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31/05/2017

2ème circonscription d'Auray... qui sera présent au deuxième tour ?

Dans un silence abyssal, les circonstances sont favorables au "sortant" !

Emmanuel Macron sur les Champs Elysées.jpg

"Rendre aux français cette confiance en eux depuis trop longtemps affaiblie" ! dixit Emmanuel Macron, qui souhaite un changement complet à l'Assemblée Nationale.

Sur la circonscription, après la démission du seul "macroniste", reste Jimmy Pahun (Divers), qui se réclame de la doxa présidentielle, même si l'onction n'est pas officielle. Il risque de prendre quelques voix à notre cheval de retour, qui avoue connaître personnellement Edouard Philippe, le premier ministre et est prêt à vendre son programme (LR) pour une étiquette "majorité présidentielle"...

Un nouveau n'est-il pas préférable à un "ancien", qui se présente pour le poste, plutôt que pour la "mission" ?


Construire le monde que notre jeunesse mérite…

Discours d'investiture d'Emmanuel Macron l e 14 mai 2017

Ouest France du 15 mai 2017

 Emmanuel Macron sur les Champs Elysées.jpg

Verbatim. Dans son discours, le Président a détaillé « la tâche considérable et exaltante qui nous attend ». Il veut « rendre aux Français cette confiance en eux depuis trop longtemps affaiblie ». «

Les Français ont choisi, le 7 mai, l’espoir et l’esprit de conquête. Le monde entier a regardé notre élection. Partout, on se demandait si les Français allaient décider à leur tour de se replier sur le passé illusoire, rompre avec la marche du monde, quitter la scène de l’Histoire, céder à la défiance démocratique, l’esprit de division et tourner le dos aux Lumières. Ou si, au contraire, ils allaient embrasser l’avenir, se donner collectivement un nouvel élan, réaffirmer leur foi dans les valeurs qui ont fait d’eux un grand peuple.

Les Français ont choisi… La responsabilité qu’ils m’ont confiée est un honneur, dont je mesure la gravité. Le monde et l’Europe ont aujourd’hui, plus que jamais, besoin de la France. Ils ont besoin d’une France forte et sûre de son destin, d’une France qui porte haut la voix de la liberté et de la solidarité, d’une France qui sache inventer l’avenir. Le monde a besoin de ce que les Françaises et les Français lui ont toujours enseigné : l’audace de la liberté, l’exigence de l’égalité, la volonté de la fraternité. Or, depuis des décennies, la France doute d’elle-même. Elle se sent menacée dans sa culture, son modèle social, ses croyances profondes. Elle doute de ce qui l’a faite. Voilà pourquoi mon mandat sera guidé par deux exigences. La première sera de rendre aux Français cette confiance en eux, depuis trop longtemps affaiblie… Ce sera un travail lent, exigeant, mais indispensable. Il m’appartiendra de convaincre que notre pays, qui aujourd’hui semble mis à mal par les vents parfois contraires du cours du monde, porte en son sein toutes les ressources pour figurer au premier rang des nations. Je convaincrai nos compatriotes que la puissance de la France n’est pas déclinante, mais que nous sommes à l’orée d’une extraordinaire renaissance, parce que nous tenons entre nos mains tous les atouts qui feront et qui font les grandes puissances du XXIe siècle.

« L’Europe sera renforcée, relancée »

Pour cela, je ne céderai sur rien des engagements pris vis-à-vis des Français. Tout ce qui concourt à la vigueur de la France et à sa prospérité sera mis en œuvre : le travail sera libéré, les entreprises seront soutenues, l’initiative sera encouragée. La culture et l’éducation, par lesquelles se construit l’émancipation, la création et l’innovation seront au cœur de mon action. Les Françaises et les Français qui se sentent oubliés par ce vaste mouvement du monde devront se voir mieux protégés. Tout ce qui forge notre solidarité nationale sera refondé, réinventé, fortifié. L’égalité face aux accidents de la vie sera renforcée. Tout ce qui fait de la France un pays sûr, où l’on peut vivre sans avoir peur, sera amplifié. La laïcité républicaine sera défendue, nos forces de l’ordre, notre renseignement, nos armées, réconfortés. L’Europe, dont nous avons besoin, sera refondée, relancée, car elle nous protège et nous permet de porter dans le monde nos valeurs. Nos institutions, décriées par certains, doivent retrouver aux yeux des Français l’efficacité qui en a garanti la pérennité. Car je crois aux institutions de la Ve République et ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour qu’elles fonctionnent selon l’esprit qui les a fait naître. Pour cela, je veillerai à ce que notre pays connaisse un regain de vitalité démocratique. Les citoyens auront voix au chapitre. Ils seront écoutés.

« Dans ce combat, j’aurai besoin de chacun »

Dans ce combat, j’aurai besoin de chacun. La responsabilité de toutes les élites – politiques, économiques, sociales, religieuses – de tous les corps constitués de la Nation française, sera appelée. Nous ne pouvons plus nous réfugier derrière des usages ou des habitudes parfois hors du temps. Nous devons retrouver le sens profond, la dignité de ce qui aujourd’hui nous rassemble : agir de manière juste et efficace pour notre peuple. La France n’est forte que si elle est prospère. La France n’est un modèle pour le monde que si elle est exemplaire. Et c’est là ma seconde exigence. Parce nous aurons rendu aux Français le goût de l’avenir et la fierté de ce qu’ils sont, le monde entier sera attentif à la parole de la France. Parce que nous aurons su dépasser ensemble nos craintes et nos angoisses, nous donnerons ensemble l’exemple d’un peuple sachant affirmer ses valeurs et ses principes, qui sont ceux de la démocratie et de la République. Les efforts de mes prédécesseurs en ce sens ont été remarquables et je veux ici les saluer. Je songe au général de Gaulle, qui œuvra pour redresser la France et lui rendre son rang dans le concert des nations. À Georges Pompidou, qui fit de notre pays une puissance industrielle majeure. À Valéry Giscard d’Estaing, qui sut faire entrer la France et sa société dans la modernité. À François Mitterrand, qui accompagne la réconciliation du rêve français et du rêve européen. À Jacques Chirac, nous donnant le rang d’une nation sachant dire non aux prétentions des va-t-enguerre. À Nicolas Sarkozy, ne comptant pas son énergie pour résoudre la crise financière qui avait si violemment frappé le monde. Et je songe bien sûr à François Hollande, faisant œuvre de précurseur avec l’Accord de Paris sur le climat et protégeant les Français dans un monde frappé par le terrorisme. Leur œuvre, surtout ces dernières décennies, s’est trop souvent vu empêchée sur un climat intérieur délétère, par le découragement de Françaises et de Français s’estimant injustement défavorisés, déclassés, ou oubliés.

« Corriger les excès du cours du monde »

Ce que la France avait à dire au monde s’est parfois trouvé affaibli par une situation nationale percluse d’inquiétude voire de défiance. Aujourd’hui, le temps est venu pour la France de se hisser à la hauteur du moment. La division et les fractures qui parcourent notre société doivent être surmontées, qu’elles soient économiques, sociales, politiques ou morales ; car le monde attend de nous que nous soyons forts, solides et clairvoyants. La mission de la France dans le monde est éminente. Nous prendrons toutes nos responsabilités pour apporter chaque fois que cela sera nécessaire une réponse pertinente aux grandes crises contemporaines. Qu’il s’agisse de la crise migratoire, du défi climatique, des dérives autoritaires, des excès du capitalisme mondial, et bien sûr du terrorisme ; plus rien désormais ne frappe les uns en épargnant les autres. Nous sommes tous interdépendants. Nous sommes tous voisins. La France veillera toujours à être aux côtés de la liberté, des droits de l’homme, mais toujours pour construire la paix dans la durée. Nous avons un rôle immense : corriger les excès du cours du monde, et veiller à la défense de la liberté. C’est là notre vocation. Pour ce faire, nous aurons besoin d’une Europe plus efficace, plus démocratique, plus politique, car elle est l’instrument de notre puissance et de notre souveraineté. J’y œuvrerai. Nous vivons une période qui décidera du destin de la France pour les décennies qui viennent. Nous ne nous battrons pas seulement pour cette génération, mais pour les générations à venir. C’est à nous, tous, qu’il appartient, ici et maintenant, de décider du monde dans lequel ces générations vivront. Telle est peut être notre plus grande responsabilité. Nous avons à construire le monde que notre jeunesse mérite.

« Rien ne sera concédé au compromis »

Je sais que les Françaises et les Français attendent beaucoup de moi. Ils ont raison car le mandat qu’ils me confient leur donne sur moi le droit d’une exigence absolue… Rien ne sera concédé à la facilité ni au compromis. Rien n’affaiblira ma détermination. Rien ne me fera renoncer à défendre en tout temps et en tout lieu les intérêts supérieurs de la France. J’aurai, dans le même temps, la volonté constante de réconcilier et rassembler l’ensemble des Français. La confiance que les Françaises et les Français m’ont témoignée m’emplit d’une immense énergie. La certitude intime que nous pouvons ensemble écrire une des plus belles pages de notre Histoire portera mon action. Dans ces instants où tout peut basculer, le peuple français a toujours su trouver l’énergie, le discernement, l’esprit de concorde pour construire le changement profond. Nous en sommes là. C’est pour cette mission qu’humblement je servirai notre peuple. Je sais pouvoir compter sur tous nos compatriotes pour mener à bien la tâche considérable et exaltante qui nous attend. En ce qui me concerne, dès ce soir, je serai au travail.

 

Philippe Le Ray, Les Républicains

Ouest France du 31 mai 2017

 Philippe Le Ray, candidat LR en 2017.jpg

Les réformes sont nécessaires pour que notre pays puisse relever les défis économiques, sociaux et environnementaux d’aujourd’hui. Ces réformes seront décidées à l’Assemblée nationale et votre choix sera déterminant. Homme de convictions attaché aux valeurs de la droite et du centre, je crois en l’intelligence collective. Député de terrain, je souhaite mettre mon expertise au service de notre pays dans un esprit constructif. Je connais personnellement le Premier ministre, Edouard Philippe, j’ai confiance en sa capacité à dépasser les clivages sur les réformes attendues (économie, solidarité, éducation, sécurité, justice…). La nouvelle majorité doit réussir, c’est urgent. Aussi, je m’engage à soutenir les propositions gouvernementales et parlementaires qui iront dans ce sens, dans le respect de mes valeurs et de mes convictions. Je continuerai à porter les projets en étant à l’écoute des acteurs locaux, comme j’ai pu le faire ces cinq dernières années. Je défendrai nos spécificités : accompagner l’économie de la mer, le tourisme, l’agriculture, l’insularité, développer les services publics de proximité, l’accueil des personnes âgées et l’accompagnement des personnes en situation de handicap.

Avec ou sans investiture, on est des marcheurs

Ouest France du 22 mai 2017

Virginie JAMIN

« Avec ou sans investiture, on est des marcheurs. » Jimmy Pahun et Florence Bloyet, suppléante, se présentent sous l’étiquette Divers dans la 2e circonscription Auray PortLouis. Ils se revendiquent de la majorité présidentielle. Navigateur et animateur d’une émission de télévision sur une chaîne bretonne, conseiller municipal de la minorité à Port-Louis, Jimmy Pahun, 55 ans, était candidat à la candidature pour La République en marche (LREM). Après le retrait de Gérard Pillet, qui avait été investi par la commission nationale du parti, celle-ci n’a pas désigné de nouveau représentant dans la 2e circonscription.

« Macronistes »

La candidature de Jimmy Pahun, qui a adhéré à En marche en décembre, est « une démarche personnelle. Il fallait que quelqu’un représente les valeurs d’Emmanuel Macron dans la circonscription. Il faut lui donner une majorité. » Il appuie : « On n’est pas Macron compatibles, on est macronistes. » Jimmy Pahun souligne les « cinq grands chantiers » du président : « Ecole et culture, société du travail, transition écologique, le régalien, l’Europe. » Professeur d’anglais habitant à Plouharnel, Florence Bloyet, 42 ans, est très investie dans la vie associative et les mouvements citoyens, pour la transition écologique. Non adhérente à LREM, « j’ai pris le train en marche », explique-t-elle : les nominations au gouvernement de Nicolas Hulot et Françoise Nyssen « étaient un message très fort ». « Pêche, plaisance, îles, ostréiculture On est une circonscription maritime, reprend Jimmy Pahun. Un des endroits les plus visités de France. » S’il est élu, il s’intéressera particulièrement aux commissions économie, « avec le tourisme, forte source de développement » pour le territoire, et « développement durable », les « emplois de demain ». L’économie circulaire et la transition écologique, ce sont des « emplois locaux », rappelle Florence Bloyet.

 

Gwenaëlle Le Déléter, candidate communiste sur la deuxième circonscription d'Auray

Ouest France du 24 mai 2017

Sophie CAPELLE

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Gwenaëlle Le Déléter a déjà été candidate lors des municipales de Landévant et lors des cantonales, déjà sous la bannière du Parti communiste français (PCF). Âgée de 48 ans, c’est la première fois qu’elle se présente à une élection législative. Née à Auray, elle habite Lanester mais possède une maison à Landévant, où elle a vécu 40 ans. Gwenaëlle Le Déléter est en reconversion professionnelle et était technicienne en économie sociale et familiale. Elle est séparée et mère de deux enfants. Son suppléant n’est autre que Roland Le Sauce, 61 ans, conseiller municipal à Auray. Il avait été candidat aux législatives en 2012.

« Avec les citoyens »

Un souhait pour la candidate : que les projets de lois « soient élaborés avec les citoyens, lors d’assemblées, de débats et de rencontres avec la population ». Gwenaëlle Le Déléter a plusieurs priorités, dont le maintien de l’offre de service public. « Il faudrait créer des maisons de santé pour pallier la diminution du nombre de spécialistes dans le nord de la circonscription, lancet-elle. D’autant que le phénomène apparaît sur le littoral. De façon plus générale, il faut revoir le rôle des Agences régionales de santé et améliorer les remboursements. » Concernant les transports, la candidate plaide pour la défense des petites gares et soutient les « usagers des TER qui vont se retrouver avec des horaires bouleversés quand la ligne très grande vitesse arrivera début juillet ». Elle souhaite également la modernisation de la ligne du tire-bouchon entre Auray et Quiberon. Côté enseignement, Gwenaëlle Le Déléter veut défendre le service public, les écoles Diwan, les classes bilangues et les lycées professionnels. Dans le domaine économique, la candidate veut créer une maison de l’emploi dans la circonscription et faire voter une loi sur la sécurisation du parcours de l’emploi et de la formation, et une loi pour un revenu minimum à 1 700 € nets, « le minimum décent ». Par ailleurs, elle soutient les coopératives d’entreprises. Enfin, « nous serons vigilants par rapport à l’environnement et nous n’oublions pas les côtes du territoire, ni la mer ».

Sophie CAPELLE.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commentaires

A quel poste le vieux cheval de retour sera-t-il le moins nocif?

Président AQTA ou député?

Nous ne sommes pas gâtés par ici!

Il vaudrait mieux faire confiance à Jimmy Pahun

Écrit par : Palais Bourbon | 02/06/2017

Il faut se réveiller et renvoyer ce profiteur gagner son pain à la sueur de son front dégarni.Il n'a rien fait de valable et a vécu comme un prince grâce à nos impots.

Écrit par : Le lit zoo | 03/06/2017

encore un parasite à éradiquer?
ce le ray n'a rien fichu d'autre que nous ridiculiser en gloussant! quelle nullité!
mais par qui le remplacer? y en a aucun de bien interessant!!!

Écrit par : plr | 03/06/2017

Les commentaires sont fermés.