28/01/2017
Port Maria, le port historique n'attire plus !
Le "Centre-ville" avec l'esplanade du Varquez, la Thalasso et le Casino, la rénovation du Boulevard Chanard ringardisent le vieux port et ses anciennes conserveries !
Et pourtant les ports attirent normalement par leur activité, la diversité des manœuvres, les débarquements...
Ici, à Quiberon, le port de liaison avec Belle-Ile, Houat et Hoëdic a supplanté le port de pêche dans la curiosité des promeneurs et les aménagements de promenade de la précédente équipe municipale ont beaucoup fait pour augmenter le trafic des chalands.
Un signe évident, le déclin "sinistre" de la rue de Port Maria, du quartier du phare et de la rue des conserveries. L'urbanisme des années 60/70 a enlaidi définitivement le paysage. Aujourd'hui le mélange des entrepôts, des villas mal fagotées, des terrains vagues transforme la rue du Port de pêche en un axe routier "morose", peu attirant.
Au fond, à part le château Turpault et les premiers rochers de la Côte sauvage, il manque dans ce quartier un élément d'attraction et surtout une politique d'urbanisme d'embellissement !
Les "mutations" sont difficiles ! Danger ! Port Haliguen n'est pas à reproduire !
Calendrier chargé en janvier de chaque année !
Les "start-Up" sont les "danseuses" délicates de nos hommes politiques et du Préfet en 2017 !
Hasard du calendrier ou "coup de mou" pour Philippe Le Ray, le jeudi 26 janvier, le Préfet du Morbihan organise une "réunion d'enfer" Start-Up 56" à l'UBS, pendant que PLR présente ses vœux à Athéna... la guerre des communiqués à distance...
Les témoignages à Vannes de quatre "start-upeurs", très différents, sont accablants ! la création est un véritable chemin de croix, même après 15 ans d'existence... Coriolis Technologies, dont la "dirigeante" ne mâche pas ses mots, représente le "must" des jeunes pousses, qui volent vers le statut d'ETI, auprès d'industriels du monde entier, avec quelques brevets bien exploités !
Dans le monde du financement, plus obèse que celui des créateurs, les "business Angels" sont les plus "éveillés" : 8 entreprises sur dix disparaissent rapidement, sur les deux restantes, une sur deux permet un retour "juteux" sur investissement !
C'est dire qu'aujourd'hui, l'investissement en "écloserie" et en "pépinières" est dangereux pour ses "parrains" en dehors des deux têtes de pont du territoire, Lorient et Vannes, qui mènent depuis des années le travail de détection des futurs entrepreneurs ! dans le cadre fertilisant des universités bretonnes...
Tous sont unanimes pour conclure, que l'évaluation "humaine" des créateurs est le critère le plus pertinent, et que le "pivotage" est l'évolution la plus probable d'une "start-up", bien conseillée et bien entourée !
Bravo Monsieur le Préfet ! L'Etat est au premier rang, dans le Morbihan !
25/01/2017
Peut-on s'écarter du calcul économique dans les choix énergétiques d'un pays ?
Fermer une "centrale nucléaire" est un symbole, pas un acte gestionnaire !
Dans ce monde complexe de l'énergie, le rapport de l'ADEME remet enfin un peu de rationalité, dans une question influencée par les idéologies et les enjeux internationaux.
Aujourd'hui en France, le parc nucléaire assure une production d'électricité très compétitive, très en dessous des prix des énergies renouvelables, éoliennes ou photovoltaïques. L'argument écologique (CO2 et gaz à effet de serre) est inopérant. Et l'investissement énergétique actuel dans les énergies vertes est obtenu par un subterfuge économique, le prix surévalué (équivalent à une subvention) ou la subvention directe, collectée sur les consommateurs d'électricité (CSPE).
La situation économique d'EDF ne permet plus aujourd'hui un rachat à un prix surévalué des énergies vertes. La CSPE est contestée par la Communauté européenne, au nom du principe de concurrence, sa disparition envisagée ayant été stoppée en fin de quinquennat !
Pour un particulier, le choix est aujourd'hui biaisé : l'autoproduction photovoltaïque revient de 3 à 6 fois le prix de l'électricité nucléaire, alors qu'une centrale photovoltaïque "partagée" au sol serait compétitive. Pour le chauffage, le gaz (CO2 et gaz à effet de serre) est nettement plus compétitif que l'électricité, alors qu'elle est indispensable pour les autres usages.
Les "néga-Watts", eux, défendent la "sobriété énergétique" et proposent la réduction des consommations, par l'isolation des logements et la transformation des moyens de déplacement. Cet objectif est semble-t-il très irréaliste devant les travaux gigantesques d'isolation d'un parc ancien et les mauvaises habitudes de comportement.
La structure économique actuelle du monde de l'énergie est "monopolistique", phénomène d'après guerre, de pénurie. Les prix de production ne sont guère "réalistes" et ne peuvent guider le consommateur dans ses choix. La participation directe de l'Etat dans toutes les structures, y compris dans la constructions de chaudières nucléaires, autorise une "politique" et des "choix" énergétiques, qui ne sont pas toujours guidés par le calcul économique.
L'introduction d'une plus grande concurrence (selon les vœux de la Communauté économique) est d'autant plus nécessaire que les moyens économiques d'investissement sont faibles.
La "séparation" des réseaux des producteurs est également souhaitable pour plus de transparence !
Il est temps, que le "régalien" ne s'occupe que du contexte, pas de la production d'énergie !