11/04/2011
Notre Conseiller Général, Pile Poil ?
Le profil des élus locaux se renouvelle peu
Les Echos du 8 avril 2011
Joel COSSARDEAUX
Plutôt cumulard, la cinquantaine, bien plus souvent cadre qu'employé et de sexe masculin : le profil de l'élu local français évolue peu. Les dernières élections ne risquent pas de bouleverser cette image d'élu-notable, rompu à l'art de tisser ses réseaux, qui ressort des analyses post-cantonales présentées hier par l'Institut de la décentralisation.
Sur 2.026 conseillers généraux élus en mars, 71,2 % sont des réélus. C'est encore plus qu'en 2008 (67,5 %). Quant à la part des femmes, elle progresse d'à peine plus d'un point et demi : 13,8 % de conseillères générales contre 12,32 % il y a trois ans. Laurence Lemouzy, rédactrice en chef de « Pouvoirs locaux », la revue (1) de l'institut, y voit entre autres la marque « de phénomènes d'héritage et de cooptation qui limitent le jeu de la concurrence dans le recrutement du personnel politique ».
Dans ce tableau, le portrait-robot du conseiller municipal, cette fois, détonne assez peu. Les femmes sont plus représentées (un tiers des élus), mais beaucoup moins les jeunes. Rares sont les maires élus à moins de 30 ans et ceux qui l'ont été à cet âge dirigent généralement de petites communes (102 sur 136 élus de cette tranche). « Les 18-29 ans sont limités à des rôles mineurs », observent aussi les chercheurs de l'institut. Et le taux d'« initiés », également, est élevé : « 30,4 % des conseillers municipaux affirment que, dans les deux dernières générations, un membre de leur famille a déjà exercé cette fonction ».
Un système en vase clos
Cette notion d'« héritage » ou de filiation a cours aussi chez les conseillers régionaux, mais différemment. « Un quart des répondants occupent des emplois directement en lien avec l'activité politique ou administrative locale », signale l'institut. Un système en vase clos dont son coprésident, Michel Piron, redoute qu'il ne prête à confusion. « A l'heure où on parle de conflits d'intérêts, je m'interroge », déclare le député-maire UMP de Thouarcé (Maine-et-Loire).
Une chose est sûre, pour les chercheurs de l'institut, ce fonctionnement en circuit fermé fait courir un risque de déconnexion de l'élu territorial, qu'il soit municipal, régional ou conseiller régional. Le premier signal est fourni par « le taux d'abstention consternant, y compris en milieu rural, des dernières cantonales », pointé hier par Jean-Pierre Balligand, également coprésident de l'institut. « Chez nos voisins, il y a plus de jeunes, plus de femmes et plus de minorités visibles. C'est parce que l'on y est élu à la proportionnelle », estime le député-maire PS de Vervins (Aisne).
En Espagne, 40 % des conseillers qui siègent dans les assemblées régionales sont des femmes. En Allemagne, le taux de jeunes dans les Länder oscille entre 7 % en Bavière et 20 % en Basse-Saxe, voire 30 % à Berlin, où les minorités visibles sont loin d'être absentes (3,5 % d'élus d'origine turque). « Alors qu'elle se généralise en Europe, cette tendance à l'hyper-représentation, à l'exception des grandes villes, reste anecdotique en France », observe t-on à l'institut.JOËL COSSARDEAUX, Les Echos
(1) « Pouvoirs locaux », « Qui sont les élus territoriaux ? », n° 88, mars 2011.
Le "Bidonnage", 20 sur 20 !
Après les "wa-wa" en Or massif les lecteurs à la cuiller en argent ?
Malgré les qualités indéniables de notre jeune conseiller municipal on peut s'inquiéter aujourd'hui de sa formation "statistique" et de son enseignement de la "chose" devant les élèves des écoles !
"Gauss" se retournerait dans sa tombe s'il lisait l'article ci-dessous, alors que les principes énoncés par le célèbre mathématicien sont passés dans le langage courant... Saint Pierre se situerait donc avant Paris, malgré les propos contraires de Madame G lors du départ de "Sophie" vers Matignon !
Faire du "chiffre" est estimable dans le commerce, masquer les erreurs de choix d'investissement est déplorable, car ce sont nos impôts...
Si vous retirez de "876", les occasionnels qui empruntent un livre à la Médiathèque, les élèves des écoles de la Commune, les "bébés" qui bouquinent, les "saisonniers" qui lisent habituellement ailleurs dans l'année, les "lecteurs", qui lisent moins de 10 livres dans l'année, que reste-t-il ? Probablement 200 lecteurs, qui rapportés à la Population "DGF" chère à Madame G, donnent un ratio de 10% !
Dans le domaine de l'investissement, une somme de 1.300 euros par lecteur ! C'est à dire le prix d'un beau PC fixe avec un confortable écran pour lire "Google Livres" (13 millions d'ouvrages), Amazon, BNF, Gallica, Fnac Books et j'en passe !
"Green G" serait-elle devenue par la Médiathèque "Golden G" ?
10/04/2011
PME ou Etat ?
ENVSN, qu'apporte-t-elle vraiment à Saint Pierre ?
Pour les 40 ans le temps était de la partie ! Sauf une "pétole" de force "0", qui n'a pas permis aux superbes "Pen Duick" de montrer leurs qualités nautiques aux invités triés sur le volet (Gérard Pierre, madame Marchand...).
On n'aime pas trop évoquer ici le rassemblement des équipes françaises de la "course au large" à Lorient à la BSN, qui représentent tout de même le centre de recherches pointues en matière de voile et dont les membres ne sont pas tous passés par l'ENV !
25 salariés "au taff" et 49 à l'encadrement, c'est dans le style du bateau à "9 rameurs et 1 coach" ! On est loin des ratios dits "productifs"...
7 hectares de terrain, c'est 10 entreprises PME environ avec 200 salariés ! Ou un "Club Med 5 tridents" ou un "Pierre et Vacances" comme au Crouesty avec des emplois à l'année !
6 millions d'euros de budget annuel, c'est deux fois le budget de la Commune de Saint Pierre !
Pour madame G., qui a passé de nombreuses années de sa vie active dans ce havre de paix, il est difficile de prendre position ! Pour les Saint Pierrois, qui réclament un "vrai sentier de douanier" au Beg Rohu, le désengagement probable de l'Etat est une "opportunité" de croissance réelle pour Saint Pierre, si les investissements de "demain" sont préparés dès aujourd'hui !