29/01/2011
Non, à Saint Pierre, Oui, à Quiberon
Presqu'île, l'éloignement des hôpitaux préoccupe
Ouest France du 29 janvier 2011
À Quiberon, la distance par rapport aux hôpitaux, comme celui d'Auray (photo), préoccupe certaines personnes âgées qui préfèrent s'en rapprocher.
Pour certaines personnes âgées, être éloigné d'un hôpital fait peur. À Quiberon par exemple, il semble que certaines personnes préfèrent quitter la commune pour se rapprocher des hôpitaux d'Auray ou de Vannes. « Actuellement, il est vrai que des personnes âgées partent vers la ville car elles estiment qu'il n'y a pas suffisamment de services sur la presqu'île. Il faut dire que nous sommes isolés, la spécificité de la presqu'île n'est pas prise en compte. Quiberon et les îles sont des lieux agréables, mais avec l'âge, certains préfèrent partir », regrette Jean-Michel Belz, le maire de Quiberon.
Pour faire face à la demande, la ville de Quiberon envisage de construire une maison de la santé. « Cela doit se faire le plus tôt possible, en accord avec les professions médicales et paramédicales. Plusieurs réunions ont été organisées à ce sujet », explique Jean-Michel Belz.
La commune voisine de Saint-Pierre-Quiberon ne connaîtrait pas encore ce phénomène. Néanmoins, une certaine crainte est palpable. « Il est vrai que l'éloignement des hôpitaux est dans l'esprit des gens, souligne l'édile de Saint-Pierre, Geneviève Marchand. Il vaut mieux être bien portant que malade ! Mais il faut aussi souligner que nous avons de bons services de secours. »
Sur les 2 300 habitants de Saint-Pierre-Quiberon, près de 750 ont plus de 65 ans. Lors du dernier conseil municipal, la question de l'implantation d'une maison de retraite s'est posée. La majorité a répondu qu'il n'y avait aucun terrain communal disponible pour un tel projet.
G.R.
Les dépenses "improductives" !
Pour le moment, pas de terrain pour une maison de retraite
Ouest France du 29 janvier 2011
Jeudi soir, 27 janvier 2011, en conseil municipal, on est revenu sur la mise en fonctionnement du futur office de tourisme, on a évoqué le budget qui sera voté en mars et la minorité s'est interrogé sur la possibilité de construire une maison de retraite ou de repos dans la commune.
Une maison de retraite dans la commune ?
La réponse de la majorité a été qu'il n'y avait, dans l'actuel Pos aucun terrain communal disponible pour un tel projet. Qu'une évolution dans ce sens était espérée dans le Plu à venir. En ce qui concerne le bâtiment de l'ancien Celtic et des terrains autour, il a été rappelé que le choix avait été fait d'y implanter la future mairie et d'y construire à côté des logements locatifs.
Convention d'objectifs et subvention à l'office de tourisme
Il a été voté à l'unanimité une subvention de 20 000 € pour permettre à l'office de tourisme de commencer à fonctionner début mars, alors que son budget de fonctionnement annuel ne sera voté qu'en mars. Une convention d'objectifs et de moyens a aussi été votée pour déterminer les missions de l'office : accueil et information du public, promotion de la commune, développement touristique et animation. Le maire a confirmé que le 20 janvier, Saint-Pierre avait officiellement retrouvé son appellation de « commune touristique ».
Santé financière solide
François Dubois, adjoint aux finances, a présenté un premier bilan, non définitif de l'année 2010 et a évoqué l'orientation pour 2011. Alors qu'il est difficile de se prononcer sur une éventuelle reprise économique, les chiffres des ressources en terme de taxes et droits sont annoncés avec au mieux une stabilisation mais parfois aussi avec des baisses, la modération restant toutefois de mise dans l'évolution des tarifs communaux.
L'inquiétude viendrait plutôt des dotations de l'Etat, qui, quand elles ne se réduisent pas, se retrouvent souvent gelées. Néanmoins, les comptes administratifs 2010 mettent en avant un endettement de la commune contrôlé et donc des perspectives ouvertes grâce à un autofinancement important. Les dettes de Saint-Pierre, tous budgets confondus s'élèvent à un peu moins de 3,5 millions.
28/01/2011
La rando ?
Randonnée en pays d'Auray, en manque de guides
Télégramme de Brest du 28 janvier 2011
Face à une demande de plus en plus forte du public, les professionnels du tourisme manquent de supports de communication sur les circuits de randonnée. Notamment à l'échelle du pays d'Auray.
«Les circuits de randonnée, à pied ou à vélo, représentent la première demande sur les loisirs, que ce soit au guichet, par mail ou par téléphone. Aujourd'hui, c'est 9% de l'information globale à l'année», assène Virginie Morgant, chargée de la promotion et de la communication à l'office de tourisme d'Auray Communauté. La rando intéresse beaucoup les vacanciers, «mais aussi les résidants à l'année»: «Les demandes concernent aussi bien le circuit d'une heure, à faire en famille, que la randonnée à la journée de 10 à 12km».
Éditions épuisées
Et pourtant, les professionnels manquent de supports de communication. «Il n'existe plus aucun guide qui rassemble les randonnées à l'échelle du pays.» Les guides de balades «Au coeur du pays d'Auray» et «En terre de Mégalithes», édités en 2004 par le Syndicat mixte du pays d'Auray, sont épuisés. Le guide «Détour d'Art», qui propose des circuits de découverte des chapelles de l'arrière-pays, visait, entre autres, à pallier ce manque. Le topo-guide «Tour du golfe», édité par le Département, constitue une référence en la matière mais il ne couvre qu'une petite partie du pays d'Auray (LeBono, Pluneret, Auray, Crac'h, Locmariaquer).
Trop cher
Lors du débat d'orientation 2010, les élus du pays d'Auray n'ont pas retenu la création d'un poste d'animation et de promotion de la randonnée, dans le cadre de la labellisation «Pays touristique». Trop cher, pas prioritaire. «Depuis, nous avons recensé tous les circuits existants. Cela représente 445km de chemins, sans compter les îles. Tout est sur informatique, mais on n'a pas le budget pour éditer», explique Kristell Jamme, directrice du Pays d'Auray. L'idée serait désormais de se tourner vers les offices de tourisme du secteur. «Ce sont eux les professionnels. Ils ont les moyens et les personnes compétentes pour mettre en place des circuits thématiques, mais aussi pour développer les nouveaux supports numériques (téléphones portable, Internet), qui évitent de consommer trop de papier».
«Volonté politique»
Une réunion de travail, à l'initiative du Pays d'Auray, devrait rassembler dans les semaines qui viennent les représentants des offices concernés. En attendant, les communes éditent des fiches balades, permettant notamment de mettre en valeur le petit patrimoine bâti (croix, fontaines). Pluneret propose quatre nouveaux circuits, avec l'aide du conseil général, alors que Camors s'appuie pour sa part sur le Syndicat de la vallée du Blavet. Dans les offices de tourisme, on se débrouille comme on peut pour se procurer les précieux sésames. Et on les distribue au compte-gouttes, en fonction du budget photocopie. «Le problème, c'est que la randonnée demande du tempset de l'argent, confie un professionnel. Il faut des gens pour entretenir et baliser les circuits et des budgets pour les éditer. Et il n'y a pas toujours de volonté politique».
Mathieu Pélicart