Les Secrets de Saint Pierre

ALUR, PLU, PLH et autres mesures urbanistiques accentuent les "effets" de voisinage !

La construction "tout bois" préconisée par les écolos est un vrai danger au regard des risques d'incendie et de leur propagation. Près de Port Haliguen, un malheureux incendie ravage ainsi tout le premier niveau d'une construction en chantier.

Aujourd'hui la densification, voulue par la loi ALUR, renforce le risque de propagation, par le regroupement des habitations nouvelles (nouveau lotissement de 26 maisons à Kergroix, ancien lotissement de Kerbourgnec...).

Les PLU's, en cours d'élaboration, préconisent malheureusement l'implantation sur limites séparatives, alors que les retraits sont possibles, lorsque les terrains sont suffisamment grands. Le risque de propagation n'y est pas la priorité, et l'avantage "thermique" devient le critère d'optimisation !

Il est vrai que les matériaux de construction ont profondément changé. Seules les charpentes de toitures sont encore presque toujours en bois. La multiplication des garages accentue aujourd'hui les risques d'incendie, tant leur utilisation est multiple et leur contenu dangereux...

 Les autorisations de construire (notamment les extensions) sont à "ausculter de très près" !

Le plaisir d'être important et de verrouiller l'argent public destiné à quelques "clients"...

La réforme administrative locale est un échec ! après l'influence capitale du Département pour le financement de projets d'infrastructure, voici le temps de la "dispersion" des fonds régionaux au gré de quelques "cranes d'œuf", qui gèrent plus ou moins bien leurs affaires locales et participent au débat public sur la gestion de l'axe Auray Quiberon...Dans la vie, il est important de choisir un axe et de s'y tenir !

Le mirage de l'abondance des fonds publics doit laisser la place à la "rigueur de gestion des investissements" !

Les options sociales d'un urbanisme "métissé" pèsent sur les futurs prix de vente des terrains libres !

La ville de Quiberon prépare depuis 50 ans le tracé d'une grande voie de desserte des quartiers Est, et donc le contournement de la chapelle Saint Julien, avec de nombreuses acquisitions de parcelles.

Aujourd'hui, après inventaire des zones humides, les projets de construction deviennent "prioritaires"  avant l'infrastructure elle-même, avec deux thèmes contradictoires, la largeur de la voie limitée à 5,50 mètres et la "circulation douce" dans un univers de village...Résultat, une voie trop étroite pour la libération de la circulation de poids lourds autour de Saint Julien, un axe dessiné, semblable à un "dragon chinois", qui coupe et recoupe l'ancienne route !

Sur le plan urbanistique, la surface au sol étant réduite, la course en hauteur est lancée, avec du R+2 et des maisons sur pilotis...donc très loin de l'ambiance "village", dont le modèle "idolâtré" de Saint Julien est constamment rappelé. En plus, des toits "plats" ou en tôle, un village type "Santorin" sans le soleil et la vue sur le cratère englouti !

Pour la première fois à Quiberon le mariage du "social" et du "libre" se joue ici à grande échelle avec une "loterie financière" à la clé... comment faire payer infrastructures, parcs paysagers, logements sociaux à de nouveaux clients, en principe "résidents principaux", parmi les 1000 "commutants" quotidiens ?

Bernard Hilliet, Maire, semble très réticent à engager la ville dans une aventure pareille !

Dans le public, un contradicteur doute de la "qualité esthétique" du projet et de l'intérêt d'un urbanisme "médiocre" dans une station balnéaire prestigieuse... 

La définition de "l'utilité publique" du projet est fatalement au centre des débats !