16/05/2010
Qu'est-ce que "l'implication" ?
Médiathèque, le directeur départemental en visite
Télégramme de Brest du 16 mai 2010
Mercredi matin, Laurent Ronsin-Ménérat, directeur de la médiathèque départementale est venu à la rencontre de Catherine Dekeyne, la responsable de la médiathèque de la commune, d'Éric Guillemette, adjoint et vice-président de la commission «Jeunesse, culture, écoles, associations» et des bénévoles, afin de faire un premier bilan après un mois d'activité.
De Victor Hugo aux jeux vidéos
Lors de l'élaboration du projet de la médiathèque, la commission avait pris contact avec Laurent Ronsin-Ménérat pour avoir des conseils. Le directeur départemental, qui a suivi de près cette réalisation, est très satisfait du résultat: «Les bibliothèques comme il y a vingt ans sont condamnées à être désertées, insiste Laurent Ronsin-Ménérat. Il faut en faire des lieux de rencontres, d'écoute, de vie. Il ne faut pas avoir peur de faire cohabiter Victor Hugo avec une console de jeux vidéo...». L'équipe de la médiathèque départementale va prendre comme exemple ce qui a été réalisé pour présenter à d'autres communes ce qu'il est possible de faire. En effet, depuis un mois, les anciens adhérents ont repris leur carte, et déjà trente nouveaux se sont inscrits alors que la saison n'a pas encore commencé! «Cette réussite vient également du fait de l'implication des bénévoles et de Catherine Dekeyne, ajoute le directeur. Le responsable a toujours été intéressé pour animer le lieu. Le travail a changé. Il faut être beaucoup plus près des lecteurs et des utilisateurs. Le rôle du bibliothécaire qui ne quitte pas son siège est terminé».
Internet, mon amour ?
Les Echos du 14-15 mai 2010
« Le Télégramme » a pris dès 1996 le virage Internet. Son siteWeb, alimenté par une petite équipe dédiée, renforcée par
une vingtaine de journalistes formés à la vidéo, enregistre 2,2 millions de visites chaque mois. Un succès jugé aujourd’hui
dangereux pour les éditions papier. « On envisage de retirer de la consultation gratuite les informations locales », confie Hubert
Coudurier.
14/05/2010
Saint Pierre et la "Cour des Comptes"
L'éducation nationale face à l'objectif de la réussite de tous les élèves
Cour des Comptes
Mai 2010
Au sein de l’éducation nationale, la répartition des moyens affectés à l’enseignement scolaire est fondée, non sur des coûts exprimés en euros,
mais sur des besoins exprimés en postes d’enseignants et en heures d’enseignement, qui constituent l’unité de compte du ministère, parfois
appelée « euro éducatif ».
Il n’est dès lors pas étonnant que le coût des politiques éducatives soit exprimé en postes ou en heures, et non en euros. De même, dans la
gestion quotidienne, les services déconcentrés (rectorats et inspections d’académie) et les chefs d’établissement ne raisonnent pas en euros, mais en postes et en heures.