04/01/2012
La cacophonie du "solaire" ?
L'irruption de l'Etat dans la gestion des entreprises : quand tout va mal ?
Le développement "irrationnel" du solaire depuis 5 ans vient de la fixation "hors marché" du prix de rachat de l'énergie électrique produite par EDF et de l'imputation sur la facture de l'usager EDF d'une partie du coût de ce rachat. Un exemple d'une "gestion administrative" aberrante, qui ressemble étonnament à celle de la santé en France. Non seulement on présente au candidat "solaire" une opération à coût nul, mais souvent "bénéficiaire". En tête de cette escroquerie EDF Energies nouvelles, qui ne peut pas dire qu'elle ne connaît pas toutes les ficelles de cette filière...
Côté industriel, Photowatt, entreprise française en redressement judiciaire, depuis le 8 novembre 2011 ! C'est dire que sans repreneur valable, l'entreprise se dirige vers la liquidation judiciaire. En général le mandataire optimise sa mission en désossant le plus rapidement possible les actifs de l'entreprise. Six mois, durée de la première période d'observation, qui rend une gestion courante quasiment impossible...
Bosch, de son côté, cherche la reconversion de son outil industriel dans la région lyonnaise pour éviter le licenciement d'une partie de son personnel. Dans la tradition allemande l'entreprise vise la qualité avec une garantie de 20 ans.
La Chine joue les trouble-fête en produisant des panneaux à des prix imbattables... scénario habituel en Europe, où l'arme des droits de douane n'est pas utilisée au nom du libre-échange et de la réprocité...
Que l'Etat s'investisse dans "l'oxygénation" des entreprises françaises, qui ont été mises au tapis par son intervention dans la fixation du prix de rachat, est encore un non-sens économique au sens libéral et une utilisation aberrante de l'impôt dans des activités de marché.
Revenons aux missions régaliennes de l'Etat, qui consistent à créer les conditions d'un marché libre et économiquement rentable pour les entreprises de ce secteur en protégeant éventuellement ses frontières de l'intrusion déloyale d'un Etat fort connu !
L'émir de kerhostin, 15 tartes minimum !
Le "pipeau" de notre écrivain local et véritable imposteur : les "sources" sont mal choisies !
Choisir le Figaro et un site "toute l'europe" pour envoyer 3 tartes et bâtir un blog "les idées reçues", c'est prendre l'ADSL pour la "Fibre optique"...
Quand on veut comparer les durées de travail dans un pays on prend les durées annuelles et aujourd'hui, peut-être, la durée de vie au travail.Dans ce match avec l'Allemagne la France ne tient pas la route...
Pour faire simple, il est interessant de comparer les évolutions de la durée annuelle du travail en France : 1950 = 1952 heures, 1974 = 1763, 1982 = 1615, 1998 = 1532, 2006 = 1451, soit une baisse de 26 %... A remarquer : le mythe "du partage du travail" se situe entre 1974 et 1982... c'est clair, non ?
En sus, et pour être significatif, la perte de compétitivité de la France se mesure à son déficit commercial. Pour éviter d'envoyer à nouveau trois tartes sur l'émir de Kerhostin, ce déficit commercial ne sera pas comparé à l'excédent commercial de l'Allemagne... en millions d'euros
2002 = + 3.548, 2003 = - 231, 2004 = - 5.379, 2005 = -24.213, 2006 = -29.928, 2007 = - 42.494, 2008 = - 56.221, 2009 = - 44.813, 2010 = - 51.528
Au moment des grands choix, les informations statistiques précises s'imposent, même à Kerhostin ! Restons spécialisés dans son domaine (les polars fantaisistes) et les vaches seront bien gardées...
03/01/2012
13 mai 1981
Les "grandes réformes sont simples" ! La "pré-campagne de 2012" ressemble à celle de 1981...
Même si l'on ne peut tout partager avec Serge Dassault, le bon sens, replacé dans le contexte historique des trente dernières années politiques est une vertu, qui devrait s'imposer à tous les candidats de l'élection présidentielle. Celui avant tout d'un chef d'entreprise, dont le père, malgré la dernière guerre mondiale et ses difficultés, a démontré ses capacités à créer une entreprise "mondiale" de pointe !
Aujourd'hui l'enjeu reste le même : effacer les "pseudo-réformes" de la Gauche, qui ont enfoncé le Pays dans la misère !
la réduction de la durée du travail dans une économie "ouverte",
l'augmentation des dépenses publiques sans augmenter l'impôt,
un droit du travail "le plus compliqué du monde", qui a perdu son ressort fondamental, "encourager le travail",
un impôt sur le capital "stupide", qui a fait partir les meilleurs entrepreneurs et fait le bonheur de la Belgique et de la Suisse,
un système de santé, financé par les seuls salariés et entreprises de notre pays, mais qui soigne tous les français et étrangers...
Bref, il nous faut choisir un candidat, qui soit armé pour dire "non" à toutes les bêtises entendues aujourd'hui ! Existe-t-il ?