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08/05/2010

De l'eau, de la bonne eau...

Les ostréiculteurs manifestent devant Ifremer
Ouest France du 8 mai 2010

Le comité de survie de l'ostréiculture reproche au laboratoire de référence microbiologique sa lenteur.

Soixante-dix ostréiculteurs se sont regroupés hier devant Ifremer à La Trinité pour protester contre « les lenteurs de la recherche qui nous pénalisent trop. Certaines entreprises sont fermées depuis plus de 3 semaines. Ce n'est pas supportable ! »

Rappelons que la présence d'une toxine amnésiante dans la rivière d'Auray et la petite mer de Gâvres a rendu les coquillages impropres à la consommation. Dans un échange houleux avec la responsable du laboratoire Ifremer, les ostréiculteurs n'ont pas été rassurés. « La toxine est en voie de résorption. Si cela se confirme, on pourra rouvrir. Le problème est que nous avons des craintes sur l'apparition du dinophysis, qui est une algue toxique. Nous craignons de passer d'une toxine à une autre », prédisait Anne Grouhel.

Interdictions maintenues

En effet, si un communiqué de la préfecture annonçait hier « une amélioration de la densité des cellules de pseudo-nitzschia dans l'eau », le même communiqué révélait « la présence d'une nouvelle toxine lipophile (DSP +) ». Cette toxine a la particularité de rendre impropre à la consommation les coquillages qui l'accumulent.

En conséquence, « la pêche, le ramassage, la commercialisation et la mise à la consommation de tous les coquillages » demeurent interdits dans les zones : coureaux de Groix et Belle-île, Mor Braz, Ile de Groix, Belle-île, Ile de Houat, Ile de Hoëdic, la Laïta, bande côtière entre la Laïta et Port-Louis, côte entre la rade de Port-Louis et la rivière d'Etel, la Petite Mer de Gâvres, la rivière d'Etel, côtes de Saint-Pierre Quiberon et Quiberon, côte sauvage de Quiberon, baie de Quiberon, rivière de Crac'h, rivière de Saint-Philibert, anse de Locmariaquer, rivière d'Auray et anse de Baden.

Renseignements sur le régime de pêche, contactez le service des activités environnementales de la mer et du littoral du département au 02 97 63 40 95.

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07/05/2010

Communauté "d'intérêts" ou fusion ?

Cinq offices de tourisme font la promotion de la baie et des îles
Ouest france du 7 mai 2010
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Les représentants des cinq offices de tourisme qui ont fondé la Baie de Quiberon et des îles.


C'est sous le nom de Groupement de promotion de la baie de Quiberon et des îles que les offices de tourisme de Belle-Ile, Quiberon, Plouharnel, Carnac, La Trinité-sur-Mer se regroupent en association. Ils viennent de décider d'unir leurs forces pour faire la promotion de la baie de Quiberon.

Les cinq offices de tourisme vont travailler ensemble au service du développement touristique et économique de la baie de Quiberon et des îles. « Nous sommes cinq, mais les statuts de l'association restent ouverts. Si d'autres offices de tourisme veulent se joindre à nous, ils le peuvent », confie François Beaulier, président de l'association et de l'office de tourisme de Plouharnel. La commune de Saint-Pierre-Quiberon envisage de rejoindre l'association dès qu'elle aura créé son office de tourisme.
Passerelle vers les îles

Les membres fondateurs ont choisi Baie de Quiberon car le nom est porteur. « Nous appartenons au club privilégié des plus belles baies du monde », rappelle le Bellilois Serge Albaniac. Le nom de l'association correspond au territoire. « C'est une décision collégiale », ajoute Michel Derouen, président de l'office de tourisme de Belle-Ile.

Le rapprochement avec les îles s'est fait naturellement. « Une passerelle entre la baie et les îles existe déjà », approuve Michel Derouen. Les touristes, qui viennent dans la presqu'île de Quiberon, aiment bien faire un détour par les îles pendant leur séjour.

Ce groupement va permettre une mutualisation des moyens en termes de communication et de promotion. L'association sera présente aux salons grand public. La création d'un site internet est envisagée. « Sur ce portail qui s'ouvrira sur la baie de Quiberon des liens redirigeront les visiteurs sur les sites des offices de tourisme », annonce François Beaulier.

Chaque structure va apporter une contribution financière solidaire. Une représentation égalitaire de chacune d'elle, donne à ce Groupement une dynamique et une dimension collective forte dans un paysage touristique en pleine évolution.

La première opération de l'association va être la participation au Morbihan Tour à Besançon. Les cinq offices de tourisme seront représentés. Ce forum présente chaque année à 35 000 visiteurs toute la richesse et la diversité du territoire.

Le bureau : François Beaulier, président ; Claudine Gontard, vice-présidente ; Patrick Abdelouahed, secrétaire ; Michel Derouen, trésorier ; Michel Bagard, trésorier adjoint.

Dominique EMERAUD.

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Le fait du "Prince" contesté ?

Les FAI défendent leur TVA réduite sur le triple play
01net le 06/05/2010 à 18h05
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Craignant de ne plus pouvoir appliquer une TVA de 5,5 % sur 50 % de leur chiffre d'affaires, après une mise en demeure de Bruxelles, ils brandissent le risque d'une augmentation des prix.
Guillaume Deleurence


Le prix de l'abonnement au haut-débit va-t-il augmenter ? Aujourd'hui, la question se pose. Les fournisseurs d'accès à Internet n'hésitent plus, en tout cas, à l'évoquer comme une possibilité, si la TVA réduite dont ils bénéficient aujourd'hui devait être remise en cause. Une taxe de 5,5 % est, depuis 2007, appliquée à 50 % de leur chiffre d'affaires sur les offres triple play (Internet, téléphonie, télévision), en contrepartie de la participation au financement de l'audiovisuel.
Dans un communiqué, la Fédération française des télécoms (FFT, qui regroupe entre autres Numericable, SFR, France Télécom), Free et deux représentants d'ayants droit, la SACD et le Sevad (1) s'inquiètent publiquement d'une mise en demeure de la Commission européenne, envoyée à la France, et qui pourrait remettre en cause la TVA réduite sur le triple play.

Selon La Tribune, la Commission a en effet écrit au gouvernement français pour expliquer en quoi cette TVA réduite, réservée aux services audiovisuels, viole 7 articles de la directive européenne. La directive exige par exemple que deux taux de TVA soient appliqués si deux prestations distinctes sont fournies. Si Paris ne se montre pas convaincant, la TVA réduite pourrait donc être annulée pour les FAI. Un manque à gagner qui atteindrait 200 millions d'euros, selon la FFT.

Le financement de la carte musique jeune
« Cette remise en cause d'une politique fiscale qui a largement contribué au succès du haut-débit en France serait d'autant plus dangereuse et infondée qu'en alourdissant les coûts de plusieurs centaines de millions d'euros par an pour les opérateurs Internet, elle pourrait avoir pour conséquence, soit une hausse du prix de l'abonnement payé par le consommateur, soit une révision à la baisse des investissements et du déploiement des réseaux très haut débit fixe et mobile, on pourrait craindre aussi une combinaison des deux effets », préviennent les signataires.

Les fournisseurs d'accès et les ayants droit en appellent au gouvernement pour défendre la politique fiscale actuellement en place. Au passage, ils lui redemandent aussi de clarifier sa position sur une modification de l'assiette de cette même TVA réduite dans le but de financer la carte musique jeune, attendue d'ici au 21 juin prochain. Cette idée leur apparaît « inconséquente à l'heure où la Commission européenne s'interroge légitimement sur la compatibilité de ce taux réduit avec le droit européen ».

La FFT, Free et leurs partenaires attendent aussi du gouvernement qu'il revoie le projet de décret sur les services de médias audiovisuels à la demande (SMAD). Ils espèrent que la participation de ces derniers au financement de la création audiovisuelle et cinématographique sera progressive, histoire de tenir compte de l'économie encore faible du secteur de la VOD (82 millions d'euros de chiffre d'affaires e 2009).

Pour eux, ce projet de décret, qui a fait l'objet d'une consultation publique de la part du ministère de la Culture, « ne saurait constituer (...) une réponse à la hauteur de l'enjeu crucial du développement des offres légales sur les réseaux numériques », considérées comme un moyen de faire baisser le téléchargement illégal.

(1) La Société des auteurs et compositeurs dramatiques et le Syndicat des éditeurs de vidéo à la demande.

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