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11/12/2017

Des emplois à l'année, la priorité sur la presqu'île !

Le COREDEV découvre la "dépopulation" de la presqu'île ! Il en fait de mauvaises conclusions !

Yves Le Floch, Marc Espa et Anne-Marie Redou, Comité de réflexion de la Presqu'ile.jpg

Tout le monde est d'accord sur la décroissance de la population de Quiberon et de Saint Pierre Quiberon depuis quelques années, le vieillissement accéléré de cette population du fait d'un déséquilibre entre naissance et décès.

Ce phénomène récessif est en route malheureusement du fait de l'absence de création d'activités nouvelles, de la décroissance des activités traditionnelles de la pêche, des activités industrielles et des activités de service, trop liées à des activités saisonnières. La situation géographique isole en outre la presqu'ile des flux de passage de l'axe routier Lorient-Vannes, avec malheureusement un axe Nord-Sud (Auray-Quiberon) en mauvais état et peu adapté à un fort trafic.

Quiberon tire mieux son épingle du jeu que sa voisine en raison de sa position monopolistique sur le trafic vers les îles, de la réussite des activités, déjà anciennes de Thalassothérapie et de celle de quelques usines agro-alimentaires locales, de la présence d'un Casino, dont l'activité décline. Les finances de la ville autorisent ainsi des investissements plus importants, modifiant petit à petit l'allure d'une station balnéaire de charme.

Le drame, qui se joue sur les prochaines années, commence déjà à se faire sentir, notamment à Saint Pierre Quiberon, sur les effectifs des écoles primaires, divisés entre public et privé, sur les fermetures progressives des commerces et probablement sur les derniers services publics. Une situation aggravée par la croissance importante des villes et agglomérations et leur attraction auprès des jeunes ménages, notamment sur la scolarisation à partir du Collège. 

Sur le plan de l'emploi, qui doit être l'axe prioritaire de nos équipes municipales avant même le logement (un véritable contresens à Saint Pierre Quiberon), la situation est complètement bloquée, notamment par ceux, qui encouragent l'activité saisonnière, source de déséquilibre en matière d'investissement et de création seulement d'emplois précaires. Les activités de camping (en situation monopolistique) sont aujourd'hui un "ballon d'oxygène" pour le budget de Saint Pierre Quiberon (malheureusement à court terme !), une "rente" pour les familles reconverties de l'agriculture, sans création véritable d'emploi durable.

La recette ne se trouve pas non plus dans les activités agricoles, que l'on veut encourager, car les terrains disponibles aujourd'hui (même à travers les PLU des deux communes) sont trop petits et la terre de qualité moyenne. Les tentatives de réintroduire la vigne sont des opérations de longue haleine, et peu rentables à court terme.

Sur le plan industriel, les zones d'activité, gérées désormais par l'Intercommunalité, sont aujourd'hui trop petites et mal reliées au réseau (Zone de Kergroix).

Ne restent alors que les "services", dont les maisons de retraite sont un bon exemple. Activité à l'année, création d'emploi durable sur place, augmentation des flux vers les autres activités de service. Ce qui se fera à Quiberon, pourrait être créé à Saint Pierre à la place de l'Ecole Nationale de Voile.

D'autres activités de service sont envisageables. A nos élus de les encourager, de les accueillir et de leur offrir de bonnes conditions d'installation. L'emploi "futur" est la clé de l'avenir de la presqu'île et de ses habitants. L'erreur d'aujourd'hui est de ce concentrer sur l'habitat, qu'il soit privé ou social !

Redécouvrons l'économie ! Le bon investissement est toujours créateur d'emploi !

Et ne nous privons pas également des économies, que l'on peut réaliser par une fusion de Saint Pierre avec Quiberon !

Services, oui, des services !

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07/12/2017

La "face cachée" de l'Internet !

La "monétisation" des données personnelles profite essentiellement aux sociétés américaines

jouets connectés, poupée Cayla.jpg

En une vingtaine d'années les services innovants, fondés sur internet par Google, Facebook, Apple et Amazon, sont devenus des systèmes de stockage des données personnelles, où les "profils de préférence" de l'internaute sont soit utilisés en interne, soit vendus à des sociétés commerciales dans un but lucratif.

D'un outil intelligent on passe "en douce" vers une redistribution des données personnelles, émises par de quasi monopoles, qui rayonnent sur le monde entier. (1,4 milliards de compte chez Facebook).

Aujourd'hui les "mails" (gratuits bien entendu) sont encombrés de messages publicitaires peu pertinents, les affichages de page internet de "publicités ciblées" souvent inutiles, les "SMS" ou "MMS" d'informations toxiques. Cette tendance est en train de s'accélérer sous l'action de "routeurs" très efficaces, qui font profession de cette diffusion.

Tout un "éco-système", fondé sur cette monétisation, se développe à grande vitesse, y compris par l'intermédiaire de "licornes", passées "maître" dans la gestion des informations "prélevées" en temps réel sur l'ensemble des réseaux !

Comme l'écrit Marc Dugain, "l'homme est nu", fortement déshabillé par la "dictature invisible du numérique". Il émet un jugement très critique sur l'état démocratique aux Etats Unis, menacé par une alliance entre Administration et de grandes entreprises d'informatique.

 En parallèle à ce traitement des données personnelles, le "piratage" de bases de données "personnelles" dans les plus grandes entreprises devient un fléau, qui jette (toujours contre rémunération) des informations sensibles de chaque citoyen dans des mains plus ou moins propres. Leur transformation en mails personnels devient un danger permanent sur la toile.

Les jouets "connectés", fort à la mode et qui plaisent aux parents, peuvent devenir également un outil de collecte de données personnelles, et malheureusement en raison de leur mauvaise conception informatique un moyen de relation directe avec les enfants !

Les "enceintes connectées", sous couvert d'un service vocal efficace, augmentent encore l'accumulation de données personnelles, au profit de quelques sociétés, qui élaborent des "profils" de plus en plus sophistiqués.

Aujourd'hui l'Europe prépare une riposte sous la forme du "Règlement européen sur la protection des données personnelles", qui l'année prochaine devrait permettre de commencer à sanctionner les dérives les plus inquiétantes. Elle reconnaît cependant la validité d'accords bilatéraux du bouclier de confidentialité (Privacy Shield).

L'internet a révolutionné le monde informatique ! N'est-il pas temps de retrouver ses qualités d'origine ?

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05/12/2017

La passion pour les dépenses collectives remonte à l'ancien régime !

Le débat n'est pas seulement national ! Il est aussi dans le partage "nouveau" des dépenses communales avec l'intercommunalité !

AQTA, Gemapi, Roland gastine, Annie Audic et Philippe Le Ray.jpg

Avec la compétence GEMAPI, prise en charge par AQTA, il est déjà question du prélèvement d'une taxe nouvelle de 40 euros par habitant...ce qui ne serait pas incongru, puisque notre commune est reconnue comme fortement exposée aux inondations, très mal équipée pour la gestion des eaux pluviales, qui vont directement à la mer.

Aujourd'hui les conséquences financières de la gestion de l'intercommunalité AQTA sur la fiscalité des ménages ne sont ni publiées, ni évaluées globalement. La reprise de compétence, comme le tourisme ou la gestion des zones d'activité, se trouve dans une phase de "démarrage"  avec, bien entendu, des frais supplémentaires et un sureffectif non encore maîtrisé. Le développement de projets collectifs (Gare d'Auray, projet culturel) risque également de peser fortement sur les charges de l'intercommunalité. Au total, la trajectoire financière de l'ensemble Commune+ AQTA semble plutôt "à la hausse".

La création récente d'un comité local "En marche" a pour objectif d'expliquer les réformes en cours au niveau national, mais aussi de faire remonter les informations, les idées et les besoins du niveau local !

Selon la programmation pluriannuelles des finances publiques 2018-2022 les dépenses "seraient ramenées en cinq ans de 54,6% à 50,9% du PIB, ce qui devrait se traduire ici par un "très gros coup de frein" pour le bloc intercommunal. L'effort demandé par le gouvernement aux collectivités locales serait de l'ordre de 1,1 point de PIB...

Voici donc le "paysage financier", qui doit guider nos décisionnaires locaux, notamment dans la préparation du budget 2018.

Dans la perspective des élections municipales de 2020, le projet de fusion entre Saint Pierre et Quiberon est porteur de "productivité". Il permettrait de suspendre tous les projets actuels de construction d'une nouvelle mairie et d'améliorer l'entretien des infrastructures actuelles, ainsi que les services offerts à la population.

En Marche vers la fusion !

 

 

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