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16/07/2014

La "désinformation" socialiste, bis repetita...

La Taxe de séjour est un impôt "original et très mal recouvré !

Taxe de séjour, un impôt pas comme les autres.jpg

L'amendement socialiste, poussé en sous-main par le gouvernement (Vive Fabius, qui s'en lave les mains !) visait essentiellement à distinguer les 3 étoiles et plus des autres hébergements, taxer une nouvelle fois "les riches", qui peuvent se payer les palaces...

Oui, mais les députés avaient oublié "les touristes", qui ne veulent pas être hébergés dans les "boui-bouis !
L'application donc de la nouvelle mesure est repoussée à 2015 !

La taxe de séjour est un impôt national à recouvrement "communal", ce qui explique les nombreuses fraudes et les faibles rentrées financières...

Ceci est d'autant plus voyant sur notre commune, que cet impôt est désormais attribué à l'Office de tourisme de Saint Pierre Quiberon (décision stupide de l'ancienne équipe municipale) pour masquer les "dépenses nouvelles et improductives" et la nomination d'une ancienne petite main de la Mairie à sa tête !

De nombreuses questions restent en suspens ! peut-on y assujettir "les camping cars" , qui visitent la commune et poussent sur l'accélérateur, lorsque le policier municipal se présente ?

Cet impôt représente ainsi la dérive de nos finances publiques, qui multiplient ainsi les freins à l'activité "privée" et développe des "pyramides" avec l'argent des touristes, qui ne passent plus !

Le sommet de l'absurde est aujourd'hui atteint avec la taxation supplémentaire des 3 étoiles et plus, qui constituent un des éléments importants dans la guerre du tourisme mondial...

Remettre le personnel de l'Office de tourisme dans la course à la concurrence (contrôler les rentrées de cet impôts avec rigueur), ce serait faire preuve ici d'une grande sagesse dans la gestion de cet impôt original de la taxe de séjour !

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15/07/2014

Professions réglementées, bouc émissaire bien commode...

Le résultat économique de ces professions ne provient pas seulement du statut de ces professions !

Il est facile aujourd'hui de trouver la "bonne cible" pour redonner à l'économie des couleurs, mais est-ce vraiment la bonne ?

Nos économies, complexes, reposent sur la liberté de choix de la profession exercée, ainsi que sur le libre choix du consommateur.

La réglementation de certaines professions est absolument "indispensable", sans forcément créer une "rente" à leurs membres. La difficulté est de gérer un accès sélectif à l'entrée, pour en assurer la qualité et de calibrer les effectifs entrants pour assurer un niveau de vie décent à leurs membres.

C'est ainsi qu'en médecine, certaines spécialités ne recrutent pas assez et se trouvent en sous-effectif global ou régional. Pour un économiste libéral, la raison est à rechercher dans l'absence de variation de prix des prestations, en raison de notre système de Sécurité sociale (l'application par exemple de la lettre K).

Dans le monde des avocats, la surpopulation est manifeste et accentue la concurrence...

En Pharmacie, le monopole géographique actuel (dit de service public) crée de véritables rentes, alors que les prestations les plus courantes pourraient être exercées par des plateformes de type "Amazon" !

Rien n'est donc aussi simple, même si dans la bouche d'un Arnaud Montebourg ce thème est utilisé à des fins politiques !

Le seul principe, qui compte et doit compter, c'est de rémunérer les prestations en fonction de leur qualité !
"Dérèglementer" dans ce domaine peut conduire à la médiocrité générale. Pour assurer la qualité, la formation de base doit être "sélective" et contrôlée par les professionnels de ce métier. En contrepartie, l'accès à cette profession doit être le plus libéral possible. Ensuite la concurrence doit s'exercer de manière libérale : pas de barême imposé, ni de contrainte réglementaire non justifiée...

L'exemple le plus stupide aujourd'hui : l'interdiction d'utiliser la localisation GPS chez les VTC !

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La croissance, venue du ciel !

"Pour le redressement économique de la France", discours d'Arnaud Montebourg du 10 juillet 2014

Montebourg à Florange.jpg

4 jours avant le discours du Président de la République, le Ministre de l'Economie présente "sa vision" de la France, de l'Europe et du Monde... et ce n'est guère triste, tant les réflexions sont contradictoires et à peine du niveau d'un bachelier moyen !

Les phrases toutes préparées et "à la mode" brodent un discours débraillé : le redressement économique, la politique industrielle, la politique de l'offre, le taux de change de l'Euro, le patriotisme économique, la compétitivité, les 34 plans industriels, la politique de soutien, les comptes publics, la désintoxication de la dépense publique, les professions en situation de monopole, la Banque Publique d'investissement...

Discours de tribune, qui d'ailleurs est escamoté sur tous les sites publics (ministères, documentation française)...

Que retenir : le manque de réflexion d'un Ministre, qui semble ne pas avoir de formation économique ! Son maître-mot : essayer autre chose, quand ça ne marche pas...

Comprendre : l'acteur économique ne s'engage, que si la politique à long terme est favorable et constante.

Depuis deux ans les mesures, présentées comme "de redressement" sont incohérentes : augmenter les impôts pour réduire le déficit public, favoriser les décisions d'investissement étatiques (AM intervient sur les dossiers brûlant, avec un chèque en blanc de la BPI, dont les fonds s'épuisent !), laisser monter les conflits sociaux, qui minent les résultats économiques, favoriser "les copains" dans toutes les nominations dépendantes de la puissance publique...

Le Duc de Bercy ne manque pas de panache, mais son discours est racoleur !

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