30/04/2014
Do you speak english ?
La saison touristique 2013 est favorable aux "campings classés"...
L'INSEE constate une "montée en gamme" des modes d'hébergement ! Le "parc à vaches" est délaissé au profit d'installations modernes et soignées. Même phénomène dans l'hôtellerie, où la notion de luxe minimum détrône les constructions standardisées des années 80 !
2013 est marquée par un saison d'été remarquable en Bretagne, deux mois de beau temps sans nuage...Le reste de l'année est maussade...
La clientèle dite "traditionnelle" n'est-elle pas en train de se rétrécir au profit de solutions d'échanges entre particuliers ?
Partir à l'autre bout de la méditerranée, c'est tout de même plus pimpant, que le petit bout de terre bretonne avec ses ronchons !
Le gaz, le mauvais cheval ?
La "transition énergétique", une belle mascarade entre nucléaire et éolien, rabote les marges de manœuvre du "Gaz" !
GDF-SUEZ est en train d'avaler des couleuvres ! Baisse de 27% du chiffre d'affaires du gaz en France en début 2014, pour cause de temps clément !
Les clients du gaz s'en vont, vers le bois, l'électricité (qui est souvent moins cher). Ils économisent de plus en plus à travers la construction moderne (BBC), l'isolation et les dispositifs d'économie thermique... résultat, une hémorragie de chiffre, pour l'ancien monopole du gaz, qui ne sait plus quoi faire !
Cette industrie (ou commerce) est fondée sur l'investissement "fixe" en tuyaux, plus que sur le fluide, le gaz, de provenances multiples. Les prix sont donc indexés indirectement sur les contrats à long terme, donnant un semblant de dynamique à un marché archi-plat !
La deuxième source de profit après les particuliers consiste à fabriquer de l'électricité dans des centrales "à gaz" ! Malheur, devant la baisse du charbon américain (gaz de chiste !), elles sont toutes arrêtées !
Comme dirait un vieux sorcier, "de mauvais gaz" nous traversent en ce moment !
Retraité, quel avenir ?
L'INSEE fait un diagnostic précis sur vint ans d'indexation des pensions de retraite !
Avant même le "gel" d'indexation, appelé "gel Valls", des retraites jusqu'au 1er octobre 2015 (sauf en dessous de 1.200 euros), l'INSEE décrit avec beaucoup de détails, la "descente aux enfers" des pensions des retraités !
La diminution des périodes de références, la modification des règles de calcul des pensions (privé/public) conduisent à un "appauvrissement" inéluctable des retraités.
Aujourd'hui le taux équivalent à celui des actifs est de 93%, pudiquement recalculé à partir de l'effet de taille (le départ des enfants du foyer !). Demain il culminera de 65 à 70%, en raison de l'indexation "sur les prix" et non sur "les revenus"...une "programmation" bien orchestrée, dont la mise en œuvre touche aujourd'hui "15 millions" de retraités...
Plutôt que de bramer en permanence l'appel au partage entre ceux qui n'ont pas de travail et ceux qui en ont eu toute leur vie, ne serait-il pas pertinent d'expliquer l'ordonnance, qui sera appliquée "en fin de vie active" ?