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07/07/2010

Employé municipal ou travailleur indépendant ?

Saint-Pierre-Quiberon Rencontre, Robert, le Taxi, c'est sa vie
Télégramme de Brest du 7 juillet 2010
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Depuis seize ans, il conduit son taxi sur la presqu'île de Quiberon. Autant dire qu'il connaît la région comme sa poche et que derrière le volant de sa voiture, il en a vu des vertes et des pas mûres.

Il en a trimballé du monde dans son taxi. Robert Nevo, ancien chauffeur de bus, s'est installé comme chauffeur de taxi à Saint-Pierre-Quiberon en 1984. Une entreprise familiale, puisque sa femme Michèle travaille avec lui et que son fils David a aujourd'hui repris le flambeau, ou plutôt, le volant.



Taxi de nuit



Et c'est un volant chargé d'histoire que le fiston a récupéré, car avec sa longue carrière, Robert, des histoires, il en a à raconter. «Lorsque j'ai commencé, la majeure partie de ma clientèle était plutôt aisée et venait séjourner à la thalasso, se souvient Robert, des gens que j'allais récupérer parfois jusqu'à Paris». Aujourd'hui, le métier a un peu changé. «Depuis quelques années, nous sommes obligés de diversifier notre activité, notamment vers le transport médicalisé».



Anecdotes et «people»



Robert est un des rares taxis de la presqu'île à circuler la nuit. Il côtoie les noctambules de la presqu'île. «Il existe un vrai problème avec l'alcool, notamment chez les jeunes. Avec tout ce que cela peut amener comme conséquences». David Nevo, le fils, explique d'ailleurs que la famille a dû prendre des mesures préventives. «Pour éviter que les gens ne partent sans payer ou nous fassent des chèques en bois, nous n'acceptons plus les chèques et le paiement de la course est à effectuer au départ de la prise en charge». Au-delà du quotidien pas toujours facile et du métier qui se diversifie, restent des rencontres et des anecdotes parfois rocambolesques que Robert raconte avec un plaisir non dissimulé. «Une fois j'ai été appelé pour aller chercher un certain ?Monsieur Roméo?, à Paris. Quelle ne fut pas ma surprise en constatant que, le ?Roméo? en question était un yorkshire qui ne supportait pas l'avion et que sa maîtrise avait décidé de faire venir par la route ». Et puis, il y a la ribambelle de stars que le chauffeur a eue à l'arrière de sa voiture, de Laurent Voulzy à François Mitterrand.



Mais Robert n'a pas l'âme d'un paparazzi et n'oublie pas tous les touristes qu'il a transportés. «Finalement, je suis bien souvent leur premier contact avec la presqu'île. Je leur donne des conseils pour mieux découvrir la région».



Guide touristique



Et c'est d'ailleurs à cette activité que Robert veut se consacrer maintenant. Des virées touristiques avec la double casquette de chauffeur et de guide. À n'en pas douter, les visites risquent d'être épiques, riches en anecdotes qu'on ne trouve nulle part ailleurs.
Pratique
Taxis Nevo, tél.06.07.09.01.27 ; www.taxi-quiberonnais.com

Gaël Bocandé

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06/07/2010

Ton commerce fout le camp !

Cour d'Orgères, la confiture haute couture
Télégramme de Brest du 6 juillet 2010
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Agrumes, fruits du verger, fruits rouges, fruits noirs, fruits exotiques... Difficile de trouver éventail plus étoffé de parfums de confitures... et en plus, elles sont délicieuses!


Elles sont toutes plus douces et parfumées les unes que les autres... Les confitures de la Cour d'Orgères fabriquées dans la plus pure tradition artisanale, cuites dans des chaudrons de cuivre, sont irrésistibles...

Des chèvres à la confiture

À eux seuls, les noms évoquent les régions d'origine et toute leur saveur. Mûres sauvages de Bretagne, abricots de Roussillon, clémentines de Corse, mandarines de Sicile, etc. c'est un véritable tour du monde gastronomique que la Cour d'Orgères propose aux amoureux de douceurs.À l'origine une histoire de famille inédite. Margareth et Pierre-Jan Indekeu, agriculteurs à Orgères près de Rennes élèvent des chèvres. En 1976, l'année de la sécheresse, les chèvres ne produisent plus assez de lait. Margareth et Pierre-Jan décident de vendre sur les marchés des confitures, des gâteaux, et du pain. Un succès qui leur donne l'idée de changer de voie. En 1986, ils achètent une maison avec magasin à Saint-Pierre Quiberon, abandonnent l'élevage de chèvre et quittent définitivement Orgères. En janvier2006, Jan Indekeu décède mais ses filles reprennent le flambeau. Le mois de juillet suivant, La Cour d'Orgères s'agrandit, s'installe à Quiberon sur le Pôle Artisanal Plein Ouest, et ouvre les portes de son atelier de production à la visite. En 2009, elle entre dans la cour des grands avec un nouveau logo et un repositionnement sur le haut de gam
me.


Une nouvelle boutique


Depuis le 15juin, la petite entreprise a choisi d'ouvrir un nouveau magasin pour l'été dans le centre de Quiberon. Histoire d'être plus près de la clientèle. On y trouve toute la gamme des produits proposés par la maison. Les confitures bien sûr, déclinées en plus de 40 parfums mais aussi les dernières nées «Insolites et Coquines», «Voluptueuses et légères», associant des saveurs improbables comme le gingembre, l'oignon et la griotte pour accompagner des poissons ou des crustacés. Mais aussi les chocolats pour la fondue ou les tartines, les huiles et les vinaigres parfumés, les gâteaux savoureux, sans oublier un choix extraordinaire d'épices... Et cela se présente aussi sous forme de coffrets cadeaux pour faire des heureux! Pratique

Atelier et visites guidées: Pôle Artisanal Plein Ouest 56170 Quiberon. Contact au tel. 02.97.29.55.62. Le magasin est ouvert du mardi au vendredi de 10h à 12h30 et de 14h à 18h, le samedi de 10h à 12h30 ainsi que le samedi après-midi et le lundi pendant les vacances scolaires.

Véronique Le Bagousse

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05/07/2010

Georges Cadoudal

Plouharnel Bouchon, les barrières du passage à niveau bloquées
Télégramme de Brest du 1er juillet 2010
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Hier, vers 17h, les barrières du passage à niveau de Plouharnel, juste en face du Musée de la chouannerie, se sont abaissées sans raison. La circulation a été bloquée pendant une demi-heure. Un énorme bouchon s'est formé dans les deux sens sur la route de Quiberon. Des agents de la SNCF sont intervenus et les barrières ont fini par se relever. En fin de journée hier, l'origine du problème n'était toujours pas identifiée.

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