16/06/2010
ENVSN, une chance pour Saint Pierre ?
Jean-Léopold Coppé dirige l'école de voile et sports nautiques
Jean Léopold Coppé, nouveau directeur de l'ENVSN.
Il arrive tout juste de Corse où il était depuis six ans directeur régional adjoint de la jeunesse et des sports. Licencié d'histoire, Jean-Léopold Coppé, qui commença sa carrière comme inspecteur de la jeunesse et des sports, a toujours eu une haute idée de l'État et de ses missions. Attirer par les sports depuis toujours et amoureux de la Bretagne, c'est tout naturellement qu'il a postulé il y a quelques mois à la direction de l'ENVSN où il s'est installé le 1er mars.
L'école nationale de voile est une grosse machine que peu de gens connaissent. « Notre positionnement est national avant tout. Nous dépendons de notre ministère. Comme toutes les structures d'état, nous devons faire avec les fluctuations actuelles, avec les évolutions, ne surtout pas rester figés, sans pour autant perdre nos vocations qui sont les suivantes : pôle d'excellence du sport de haut niveau, pôle de formation des diplômés de l'état et centre multiressources ».
Pas de crainte majeure
Les gros bouleversements actuels de l'administration de l'état avec restructurations et fermetures de site, semblent, pour les années à venir ne pas concerner le site de l'ENVSN. « Notre ministère comme les autres a dû faire des économies. Dix Creps ont été fermés en 2010 et ces économies devraient suffire pour l'instant. Nous n'avons pas de crainte majeure pour les 2 ans à venir ». Néanmoins, de nouvelles directives sont prises comme celle de se retirer progressivement du secteur concurrentiel de la formation professionnelle. « Avant nous étions une sorte de grosse machine à fournir des moniteurs de voile. C'est fini. Nous allons maintenant nous centrer sur les niveaux supérieurs et garder le monopole sur certains domaines. Par exemple, nous évoluons dans nos formations en même temps que les pratiques évoluent : nous avons aujourd'hui le monopole de la formation de tous les moniteurs de kite surf. »
Ce que l'on sait moins en revanche c'est que l'ENVSN a aussi un rôle d'expertise pour son ministère. Par exemple en ce qui concerne la problématique du littoral. « Les zones se réduisent avec la pression immobilière par exemple. Tout en préservant l'environnement, nous devons assurer la sécurité des sports nautiques, être présents dans des commissions comme celle de Natura 2000. Notre travail est vraiment multidisciplinaire et ne cesse d'évoluer, ce qui le rend passionnant. », termine Jean-Léopold Coppé.
En chiffres
74 personnes salariées à l'année, ce qui en fait le premier employeur de la commune. 7,5 hectares de terrain côté Baie. 8 000 m2 de bâti, pour une école fondée en 1970 et qui fête cette année ses 40 ans.
15/06/2010
Des neurones ! Vite !
Investissements d’avenir :
lancement d’une consultation publique
sur les services numériques
Dans le cadre des investissements d'avenir financés par l'emprunt national, l'Etat a choisi d'allouer un budget de 4,5 milliards d'euros au développement de l'économie numérique, dont 2,5 milliards d'euros seront consacrés au développement des nouveaux services, usages et contenus numériques et 2 milliards à l'accélération du déploiement national du très haut débit.
Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat chargée de la Prospective et du développement de l'économie numérique, et René Ricol, commissaire général aux investissements, ont lancé le 7 juin une consultation publique sur les investissements d'avenir concernant "les usages, services et contenus numériques innovants". Sur la base des contributions attendues, seront ensuite lancés les appels à projets qui permettront de décider des financements accordés.
Parmi les neuf priorités d’investissement identifiées par le Gouvernement figure la "ville numérique", pour laquelle est notamment envisagé un soutien en investissement à des projets de déploiement à large échelle de technologies et d’usages innovants par des collectivités territoriales, établissements publics d’aménagement et/ou entreprises immobilières, en collaboration avec des acteurs privés.
En retard d'une guerre ?
Le Japon passe déjà à la 4G
13:50 - jeudi 10 juin 2010 par Matthieu Lamelot - source: NTT Docomo
Zoom
Alors que nos opérateurs se battent encore pour récupérer des fréquences de téléphonie 3G, les heureux habitants de Tokyo s'apprêtent à profiter d'un réseau 4G, dit aussi LTE (Long Term Evolution). L'opérateur historique NTT DoCoMo a en effet débuté les tests à grande échelle de son réseau LTE. Ils doivent notamment permettre de vérifier les débits obtenus, les temps de latence, les zones de couverture, la stabilité des communications lors du passage de relais entre deux cellules, ou lors du passage d'une cellule 4G à une cellule 3G.
NTT Docomo prévoit dans un premier temps d'atteindre des débits de l'ordre de 37,5 Mbps (sens descendant) et 12,5 Mbps (sens montant), mais à terme, les équipements devraient donner accès à des communications à 100 Mbps (descendant) et 50 Mbps (montant).
En France, les opérateurs en sont encore au stade des expérimentations. Ils attendent l'attribution des fréquences nécessaires par l'ARCEP, ce qui ne devrait être fait qu'au terme d'une procédure aboutissant l'année prochaine.