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23/01/2016

La confusion "débile" entre bas prix et prix de revient...

La SNCF, dont le monopole est écorné par "l'uberisation" des transports, fait fausse route !

Ouigo, TGV low cost.jpg

Rachel Picard, en charge de SNCF Voyage, veut appliquer des sanctions à l'échange de billets...alors qu'il faut au contraire accentuer la "fluidité" de la réservation.

Si le taux de remplissage des TGV n'est que de 65%, il faut en chercher les causes dans le différentiel de prix entre le train (en 2016), la voiture et l'autocar.

La baisse du prix du billet d'avion "low cost" fait passer souvent l'avion avant le rail, ce qui psychologiquement transforme l'image du TGV en train désuet (Très vrai sur les lignes Ouest, moins vrai sur le Sud Est).

Le partage des voitures offre des prix également très inférieurs, tout en assurant un meilleur service que le train (point à point et non de gare à gare).

Quant à l'autocar "Macron", il propose au bas de l'échelle un service de Centre à Centre, souvent plus pratique que le train !

La SNCF, depuis la mise en route des TGV, a profondément remanié ses tarifs et changé fortement la confiance des utilisateurs en des prix, qui fluctuent selon le temps ! Le fameux "yield management" est une "pitrerie informatique", qui supprime toute visibilité et toute prévision chez les voyageurs.

Aujourd'hui, les résultats financiers ne sont pas bons. Pour la raison bien simple, qu'un TGV coûte un certain montant, accompagné de nombreux frais indirects. En pratiquant des tarifs "en dessous", le remplissage est assuré, mais certainement pas "la rentabilité" !

Le vrai problème aujourd'hui de la SNCF est la question du coût du personnel ! Après des années de laxisme et de contentement de soi, ce modèle est incapable d'assumer la concurrence de "gens courageux"... Sans réforme incisive, la SNCF sera "marginalisée"...

Ouigo, le cri de la fin d'un règne !

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Un futur "industriel" avec quelques parrains politiques...

Louis Cottin, un ancien élève de l'ESSEC, lance son bateau "modulaire" à Saint Pierre Quiberon !

NAU.jpg

Avec un certain talent "marketing", insufflé certainement par sa "bonne mère", il propose un bateau, qui du "traine-couillon" se transforme en catamaran de loisir !

Concept original, qui cherche à séduire le pêcheur "saisonnier", qui souhaite faire du sport en Baie de Quiberon...

Bien formé aux sciences financières à Cergy, il sait que toute fabrication génère des profits à partir d'un certain point mort, qui est déterminé par les coûts fixes de fabrication. La technologie de fabrication est ici déterminante, surtout lorsqu'on sous-traite cette dernière... 50 bateaux en 2016, 150 en 2017, c'est très ambitieux !

Toute la famille "Cottin" est derrière le rejeton... un petit coup de pouce "politique" avec le maire de Saint Pierre ne peut que faire du bien.

Louis Cottin et son bateau NAU à SPQ.jpg

Bons vœux de réussite pour le "Lanaverre" de SPQ !

 

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22/01/2016

Longue vie à l'incinérateur de Plouharnel !

L'intercommunalité, AQTA, une machine "à perdre son temps" !

Aurélie Rio et Dominique Riguidel, Ordures chez AQTA.jpg

A entendre Philippe Le Ray, à lire les compte-rendu d'AQTA, l'incinérateur de Plouharnel est la priorité des priorités...

Selon Madame RIO, Vice-Présidente "valorisation énergétique", la loi de transition énergétique n'accepte pas de tels équipements ! Depuis presque deux ans, la réflexion se poursuit avec l'étude des déchets de l'intercommunalité...

A côté, dans l'Agglo de Vannes, on a pris de l'avance au SYSEM, qui en fait trie les déchets des sacs jaunes de l'Intercommunalité, sauf ceux que Plouharnel demande pour entretenir la "combustion"...

Le fameux "zéro déchet", slogan stupide réservé aux non-connaisseurs, commence chez le citoyen de base, qui est "blousé" depuis quelques années dans le paiement "égalitaire" des taxes d'enlèvement des ordures ménagères. Le "Bon trieur" paye autant que le "Mauvais" ! Celui, qui composte paye pour celui, qui ne composte pas ! L'irresponsabilité est le maître-mot de la chaine de traitement des déchets, aggravée par une mauvaise localisation des déchetteries...

Le ramassage, l'incinération et l'enfouissement, dont les coûts sont élevés, ne sont absolument pas compensés par les recettes de recyclage. Aujourd'hui cette politique de concentration en un seul lieu (usine de Plouharnel) est une catastrophe sanitaire pour les animaux, ainsi que pour les riverains !

Une politique d'éducation du citoyen serait, peut-être plus utile, que l'examen approfondi de la nature des déchets collectés, par le duo Rio-Riguidel !

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