04/06/2017
Penthièvre, village à l'abandon...
En dehors de la départementale (et déjà l'attraction naturelle n'est pas présente), le "front de mer", si beau, n'est plus entretenu !
Côté Baie de Quiberon, au droit du Domaine de la presqu'île, les renforts côtiers sont effondrés sur plus de 50 mètres, laissant ainsi une brèche importante pour l'entrée d'une éventuelle vague de submersion sur la partie Est de Penthièvre. Un arrêté municipal de février 2017 interdit tout passage...
Le Boulevard de l'Océan, lui, est devenu l'ombre de lui-même, pratiquement jusqu'au droit de l'Hôtel des deux Mers. De nombreuses maisons sont rénovées, mais comme au petit Rohu, les protections en traverses de chemin de fer sont malades, le chemin "bord de côte" non entretenu, la sable présent partout ! Le "carré Jean Bart", qui était animé par la brocante du Homard, est doté de deux superbes courts de tennis, vides, dont la gestion dépend du camping municipal à 800 mètres de là !
Ici, on perçoit encore les "belles ambitions" du début du siècle, décrites par une affiche en salle de Conseil municipal. De belles plages de sable blanc...mais le reste fait penser plutôt à la misère et la désolation...
Installer "la fête nautique 2017" dans l'extrémité Sud de Penthièvre, près du Beach Bar, est dangereux, car il n'existe aucun passage pour traverser "la départementale" un samedi de Pentecôte, inviter un "Food Truck" près du Beach Bar est une faute majeure, car les commerçants de Saint Pierre font vivre la commune, déposer 400 mètres de barrières métalliques dans le sable pour cheminer vers des WC, une véritable hérésie et un manque d'organisation (face à la location d'un groupe électrogène pour l'alimentation électrique de la sono !).
En bref ! dépenser "dans le provisoire" n'est pas sérieux, dans l'état actuel de Penthièvre et de ses besoins en investissement de base (dispositif d'alerte de submersion, protections marines, réseau électrique de secours).
Penthièvre mérite mieux qu'un village de toile d'un samedi !
31/05/2017
2ème circonscription d'Auray... qui sera présent au deuxième tour ?
Dans un silence abyssal, les circonstances sont favorables au "sortant" !
"Rendre aux français cette confiance en eux depuis trop longtemps affaiblie" ! dixit Emmanuel Macron, qui souhaite un changement complet à l'Assemblée Nationale.
Sur la circonscription, après la démission du seul "macroniste", reste Jimmy Pahun (Divers), qui se réclame de la doxa présidentielle, même si l'onction n'est pas officielle. Il risque de prendre quelques voix à notre cheval de retour, qui avoue connaître personnellement Edouard Philippe, le premier ministre et est prêt à vendre son programme (LR) pour une étiquette "majorité présidentielle"...
Un nouveau n'est-il pas préférable à un "ancien", qui se présente pour le poste, plutôt que pour la "mission" ?
19/05/2017
L'absurdité d'une planification de la construction dans une zone "balnéaire"...
AQTA, sous l'influence de Laurence Le Duvéhat, propose 315 000 euros d'aide aux bailleurs "Bretagne Sud Habitat" et "Espacil" !
Avec 60 à 70% de résidences secondaires, il est mathématiquement malaisé d'appliquer les règles nationales de construction d'habitat social dans les communes de Quiberon, Saint Pierre, Carnac et la Trinité sur mer (comme en avait convenu Roland Le Sauce lors dune conférence sur le sujet à Saint Pierre).
Comme on l'a vu à plusieurs reprises dans la construction immobilière nationale, l'interventionnisme (maladroit) conduit à des résultats inverses de ceux souhaités et à la "fuite" des promoteurs privés vers les cieux les plus accueillants. Comme "les privés", les promoteurs sociaux sont soumis aux mêmes calculs de rentabilité (répercussion du prix du foncier d'abord !) et à la réduction "inéluctable" des surfaces (à vendre ou à louer), dont la limite est déjà atteinte... quant à la qualité (pourtant encadrée par la réglementation thermique) elle généralise les "astuces" de construction, comme les passerelles métalliques, les escaliers malcommodes, les accessoires "bas de gamme"...
Aujourd'hui le "paysage" de ces stations devient commun, dense et peu attractif, comme par exemple l'avenue du Général de Gaulle à Quiberon. La végétation disparaît peu à peu (notamment les arbres et les jardins).
Est-il raisonnable dans une architecture d'embellissement de ces stations de recourir à la banalisation des constructions, à leur caractère de plus en plus industriel et à leur densification continue pour des raisons de rentabilité ?
Quant à l'équilibre économique "assuré par AQTA" tout indique que la demande de subvention (adressée indirectement aux habitants de l'intercommunalité), elle, ne fera qu'augmenter avec le temps. La "mal-être" de nos banlieues est en train progressivement de se reconstituer avec l'aval de nos élus, dont la durée de vie est limitée...
Y a-t-il aujourd'hui un "élu" d'AQTA, qui habite un logement social ?