en suis arrivé à un point où je dois demander aux établissements nocturnes d'encaisser à l'avance les courses pour être certain d'être payé», raconte Robert qui regrette juste que les rares clients «sérieux», doivent «payer les pots cassés».
Vols nocturnes, plusieurs interpellations
Télégramme de Brest du 17 août 2010
Lundi 16août, vers 4h30, un homme en vacances à Portivy, commune de Saint-Pierre-Quiberon, entend des bruits dans la rue et aperçoit trois jeunes en train de dégrader son véhicule et de lui voler ses plaques d'immatriculations. Immédiatement, il fait appel à la gendarmerie, et dans le même temps descend dans la rue et réussi à interpeller deux des trois auteurs. Dans le même temps, les gendarmes du détachement de sécurité et d'intervention de la gendarmerie, en renfort sur Quiberon, arrivent sur place et prennent en charge les deux jeunes hommes. Au retour, à Quiberon, les gendarmes remarquent un groupe de trois autres individus qui dissimulent un sac-poubelle. La patrouille s'arrête et constate que le sac plastique est rempli de plaques d'immatriculation détériorées. Après vérifications et les identités relevées, il s'avère que les individus interpellés et contrôlés sont tous des cousins, originaires de la région parisienne et en vacances à Saint-Pierre-Quiberon. Sur les cinq jeunes de 20 à 25 ans, les deux premiers pris en flagrant délit, ont décidé d'indemniser la victime, et concernant les trois autres, convoqués le matin même, l'enquête se poursuit pour déterminer l'origine des douze plaques en leur possession.