12/03/2017
Un camp de camping, ça rapporte ?
Chaque budget, chaque année, la municipalité de Saint Pierre Quiberon "cherche" des motifs de satisfaction !
Dans l'enfumage général, le Directeur Général de la Trésorerie de Carnac a montré les limites de la poursuite d'une activité, illégale, mal tenue et en voie d'extinction !
L'erreur principale est avant tout comptable, car la comptabilité publique ne sait pas tenir compte de l'amortissement des investissements passés (au petit Rohu par exemple, il y eut la "déforestation" de Madame Marchand, puis la pose clôtures neuves, qui seront à changer dans les prochaines années en raison de la rouille, puis les chaudières solaires, la réfection des sanitaires, l'installation de la Wi-Fi) de l'imputation des intérêts des emprunts passés, et surtout de l'imputation exacte des salaires et charges de personnel, des charges de personnel du personnel communal (entretien, préparation des terrains, peinture, remise en état électrique, comptabilisation spéciale, vérification des caisses et trésoreries des camps).
Les efforts de la commune pour cette activité "extra-municipale" sont d'un niveau "zéro". Ils visent à maintenir une activité "rudimentaire" des années 60 avec une clientèle d'habitués, fortement âgés, sans aucun support marketing, avec comme seul argument, la caravane sur la plage !
La mutation actuelle vers un camping "plus riche" (camping-car) n'est prise en compte que tardivement, et sans aucun intérêt pour la commune (20 places). Le choix du parking du "gymnase dans les poireaux" est stupide, et bien dans la succession d'échecs sur la localisation d'un "parking" !
Quiberon, au Goviro, avoue lors de son dernier conseil, que le camping municipal n'est ni rentable, ni pérenne... A 3 kilomètres on réfléchit donc à la "mutation"...
A Saint Pierre Quiberon, les ressources de calcul de la commune sont réservées au calcul du tarif HT des campings à "la neuvième décimale"... l'anticipation prudente doit conduire à l'élaboration d'une stratégie vers la montée en gamme.
La cohérence est également mise à mal : comment inciter les "campeurs sur terrain privé" (activité soit disant contestée) à rejoindre des installations vétustes (municipales), qui n'offrent à leur clientèle que l'entassement et la promiscuité...
Sur le plan financier, quand on compare Quiberon à Saint Pierre, la collecte de la "taxe de séjour" n'est pas un sujet de préoccupation (elle pourrait facilement atteindre le montant recalculé de l'excédent des camps de camping !).
La "qualité" se dégrade d'année en année ! Faut-il attendre un accident pour fermer les camps de camping municipaux ?
09/03/2017
Des noms d'oiseaux pour un cinéma "municipal"...
Pourquoi ne pas "municipaliser" les téléviseurs familiaux ?
Les dépêches Océanes donnent la parole à la majorité municipale et aux deux oppositions ! et le résultat est "décoiffant"... avec un combat cette fois entre différentes variétés de volatiles (cela change de la rivalité entre Bretons de souche et étrangers...).
Une proposition pour la "fusion des deux communes de la presqu'île", son étude et ses effets pourrait être en effet un vrai sujet...les dérives financières de quelques projets, initiés par la municipalité, ainsi que les risques d'une mutualisation du "tourisme", les achats d'un fond de commerce de tennis (tiens encore une municipalisation !) font "picoter" l'autre opposition !
La majorité tire "à vue", comme dans un western, sur ceux, qui n'apprécient pas le "Paradis", le cinéma "municipal", qui comme en Russie se porte bien (l'amortissement de l'achat du fond de commerce (encore un !), de la climatisation et bientôt des façades n'est pas appliqué...). Dirigé par une "pigiste locale" (attention au cumul), ce "Paradis" présente des résultats qualitatifs hyperboliques, qui laissent de marbre la majorité de la population, qui ne va pas au cinéma !
Au fond le progrès à Quiberon passerait par la "munipalisation" des activités quiberonnaises, comme la douche, le bain de mer, le "wawa commun", le café, le resto, le téléviseur, la voiture "en partage", la boite de sardines et bientôt l'activité religieuse...
A relire avant la prochaine séance ! La "richesse des nations" d'Adam Smith !
Un vrai débat des orientations budgétaires 2017 à Quiberon !
Malgré des échanges peu élégants, le "miracle" de la discussion économique est survenu !
Après trois années de dépenses "à tout va", l'équipe de Bernard Hilliet se pose enfin les vraies questions d'une gestion complexe de la commune.
Deux interventions remarquables : celle de l'adjoint aux finances, sur l'absence d'actif dans la comptabilité communale (et donc de l'amortissement comptable en comptabilité privée !), celle du premier adjoint, très claire et didactique, sur la gestion "déplorable" des 60 bâtiments communaux...
Au fond en quelques minutes (malheureusement sans information des élus de l'opposition), la vraie question de l'utilisation des finances d'une commune (7 fois plus importantes que celles de Saint Pierre) sur le long terme est posée !
La contrainte principale (si l'on augmente pas les impôts locaux) est la "pénurie" de moyens, et donc l'allocation annuelle aux dépenses de fonctionnement et d'investissement. La situation à Quiberon est aggravée par le poids des emprunts toxiques (800 000 euros par an !), la baisse de la DGF et des activités économiques récurrentes (Casino, aérodrome, piscine...)...
L'opposition met également le doigt sur l'évaluation de rachat des tennis du Bois d'Amour... et sur les dépenses somptuaires déjà engagées (Musicales avec Boulez et Debussy, rond-point de la Gendarmerie, Foyer laïque à "un euro"). La majorité insiste aussi sur le camp de camping "municipal" du Goviro, qui n'est pas dans les normes (tiens un petit rappel pour Saint Pierre !).
Le premier adjoint (qui pour la première fois a montré son véritable caractère) explique clairement l'état "lamentable" d'entretien des 60 propriétés municipales et le "gap" d'investissement des dernières mandatures...
Serrer encore les dépenses de fonctionnement, revenir aux activités communales régaliennes et bien choisir "les investissements" !