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15/12/2010

Un système médical "conservateur"

Dossier médical partagé, un outil facultatif qui sera déployé très progressivement
Le Figaro du 14 décembre 2010
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Plus question d’obligation : patients et professionnels de santé devront être volontaires pour ouvrir, consulter et alimenter le dossier médical personnel (DMP). Concrètement, dès les prochains jours, chaque médecin pourra aller sur le site Internet dmp.gouv.fr pour créer le dossier de n’importe lequel de ses patients (sauf provisoirement, pour des raisons techniques, les enfants d’un assuré au régime général). Pour les identifier, deux cartes à puce sont nécessaires : la carte de professionnel de santé et la carte Vitale. Il faudra retourner sur le site pour consulter et enrichir le dossier. Autant dire que les volontaires risquent de ne pas se bousculer chez les médecins qui se plaignent déjà de crouler sous les tâches administratives : il leur faudra retaper les données saisies dans leur propre dossier patient !
C’est pourquoi la priorité de l’Asip-santé, l’agence qui pilote ce projet, est de travailler avec les éditeurs de logiciels pour que leurs produits évoluent et qu’un seul clic suffise à transférer les informations. L’objectif est de rendre compatibles en deux ans les 100 logiciels professionnels les plus courants ; les deux premiers ont été labellisés la semaine dernière. En outre, l’articulation avec le dossier pharmaceutique - qui répertorie les médicaments délivrés récemment au patient et connaît, lui, un réel succès avec 10 millions d’unités - est censée être réalisée d’ici à un an.
Chaque patient sera répertorié par un « identifiant national de
santé » . Conformément à une demande de la Cnil, pour des raisons de sécurité, cet identifiant sera différent du numéro de Sécurité sociale. Il sera généré par algorithme en « mélangeant » ce numéro de Sécu, le prénom du patient et sa date de naissance.
Du médecin au podologue
Le dossier pourra contenir des données écrites (antécédents, diagnostics, ordonnances, comptes rendus d’hospitalisation, résultats d’analyse…) mais aussi quelques radios ou scanners. Ils seront accessibles à tous les professionnels de santé, des médecins aux podologues, en passant par les pharmaciens, dentistes ou infirmiers. Le patient devra au préalable leur donner la « clé » de leur dossier en leur confiant sa carte Vitale.
S’il change ensuite d’avis, il lui suffira de se rendre sur le site Internet pour bloquer l’accès à l’un ou l’autre. Il pourra aussi rendre « invisible » une partie de ses données, sauf au professionnel qui les a saisies et à son médecin traitant - les paramédicaux ne pourront de toute façon visualiser que les informations les concernant directement. Dès le mois de mars, chaque titulaire pourra aussi visualiser sur dmp.gouv.fr le contenu de son propre dossier.

Le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, à qui le projet tient à cœur puisqu’il en est l’un des initiateurs, donnera en janvier le coup d’envoi officiel de la partie « grand public » de ce site, destinée à faire la pédagogie du DMP, tout comme les plates-formes téléphoniques qui l’accompagneront (0 810 33 11 33 pour les professionnels et 0 810 33 00 33 pour les assurés).
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Le désert en Hiver !

Résidants secondaires, un enjeu pour le territoire
Télégramme de Brest du 13 décembre 2010
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La conférence organisée la semaine dernière à Carnac, par le Comité départemental du tourisme, permet de dresser un portrait type du résidant secondaire.

Jean-Jacques Micoud, directeur du comité départemental du tourisme du Morbihan, rappelle tout d'abord que «la France est championne du monde des résidences secondaires, avec trois millions d'habitations, soit 10% du parc total de logements».

La baie de Quiberon la plus concernée

Dans le Morbihan, ce chiffre passe à 19,5%, avec 70.000 résidences secondaires pour 700.000 habitants. Un phénomène qui touche particulièrement la baie de Quiberon et le golfe du Morbihan, où se situent dix des quatorze communes qui accueillent plus de 1.000 résidences secondaires. L'enquête menée par Patrick Cantin, de l'Observatoire du tourisme, a permis de dresser un portrait type des résidants secondaires morbihannais. «Principalement cadres (58%) ou retraités (40%), ils perçoivent leur résidence comme une maison de famille et la fréquentent en moyenne 44 nuitées par an. Dans 43% des cas, ils sont originaires d'Ile-de-France».

Les jeunes, principales victimes

Pour Ronan Le Délézir, maître de conférences en aménagement du territoire à l'Université de Bretagne-Sud, cette forte proportion de Franciliens a une incidence sur le marché de l'immobilier. «Comme les maisons bretonnes trouvent aisément un acheteur, le marché breton est indexé sur les prix parisiens. Conséquence: le marché privé bascule aux deux tiers dans le résidentiel». Principales victimes, les moins de 30 ans, qui ne représentent plus que 3% des acquéreurs. «Seule une politique foncière active permettra de faire perdurer la vie à l'année», commente l'universitaire, qui regrette que «certains quartiers aux volets clos s'apparentent déjà à des mouroirs».

Pouvoir politique

Si le développement des résidences secondaires impacte sur la physionomie de certaines villes, Ronan Le Délézir y voit aussi des conséquences sociétales. «Dans des villes comme Arzon ou Carnac, où les résidences secondaires représentent les trois quarts des habitations, la mixité sociale bascule». Beaucoup de résidants secondaires s'impliquent dans la vie locale: 6% d'entre eux votent dans leur commune de villégiature, 2% y sont conseillers municipaux et 26% y sont engagés dans une association. «Ils militent pour la préservation de la qualité de vie et regrettent l'effet de congestion en période estivale, ce qui est typiquement un comportement d'habitant», constate Patrick Cantin. Dans le même temps, seuls 12% envisagent sérieusement d'y installer leur résidence principale.

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Un avenir "unique" !

Quiberon Conseil des jeunes de Quiberon, Saint Pierre y sera représentée en 2011
Télégramme de Brest du 14 décembre 2010
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Samedi 11décembre, s'est déroulé le dernier conseil municipal des jeunes de l'année, à l'hôtel de ville de Quiberon, en présence des élus Patrick Leroux, Marie-Claude Clarisse et Christine Pouillet.

Un bilan dressé
Après deux années d'existence, le bilan était à l'ordre du jour. Parmi les projets réalisés: ciné ado, la création d'une piste de dirt, l'aire de jeu de Kerné, l'embellissement des transformateurs, la soirée rock à l'espace Louison-Bobet, la visite et la découverte de la mairie, de la criée de Port-Maria ou du centre de secours des sapeurs-pompiers. Selon Alisée Pouillet et Julie Marget, jeunes conseillères, «il serait souhaitable que les prochains élus s'investissent un peu plus, soient assidus aux réunions, et une rencontre avec les professeurs d'éducation civique serait idéale, de façon à présenter aux collégiens, l'intérêt d'un tel conseil».

Élections en février

Le mandat sera calé sur le calendrier scolaire, renouvelable par tiers, et la grande nouveauté des élections prévues courant février sera sa nouvelle appellation: «Conseil des jeunes de la presqu'île», des collégiens de Saint-Pierre ayant souhaité intégrer l'assemblée, et rejoindre leurs voisins quiberonnais.

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