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05/06/2010

Un anniversaire peut en cacher un autre

Vannes, le Télégramme confirme son ancrage
Télégramme de Brest du 5 juin 2010
En présence du «Tout-Vannes», Le Télégramme inaugurait, hier soir, sa nouvelle rédaction. L'événement manifeste l'ancrage du titre autour du golfe du Morbihan.

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En inaugurant hier soir sa nouvelle rédaction vannetaise, en présence du «Tout-Vannes», Le Télégramme confirme son ancrage dans le Sud-Morbihan. Lancée en 1993 avec l'esprit commando, «cette édition a essayé de renouveler le genre journalistique», a déclaré Édouard Coudurier, P-dg du Télégramme.

En phase avec la ville

En 17 ans, le Télégramme a fait son trou avec le soutien et la fidélité de tous les acteurs locaux et c'est une belle page qui se tourne avec cette nouvelle vitrine, rue Hoche. Année après année, l'édition de Vannes confirme qu'elle est en phase avec sa ville et continue chaque jour à «surprendre ses lecteurs». Son credo. Le résultat se traduit dans les chiffres: «Nous connaissons la plus forte progression de la presse et c'est aussi grâce au Morbihan», s'est réjoui Édouard Coudurier.

«Quasiment un modèle»

François Goulard, député-maire de Vannes a confirmé que le courant passait bien entre Le Télégramme et la ville. «À l'heure où la presse écrite connaît des difficultés, où les journaux nationaux sont en perte de vitesse, nous avons la chance avec vous d'avoir un journal qui se développe et dont l'actionnaire ne fait que de la presse. C'est quasiment un modèle».

«Un acte de foi dans l'avenir»

François Goulard, qui ne goûte guère aux discours monolithiques, salue le souci de pluralisme également mis en exergue par Bertrand Le Néna, directeur des rédactions du Morbihan. «Vos chiffres sont en hausse et c'est tant mieux. Vous avez une équipe de grande qualité animée par le souci d'éclairer le lecteur avec un sérieux journalistique très appréciable», a déclaré le maire de Vannes. Joseph Kerguéris, président du conseil général du Morbihan, lui, a salué l'expérience du Journal des entreprises, logé dans les mêmes locaux, une expérience «qu'il faut continuer»... Et aussi cette capacité du Télégramme à «relever des défis». Juste avant le buffet servi dans le patio, emblématique de l'architecture imaginée par Loïc Corre, le président du conseil général trouvait le mot de la fin: «Votre journal n'est comparable à nul autre. Un investissement comme celui-ci, c'est un acte de foi dans l'avenir».
Bertrand Le Bagousse

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04/06/2010

Le cauchemar de la médiathèque de Quiberon

Le livre électronique s'installe à la Bibliothèque nationale de France
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La bibliothèque François-Mitterrand, à Paris, inaugure ce 3 juin le Labo BNF. Il s’agit d’un espace en libre service permettant au public de manipuler les outils numériques dédiés au livre.
Arnaud Devillard01netle 03/06/2010 à 18h45
S'il y a bien une institution dont on attendait qu'elle se penche sur les nouvelles technologies en matière de lecture et d'écriture, c'est la Bibliothèque nationale de France. Voilà qui est désormais chose faite en ce printemps 2010 avec l'inauguration du Labo BNF.


Le labo BNF, hall Est de la Bibliothèque nationale
Permanent et gratuit, le lieu vient d'être ouvert au grand public, ce jeudi 3 juin 2010, dans le hall Est de la bibliothèque François-Mitterrand, dans le 13e arrondissement de la capitale. Il sert à présenter les divers outils numériques consacrés au livre et à l'écrit en général. Mais tient plus du show-room que du laboratoire (voir ci-contre).

Ce bel espace de 120 mètres carrés assez design, mis en réseau par Orange, est un compromis entre une salle d'exposition et un atelier de travaux pratiques. Plusieurs vitrines fermées se contentent de présenter des tablettes communicantes, des liseuses et des feuilles de « papier électronique » souples, histoire de montrer ce que les technologies d'aujourd'hui permettent de faire. L'usager peut aussi manipuler des matériels.


Liseuses en libre accès
L'e-book eSlick de Foxit, le Reader de Sony et celui de Ganaxa (qui avait un temps été choisi pour le projet « e-paper » des Echos) sont ainsi en accès libre au centre du Labo BNF, avec des contenus déjà chargés (textes et images). Mais d'après un éditeur de livres électroniques téléchargeables sur iPhone et iPad, présent à l'inauguration du Labo BNF, la liseuse électronique, « c'est mort »…

L'iPad d'Apple, justement, trône en bonne place, à côté de cette notice explicative : « La tablette tactile multipoint inaugure l'ère du post-livre et du post-ordinateur. » Ce qu'un visiteur présent à l'inauguration résumera par « c'est juste un gros iPhone ».

Réalité augmentée et « Mur de sélection »

Une ardoise électronique en libre serviceA l'entrée du Labo, une ardoise électronique est aussi en libre service. Les visiteurs peuvent écrire et dessiner dessus avec un stylet, ouvrir des dossiers, des documents, les manipuler, etc. Autre curiosité, une démonstration de « réalité augmentée ». Un écran d'ordinateur avec webcam intégrée est allumé. A côté, un présentoir avec des cartons ornés du gros logo noir et blanc du Labo BNF. Il s'agit ni plus ni moins que d'un tag 2D (voir plus bas).


Le logo du Labo BNF, un tag 2D
Il suffit de le présenter devant l'objectif de la webcam et là, par-dessus votre image toujours captée par la caméra, s'affiche sur l'écran une représentation virtuelle en 3D du Labo BNF. Comme si vous teniez une maquette dans vos mains. Le résultat est un peu basique et n'est pas très fluide. Rien à voir, par exemple, avec le livre Comment ça marche de chez Nathan paru en octobre 2009. Vous pouvez reproduire l'expérience chez vous, en suivant les instructions sur le site du Labo BNF.

Les visiteurs peuvent aussi s'attendre à voir déambuler un petit robot qui, s'il fonctionne (ce n'était pas le cas le soir de l'inauguration), est censé répondre aux questions grâce à une technologie d'analyse vocale et sémantique. Mais l'installation la plus impressionnante consistait en un énorme écran tactile, sorte de téléviseur géant appelé, faute de mieux (il s'agit d'un prototype), « Mur de sélection ». D'une pression des doigts, les utilisateurs peuvent déplacer, grouper, agrandir, zoomer, réduire, toute sorte de documents numérisés, comme des manuscrits, des croquis, etc.

Le Labo BNF est accessible en permanence, à tout le monde, aux jours et heures d'ouverture de la bibliothèque. L'espace accueillera également des conférences et des ateliers pédagogiques. Il a vocation à évoluer au fil des avancées technologiques.

Photos Jean-Claude Patticini - BNF

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Jugez la gestion de votre maire !

Jugez la gestion de votre maire
Figaro du 3 juin 2010
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Un site Internet rend cela possible.
VOTRE MAIRE est-il un bon gestionnaire ? Bercy vient de mettre sur Internet les comptes détaillés pour l’année 2009 des 36 000 communes françaises. Accessible via le figaro.fr, ce site public (www.colloc.bercy.gouv.fr) permet à tout citoyen de connaître, entre autres, les charges de personnel, le niveau d’investissement, l’endettement ou encore les subventions versées par sa mairie. Il peut aussi savoir ce que rapportent les impôts locaux et quels en sont les taux. Mais surtout, ce site permet de comparer toutes ces données à la moyenne des résultats obtenus par les communes de taille et de structure fiscale identiques. Les habitants de Perpignan, une des villes où les impôts grimperont le plus en 2010, peuvent ainsi se consoler en voyant que le taux de la taxe d’habitation est inférieur à celui des communes de taille équivalente. Mais les propriétaires noteront que celui de la taxe foncière est supérieur. Tous constateront que les charges de personnel de Perpignan sont au-dessus de la moyenne (701 euros par habitant, contre 604 dans le reste de la France). Pour autant, d’après une récente étude de la banque Dexia, les communautés urbaines qui regroupent les grandes villes comme Lyon, Marseille, Lille, Toulouse sont bien gérées. En 2009, leurs dépenses de fonctionnement n’ont crû que de 0,6 %.

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