27/10/2014
Une "copropriété" pour la maison de santé de Quiberon !
Bonjour l'ambiance, entre la Ville, les cabinets "bio" et "radio", les propriétaires privés et les locataires en blouse blanche...
La santé, en France comme sur la presqu'île, est malade de sa "faible rentabilité" à l'heure de travail...
Aujourd'hui le Ministre refuse l'augmentation du prix de la consultation du généraliste à 25 euros...
Alors "investir" dans des murs est une opération quasiment impossible dans un "cul de sac", où toutes les urgences sont désormais traitées à Auray ou à Vannes !
Bravo Bernard, pour le "mécano" financier (à condition de ne pas emprunter chez Dexia, aujourd'hui !) et le choix de la Place du Varquez pour l'installation !
Mais reste la question "non résolue" : attirer de jeunes praticiens pour remplacer les départs déjà prévisibles...
Le "désert" médical guette, car les rémunérations ne sont plus attractives !
Sécurité routière, des responsabilités partagées...
La nouvelle route "Saint Julien-Port Haliguen", prioritaire, par rapport aux projets fumeux de Port Haliguen !
Bernard Hilliet sort enfin du bois ! La route de Saint Julien est un endroit dangereux, au niveau de la chapelle et à Kermorvan... Cette déviation dort dans les cartons depuis plusieurs décennies, en raison des nécessités d'expropriation !
Même si le "bricolage" de la traversée de Kermorvan est en étude depuis plus d'un année, avec un jeu de légo rouge et blanc, la création d'un axe nouveau est impérative !
A Saint Pierre Quiberon, l'ancienne équipe municipale a investi nos sous dans "l'enfouissement" à Kerhostin et au Grand Rohu. Elle aurait mieux fait de choisir l'enfouissement le long de la départementale 768, autrement plus fréquentée. Nous y disposons encore d'un beau parc de poteaux EDF, pur béton, des années 1950... , qui font "pschitt" au premier télescopage...
Quant au projet "autoroutier" Vannes-Nantes", la Dir Ouest remet les pendules à l'heure : le Centre-Bretagne est prioritaire, alors que les trafic ne sont pas les même...
Entre communes, département et Administration centrale, on se refile toujours "le mistigri" !
26/10/2014
Choix publics et choix privés...
Un vieux débat économique très français ! Quel est le meilleur choix ?
La rentabilité des projets "à long terme" était évaluée par le FDES, il y a une vingtaine d'années... il semble que ces calculs économiques de base ne soient plus en exercice aujourd'hui...
Le domaine des transports par chemin de fer a connu de nombreux changements de propriété ! Sous le second empire, l'initiative privée était aux commandes, en 1936 retour au public, jusqu'à aujourd'hui.
La SNCF, dont les 4 directions régionales étaient en général tenues par des polytechniciens, était jusqu'en 1981 une entreprise d'ingénieurs... qui accumule depuis la dernière guerre une dette colossale, issue d'investissements excessifs et d'une gestion du personnel plutôt ubuesque...
Aujourd'hui, malgré les allers retours entre entreprise unique et entreprise duale (l'infrastructure est séparée sous la contrainte européenne et financière), les résultats de la branche moderne, le TGV, sont en chute libre... sous-tarification en raison de la concurrence (aviation low cost, automobile de plus en plus productive...), omnibus TGV (Lorient, Auray et Vannes à moins de 40 kilomètres !), personnel mal utilisé et à des conditions improductives...
Les autoroutes (l'anti SNCF) sont condamnées pour leur gestion exemplaire (personnel bien géré), leur rentabilité (un comble !) et l'appel d'air sur les circulations privées, rapides et économiques... La première partie du match (le fret) est déjà gagnée... la suite est prévisible !
Les autocars (une idée d'Emmanuel Macron) viennent compléter la pression, déjà exercée par l'aviation Low Cost !
Entre monopole et concurrence, les économistes modernes préfèrent l'optimisation "privée" !