25/01/2017
Peut-on s'écarter du calcul économique dans les choix énergétiques d'un pays ?
Fermer une "centrale nucléaire" est un symbole, pas un acte gestionnaire !
Dans ce monde complexe de l'énergie, le rapport de l'ADEME remet enfin un peu de rationalité, dans une question influencée par les idéologies et les enjeux internationaux.
Aujourd'hui en France, le parc nucléaire assure une production d'électricité très compétitive, très en dessous des prix des énergies renouvelables, éoliennes ou photovoltaïques. L'argument écologique (CO2 et gaz à effet de serre) est inopérant. Et l'investissement énergétique actuel dans les énergies vertes est obtenu par un subterfuge économique, le prix surévalué (équivalent à une subvention) ou la subvention directe, collectée sur les consommateurs d'électricité (CSPE).
La situation économique d'EDF ne permet plus aujourd'hui un rachat à un prix surévalué des énergies vertes. La CSPE est contestée par la Communauté européenne, au nom du principe de concurrence, sa disparition envisagée ayant été stoppée en fin de quinquennat !
Pour un particulier, le choix est aujourd'hui biaisé : l'autoproduction photovoltaïque revient de 3 à 6 fois le prix de l'électricité nucléaire, alors qu'une centrale photovoltaïque "partagée" au sol serait compétitive. Pour le chauffage, le gaz (CO2 et gaz à effet de serre) est nettement plus compétitif que l'électricité, alors qu'elle est indispensable pour les autres usages.
Les "néga-Watts", eux, défendent la "sobriété énergétique" et proposent la réduction des consommations, par l'isolation des logements et la transformation des moyens de déplacement. Cet objectif est semble-t-il très irréaliste devant les travaux gigantesques d'isolation d'un parc ancien et les mauvaises habitudes de comportement.
La structure économique actuelle du monde de l'énergie est "monopolistique", phénomène d'après guerre, de pénurie. Les prix de production ne sont guère "réalistes" et ne peuvent guider le consommateur dans ses choix. La participation directe de l'Etat dans toutes les structures, y compris dans la constructions de chaudières nucléaires, autorise une "politique" et des "choix" énergétiques, qui ne sont pas toujours guidés par le calcul économique.
L'introduction d'une plus grande concurrence (selon les vœux de la Communauté économique) est d'autant plus nécessaire que les moyens économiques d'investissement sont faibles.
La "séparation" des réseaux des producteurs est également souhaitable pour plus de transparence !
Il est temps, que le "régalien" ne s'occupe que du contexte, pas de la production d'énergie !
AQTA, les tares "nationales" se répliquent ici à Auray sous la présidence d'un élu !
Extension "à tout va" de zones d'activité (sauf sur la presqu'île !), les "assos culturelles" au secours du privé, la réduction des gaz à effet de serre...
La compétence intercommunale se heurte aujourd'hui au principe de Peters ! atteindre "inéluctablement" son niveau d'incompétence !
Les règles de marché, notamment celles qui régissent la liberté d'installation et de gestion, doivent être appliquées, ici comme ailleurs, dans l'intérêt économique général, puisqu'il s'agit des impôts des citoyens. La dérive, qui s'amorce, d'installer une "association" dans des locaux commerciaux vides, devrait interpeller le bon sens de nos gestionnaires. A défaut, le "bon droit" du pouvoir en place serait contestable !
Quant à la transition énergétique, il serait tout de même raisonnable avant tout de s'inquiéter de l'usine d'incinération de Plouharnel et de son avenir, avant même d'aller respirer sur les "greens" de Ploemel, et de créer pour le bonheur de tous quatre ateliers de réflexion pour moins "polluer" !
A force d'ajouter chez AQTA des postes de dépense de moins en moins productifs, on risque de rejoindre le peloton peu enviable des intercommunalités, qui augmentent la pression fiscale de 30% !
Y-a-t-il aujourd'hui encore un pilote chez AQTA ? ou un changement de pilote ?
24/01/2017
Le "climat" a une influence négative sur l'expression démocratique !
Sur 8 000 votants sur la presqu'île, le bureau de Quiberon n'a vu que 316 "votants" !
Le gel atteint finalement les consciences ! et, selon les règles statistiques établies, le résultat local n'est pas vraiment "représentatif"...
Le système de la "Primaire", importé et dévoyé, n'apporte finalement que des inconvénients au système de vote classique. Il amplifie encore plus le sentiment de "déconnexion" du petit monde politique, par rapport aux problèmes quotidiens, qui exaspèrent les français !
Les propositions les plus extravagantes sur le plan financier sont absorbées comme "pain béni", alors que les résultats d'un quinquennat socialiste se font fortement sentir sur le porte-monnaie du citoyen de Gauche, comme de Droite !
La "primaire" est considéré comme un entonnoir politique, destiné à réduire le choix "final"... sauf que dans le cas actuel, le "choisi" sera confronté à deux autres candidats, qui "balisent" depuis un certain temps l'entrée du Port !
Au mois de juin 2017, Philippe Le Ray sera, lui en bikini ! Il fera plus chaud !