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17/01/2018

Quiberon, l'avant-projet des voeux, révélé par la Presse !

Criée, cinéma, les points forts, casino, emprunts toxiques, Goviro les points faibles !

Roland Le Guennec et Bernard Hilliet.jpg

Au fond l'action municipale d'aujourd'hui est "semi-régalienne", car les projets municipaux, très nombreux, n'offrent pas de résultats "à court terme", notamment dans le domaine immobilier, privé ou social. Comme à Saint Pierre, les délais de réalisation paralysent finalement l'action municipale lors d'un premier mandat.

La "communication" demeure le seul levier, même si l'on mélange ici un "gisement d'emplois" réel (la criée) et une activité tertiaire "municipalisée" (le cinéma), sans d'ailleurs révéler la "rentabilité" exacte de chaque opération pour la commune ! N'oublions pas non plus le caractère "fluctuant" de ces opérations et dont les exercices peuvent être très différents d'une année à l'autre !

Par contre l'irrationnel subsiste dans la gestion calamiteuse des emprunts toxiques et l'option prise de ne pas choisir le soutien des pouvoirs publics. De même, en bas de cycle dans l'activité économique, plusieurs pôles souffrent et perdurent dans les pertes (piscine, casino, camps de camping, aérodrome). La "baguette magique" de l'équipe n'a donc pas encore tout donné et les solutions en vue ne sont pas toujours crédibles !

La priorité donnée à l'immobilier ne règle pas la question de la création d'emplois à l'année sur la presqu'île, emplois attractifs à plein temps...la grande distribution, elle, même si elle doit être encouragée, n'offre que des emplois à temps partiel...Or l'attractivité des créations d'entreprise relève aujourd'hui de plus en plus d'éléments "extérieurs" : réseau de communication par fibre, réseau routier d'accès à la presqu'île, infrastructures favorables (espace, zone d'activité, prix du foncier...). Avec l'intercommunalité, les équipes municipales perdent la main au profit de décisionnaires "lointains" !

 Enfin, le PLU, réforme encensée et encouragée par tous les candidats, se révèle finalement un piège redoutable dans son application... ce qui suscite à Saint Pierre comme à Quiberon des craintes dans toute la population propriétaire et des reculs dans les définitions initiales... la vente de terrains municipaux ne doit pas être le seul ressort de l'action municipale, comme dans la promotion immobilière, car dans ces opérations "l'intérêt général" doit être premier !

Il reste ici à Quiberon de grandes questions non encore résolues : l'utilisation du vélo et des circulations douces pour les piétons, l'urbanisme archaïque du quartier de la gare et le maintien d'une gare, qui coupe en deux la partie Nord de Quiberon, l'absence criante de places de parking, notamment en période d'été, la permanence d'un outil commercial en hiver...

 Etonnant quand même ce silence sur les projets de fusion des deux communes de la presqu'île !


Quiberon, les grands projets pour 2018

Télégramme du 13 janvier 2018

 Roland Le Guennec et Bernard Hilliet.jpg

Roland Le Guennec, 1er adjoint et Bernard Hilliet, maire de Quiberon.

Quels sont les grands projets pour Quiberon en 2018 ? Qu'est ce qui va bouger ? Comment ? Éléments de réponse avec le maire, Bernard Hilliet et son premier adjoint, Roland Le Guennec.

Pour clore 2017, un point positif et un point négatif ?

Coté négatif, je dirais le retard pris dans notre projet de requalification du camping du Goviro. Nous souhaitons toujours un repreneur pour monter en gamme mais nous allons peut-être devoir relancer un appel d'offres. Coté positif je citerai les très beaux résultats 2017 qui font suite à ceux de 2016 pour deux entités de la Ville, sa criée (+55 % sur 4 ans, un pilier de notre économie locale) et son cinéma (+ de 36.000 spectateurs en 2017, des invités prestigieux, un pôle d'attractivité culturel majeur). »

À quoi ressemblera le budget 2018 ?

Il sera malheureusement à l'image de celui de 2017 : contraint. Avec des dotations d'État en baisse, des revenus du Casino itou, 800.000 € juste d'intérêts versés pour notre emprunt toxique et la volonté de ne pas augmenter les impôts, il nous faut trouver des solutions.

Quels sont vos projets sur le plan urbanistique ?

Ils sont nombreux et variés. Pour pouvoir les réaliser au mieux nous allons commencer par réviser le Plan local d'urbanisme pour avoir une meilleure maîtrise sur les futurs bâtiments. Nous allons limiter la hauteur de ceux ci, éditer des règles moins permissives. Autre modification du Plu en entrée de ville, nous allons permettre aux grandes surfaces existantes d'agrandir leurs parkings de part et leurs surfaces d'environ 300 m². Ces commerces souffrent à ce jour de la concurrence de ceux des communes voisines et il nous faut soutenir le commerce local.

Et côté logement ?

En 2018 encore seront actés la construction de 18 logements locatifs social, 31 logements en accession maîtrisée (à destination des primo-accédants) et 37 logements libres. Nous allons raser les HLM du haut de la rue de la Lande et reconstruire, pour les habitants actuels, des logements moins haut et plus qualitatif. Sans oublier les 30 logements de la rue de Kermorvan. C'est en 2018 aussi que la Résidence Senior va se concrétiser sur un terrain de 5.000 m² en centre-ville. 24 logements supplémentaires y seront associés. La vente de ce terrain municipal va rapporter 3,7 m d'€ à la Ville, une mine qui va nous servir à développer les autres projets pour tenir nos promesses de campagnes : maintenir les jeunes familles à Quiberon et redynamiser notre économie.

Compléments

Quelles avancées pour le quartier de Port-Maria ?

Nous travaillons sur le réaménagement de ce quartier depuis 2 ans avec tous les acteurs locaux. En juillet, la Région nous dira ce qu'elle fait de la Gare Maritime. Travaux ? Déplacement ? Nous aurons ainsi une vision globale et nous passerons à l'action.

 

Vous avez parlé de mettre la politique sportive en avant ?

Et ce sera le cas. En 2018 nous lançons la réhabilitation du gymnase qui en a grand besoin, nous débutons en septembre la construction du terrain multi-activités au Stade (l'occasion du premier coup de pioche de la coulée verte centre ville-Port Haliguen), nous renouvellerons la Délégation de service publique (DSP) de la piscine en veillant à l'optimisation du lieu et à la construction d'un espace fitness attenant. Enfin, nous renouvellerons la DSP des tennis de Quiberon et veillerons à une bonne gestion.

 

Et concernant la mairie ?

Un travail important est en cours. Nous ne nous attendions pas à trouver une mairie en aussi mauvais état. Ce sujet s'est imposé à nous. Un bureau d'études travaille sur le sujet. Les Quiberonnais seront associés à toutes nos réflexions.

 

Un dernier thème porteur pour 2018 ?

Et bien, nous sommes très optimistes quand au classement de notre Côte Sauvage comme Grand Site de France. Ce serait une formidable reconnaissance de notre fabuleux territoire. Il faut savoir que ce label est rare avec un seul site en Bretagne, La Pointe du Raz. Ce serait aussi une manière de définitivement sanctuariser ce lieu.

© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/morbihan/quiberon/2018-les-grands-projets-pour-quiberon-13-01-2018-11811687.php#F3Rld7qKtghvJ6pH.99

Aménagement à Quiberon, 1,4 kilomètre de coulée verte

Télégramme du 9 janvier 2018  

Lors du dernier conseil municipal (décembre 2017), alors que les élus présentaient leur projet de résidence seniors, ils avaient également rappelé, photos à l'appui, que ce projet allait s'intégrer au coeur d'une vaste liaison verte allant du centre-ville (rue de Lille) vers l'est de la commune, soit le vieux port de Port-Haliguen. Ce projet avait déjà été évoqué et présenté en conseil en octobre 2016 puisqu'il devait à l'époque s'inscrire dans le Contrat d'attractivité touristique (mis en place par le Département pour aider les communes à rendre leur centre-ville plus attractifs).

Faciliter les déplacements doux

Un avant-projet a donc été présenté lors du dernier conseil avec photos des sites concernés et dessins de leurs aménagements. L'idée générale est de faciliter les déplacements doux entre le centre ville et le quartier de Port Haliguen dont le port de plaisance est déjà en pleine restructuration. Ainsi, habitants et touristes seraient invités à se déplacer sur cette zone à pied ou à vélo, dans un environnement qualitatif tout en introduisant une trame verte dans un milieu urbanisé.

Le long de lieux en pleine restructuration

Le long de cette coulée verte, les projets de réaménagement sont multiples, sur un territoire qui a vu peu d'évolutions ces dernières années. Une résidence seniors va voir le jour dans les prochaines années et de vastes aménagements sportifs vont être installés près du stade de foot sans oublier les travaux en cours à Port-Haliguen.

 

© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/morbihan/quiberon/amenagement-1-4-km-de-coulee-verte-09-01-2018-11806615.php#lBy3SsoLBXJRGgjR.99

Cette nouvelle taxe inondation que les communes vont instaurer

valeursactuelles.com du 15 janvier 2018

Impôts

Alors que le gouvernement martèle à cors et à cris qu'il veut faire baisser les impôts, une nouvelle taxe censée financer les travaux de lutte contre les inondations vient d'entrer en vigueur.

Jusqu'à 40 euros par personne et par an : c'est le montant de la nouvelle “taxe inondations”, votée en 2014 sous Hollande qui est entrer en vigueur au 1er janvier, rapporte Le Parisien. Baptisée « Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations » ou Gemapi, elle doit permettre aux agglomérations de prendre en charge les aménagements liés aux crues (digues, entretien des berges, etc.). Jusqu'en 2014, la construction de ces infrastructures dépendait de l'Etat. Mais dans la plus pure tradition française, il a décidé, il y a quatre ans, de transférer la charge de la prévention des inondations au élus locaux, sans bien sûr leur donner de crédits supplémentaires. Pour compenser, les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) ont obtenu le droit de créer la nouvelle taxe, à condition de s'en servir pour engager des travaux. 200 ont déjà mis en place ce prélèvement, et les autres devraient suivre le mouvement avant la fion de l'année. Les montants varient selon les régions : dans le Nord, autour de Dunkerque, elle est comprise entre 14 et 17 euros par habitant chaque année ; à la Grande-Motte, dans l'Hérault, le montant est de 5,90 euros, etc.

 

Au moment où le gouvernement martèle qu'il vaut faire baisser les impôts et rendre du pouvoir d'achat, cette nouvelle taxe est vivement critiquée dans les rangs de l'opposition. De nombreux élus LR s'insurgent en effet d'une taxe qui permet aux EPCI de prélever plus d'argent sur les contribuables, sans forcément définir quels sont les projets qui seront financés. « Alors qu'il faut justifier de travaux précis liés au risque d'inondations pour voter la taxe, certaines intercommunalités ne s'embarrassent pas, s'inquiète dans Le Parisien André Flajolet, vice président de l'association des maires de France. Elles l'ont mise en place pour financer je ne sais quel projet. » À celà s'ajoute le mode de prélèvement de cette taxe : il s'agit d'un montant par habitant, ce qui signifie qu'une famille nombreuses aux revenus faibles devra régler plus qu'un célibataire riche. « Ce nouvel impôt n'est ni social, ni juste », se désole encore André Flajolet.

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