25/07/2015
Le "local", une plus-value sur un produit standard ?
Sur la presqu'île, l'appartenance aux "tribus" locales constitue un sésame indispensable...
La vie politique est ici centrée sur les "iliens", les purs, comparés aux duchentils, immigrés récents aux idées courtes...
Etre né derrière un menhir, bafouiller quelques mots de breton (Un ancien Maire dirige un chant religieux dédié à Sainte Anne...), faire partie d'une famille connue et nombreuse, habiter sur place toute l'année, serrer les mains à la sortie de la Messe, tutoyer les anciens Maires (qui sont encore épargnés par le gâtisme !)... constitue, ici, un passe-droit qui permet d'oublier les "facteurs personnels", dont l'intelligence des propos !
C'est ainsi que l'édition de livres personnels, de conférences diverses et insipides, de prises de parole inaudibles sont des "rituels" indigestes, soumis à une population "décervelée" par le sel de mer !
Etre "fils" ou "fille" de..., un job difficile lorsque la réussite économique est celle d'un père ou d'une mère, nécessite souvent une remise en cause de la trajectoire de l'entreprise, en raison de changements substantiels de marché et de réglementation du travail...
L'isolement sur la presqu'île, l'absence de concurrence intellectuelle, la vie au grand air et dans le sel donnent au "local" de la prétention stupide !
Journalisme local ? La qualité ne paye pas !
Ouest France est distribué "gratuitement" dans les magasins Super U !
Les deux journaux locaux risquent de subir le même sort que les publications de la société SCRIB à Vannes, dont le redressement judiciaire vient d'être prononcé !
Le "papier", nourri par des pseudos-journalistes locaux, payés à la pige est de mauvaise qualité ! Ne parlons pas des sites internet, qui sont également de mauvaise facture (notamment celui du Télégramme, dont la base de données PHP roule sur la jante !)...
Pour remplir, on ressort les articles de l'année dernière, avec un coup de pinceau aux couleurs 2015...
Le "Tire-bouchon", sujet d'importance pour les attardés de la presqu'île, est repeint "en rose" !
Sans mentionner, que la voie est tellement vétuste, que la vitesse est limitée à 60 kilomètres à l'heure...que la voie est unique, avec croisement obligatoire à Plouharnel, que le bilan global annuel semble glorieux (138.000 passagers pendant l'été 2014), mais que le bilan financier pour la Région (nos impôts quand même !) n'est jamais publié, que la départementale, parallèle et souvent empêchée par le Tire-bouchon, enregistre des pointes à 5.000 voitures à l'heure, que 90% du trafic vers Quiberon et Belle-Ile est assuré par la route, que la totalité des supermarchés de la presqu'île est alimentée par camions...
A force de raconter "des bêtises", les journalistes locaux sont responsables de la prochaine faillite de leurs journaux !
Où sont nos élus ?
Le cri de détresse des agriculteurs ! où est Philippe Le Ray, le député "agriculteur" ?
Le blocus de la Grande Distribution "au double langage" est une arme fatale !
Leclerc, Lidl et Aldi sont les cibles "allumées" des éleveurs et des agriculteurs... Les prophètes de la "vie moins cher", sans considération d'origine des produits !
Depuis la création en 1960 de Carrefour à Saint Geneviève des Bois, les préceptes du pape du libre-service (dont les principes sont bons !) ont été appliqués dans la conquête du consommateur français (le plus bête du monde !).
Si la méthode est bonne, le "marketing" de Leclerc pratique un "catéchisme" dangereux, dont la dérive depuis sa création est manifeste. Edouard, l'épicier de Landernau, était un apôtre du prix bas, en serrant les marges de distribution...
Aujourd'hui les adhérents Leclerc passent "à la moulinette" les fournisseurs. Il vient d'ailleurs d'être condamné pour abus de "marge arrière"...
L'étiquetage, aujourd'hui insuffisant (par exemple "transformé en France"...), est un maquis, qui organise la vente de "produits importés", sur lesquels la marge de distribution est "confortable" !
L'absence de moralité dans le métier de distributeur doit être condamné ! Le combat "ciblé" des agriculteurs doit être encouragé !
Mais où est Philippe Le Ray dans cette histoire ? En vacances ? ou à Paris ?