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27/01/2018

Déchets en AQTA, quelle solution future ?

La fermeture annoncée de l'incinérateur de Plouharnel oblige à revoir toute la politique actuelle de traitement des déchets dans le périmètre intercommunal !

Plouharnel, incinérateur.jpg

Plus de 20 000 tonnes de déchets sont triés chaque année à Plouharnel, une partie étant acheminée au Sysem de Vannes, bien équipé en tri d'emballage, une partie est traitée en incinération, le reste partant à l'enfouissement...

Selon le Ministère de l'environnement, les traitements prioritaires sont :  la réutilisation, le recyclage et la valorisation de la matière, le compostage, la méthanisation et la préparation de combustibles solides de récupération, l'élimination par stockage.

La réutilisation et le recyclage de la matière ne peuvent être envisagés que sur un périmètre plus grand, avec une coopération avec l'intercommunalité "Golfe du Morbihan Vannes Agglo". Des contrats et une mise en place, longue et coûteuse.

Le compostage, la méthanisation et la préparation de combustibles solides de récupération sont réalisables sur place, mais imposent des investissements considérables et un savoir-faire délicat. Pour l'instant les installations "prototypes" essuient de nombreux incidents et la trajectoire financière est loin d'être fixée.

En amont, le tri "sélectif" actuel doit être entièrement revu (aujourd'hui à 2 ou 3 voies) en privilégiant notamment la séparation du "bio-déchet". Formation et investissement sont obligatoires !

Reste à déterminer la répartition entre enlèvement, traitement individuel et traitement collectif, ainsi que l'incitation financière au comportement éthique.

La comparaison avec les organisations de pays étrangers (notamment le Canada) permettrait de faire de sérieuses économies. Trois années suffiront-elles ?

La localisation des futures installations est "stratégique" !

 

 

 

 

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23/01/2018

2018, deux exercices avant les élections municipales de 2020 !

Demain Saint Pierre Quiberon (l'opposition) met la "pression" !

Demain, SPQ janvier 2018.jpg

D'un côté, des vœux 2018, qui mettent en avant les "jeunes ménages", une ligne directrice "pétillante, enthousiasmante et innovante", des projets de nouvelle Mairie, une publication de mi-mandat, qui devrait  faire sourire les grincheux, bref un avenir "rose et brillant", préparant ainsi l'équipe actuelle à rempiler en 2020 !

De l'autre côté de la table du Conseil, François Dubois dénonce "l'imposture" de la campagne électorale, les "promesses" non tenues, ainsi que la publication d'un bilan "indigeste" à mi-mandat. Jamais le blog de l'opposition n'a tenu ici des propos aussi acérés sur les différences entre promesses et réalisations !

Entre ces deux courants, les habitants de Saint Pierre ne peuvent que constater la dégradation de la situation économique avec quelques fermetures supplémentaires de commerces et surtout l'absence de plus en plus forte de travaux d'entretien relevant de la commune : routes, chemins, signalisation horizontale, accès aux plages, lampadaires, nettoyage des trottoirs... L'animation culturelle, tant vantée, ne réveille plus aujourd'hui qu'un bourg déserté par de nombreux habitants. Et signe des temps, de nombreux citoyens de Saint Pierre se retrouvent désormais dans les surfaces alimentaires de Quiberon !

L'effet "bling-bling" contre la dure réalité de la vie de tous les jours !

 

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17/01/2018

Quiberon, l'avant-projet des voeux, révélé par la Presse !

Criée, cinéma, les points forts, casino, emprunts toxiques, Goviro les points faibles !

Roland Le Guennec et Bernard Hilliet.jpg

Au fond l'action municipale d'aujourd'hui est "semi-régalienne", car les projets municipaux, très nombreux, n'offrent pas de résultats "à court terme", notamment dans le domaine immobilier, privé ou social. Comme à Saint Pierre, les délais de réalisation paralysent finalement l'action municipale lors d'un premier mandat.

La "communication" demeure le seul levier, même si l'on mélange ici un "gisement d'emplois" réel (la criée) et une activité tertiaire "municipalisée" (le cinéma), sans d'ailleurs révéler la "rentabilité" exacte de chaque opération pour la commune ! N'oublions pas non plus le caractère "fluctuant" de ces opérations et dont les exercices peuvent être très différents d'une année à l'autre !

Par contre l'irrationnel subsiste dans la gestion calamiteuse des emprunts toxiques et l'option prise de ne pas choisir le soutien des pouvoirs publics. De même, en bas de cycle dans l'activité économique, plusieurs pôles souffrent et perdurent dans les pertes (piscine, casino, camps de camping, aérodrome). La "baguette magique" de l'équipe n'a donc pas encore tout donné et les solutions en vue ne sont pas toujours crédibles !

La priorité donnée à l'immobilier ne règle pas la question de la création d'emplois à l'année sur la presqu'île, emplois attractifs à plein temps...la grande distribution, elle, même si elle doit être encouragée, n'offre que des emplois à temps partiel...Or l'attractivité des créations d'entreprise relève aujourd'hui de plus en plus d'éléments "extérieurs" : réseau de communication par fibre, réseau routier d'accès à la presqu'île, infrastructures favorables (espace, zone d'activité, prix du foncier...). Avec l'intercommunalité, les équipes municipales perdent la main au profit de décisionnaires "lointains" !

 Enfin, le PLU, réforme encensée et encouragée par tous les candidats, se révèle finalement un piège redoutable dans son application... ce qui suscite à Saint Pierre comme à Quiberon des craintes dans toute la population propriétaire et des reculs dans les définitions initiales... la vente de terrains municipaux ne doit pas être le seul ressort de l'action municipale, comme dans la promotion immobilière, car dans ces opérations "l'intérêt général" doit être premier !

Il reste ici à Quiberon de grandes questions non encore résolues : l'utilisation du vélo et des circulations douces pour les piétons, l'urbanisme archaïque du quartier de la gare et le maintien d'une gare, qui coupe en deux la partie Nord de Quiberon, l'absence criante de places de parking, notamment en période d'été, la permanence d'un outil commercial en hiver...

 Etonnant quand même ce silence sur les projets de fusion des deux communes de la presqu'île !

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