22/01/2016
Longue vie à l'incinérateur de Plouharnel !
L'intercommunalité, AQTA, une machine "à perdre son temps" !
A entendre Philippe Le Ray, à lire les compte-rendu d'AQTA, l'incinérateur de Plouharnel est la priorité des priorités...
Selon Madame RIO, Vice-Présidente "valorisation énergétique", la loi de transition énergétique n'accepte pas de tels équipements ! Depuis presque deux ans, la réflexion se poursuit avec l'étude des déchets de l'intercommunalité...
A côté, dans l'Agglo de Vannes, on a pris de l'avance au SYSEM, qui en fait trie les déchets des sacs jaunes de l'Intercommunalité, sauf ceux que Plouharnel demande pour entretenir la "combustion"...
Le fameux "zéro déchet", slogan stupide réservé aux non-connaisseurs, commence chez le citoyen de base, qui est "blousé" depuis quelques années dans le paiement "égalitaire" des taxes d'enlèvement des ordures ménagères. Le "Bon trieur" paye autant que le "Mauvais" ! Celui, qui composte paye pour celui, qui ne composte pas ! L'irresponsabilité est le maître-mot de la chaine de traitement des déchets, aggravée par une mauvaise localisation des déchetteries...
Le ramassage, l'incinération et l'enfouissement, dont les coûts sont élevés, ne sont absolument pas compensés par les recettes de recyclage. Aujourd'hui cette politique de concentration en un seul lieu (usine de Plouharnel) est une catastrophe sanitaire pour les animaux, ainsi que pour les riverains !
Une politique d'éducation du citoyen serait, peut-être plus utile, que l'examen approfondi de la nature des déchets collectés, par le duo Rio-Riguidel !
Aqta, les poubelles à la loupe
Télégramme du 20 janvier 2016
Aurélie Rio, vice-présidente d'Aqta chargée de la valorisation énergétique, et Dominique Riguidel, vice-président en charge des ordures ménagères.
Les déchets des 82.000 habitants de la communauté de communes vont être passés à la loupe, par le biais d'une étude lancée hier par les élus. Le but, mieux connaître les déchets produits sur le territoire pour mieux les traiter.
« On veut être innovants et exemplaires sur les problèmes d'environnement ». Dominique Riguidel est vice-président de la communauté de communes, Auray Quiberon Terre Atlantique (Aqta). Avec son alter ego chargé de la valorisation énergétique à Aqta, Aurélie Rio, il a lancé hier une étude globale sur les 80.000 tonnes de déchets produits chaque année par les 82.000 habitants du territoire. Il s'agit de mieux connaître les déchets, dans le but d'encourager le tri, de favoriser le recyclage et de structurer les filières de recyclage. L'étude, confiée au cabinet nantais Naldéo, durera 18 mois. Elle devra faire un état des lieux complets des déchets produits. Quels sont les tonnages des différents déchets (ordures ménagères, déchets recyclables comme les plastiques, les papiers, les cartons, les déchets verts, industriels, électroniques, les encombrants, le bois, les meubles, les métaux, les textiles, le verre, les piles...) ? Qui les produit (particuliers, professionnels, industriels) ? Une fois cet état des lieux effectué, l'étude devra identifier les filières et les modes de collecte envisageables d'un point de vue technique.
Zéro déchet ?
« Notre objectif est de tendre le plus possible vers le Zéro déchet et de faire émerger un modèle d'économie circulaire intégrant environnement, innovation, emploi et développement local », résume Dominique Riguidel. Actuellement, le tri de la poubelle jaune qui contient les emballages est fait sur Vannes.
" Le contenu de la poubelle verte, qui contient tout le reste des ordures ménagères, est incinéré à Plouharnel. Le verre est recyclé chez un industriel verrier à Cognac, le papier dans une usine à Allaire. Les déchets récupérés dans les six déchèteries d'Aqta seront également étudiés à la loupe. L'étude devra également fournir ce que le jargon administratif appelle un Contrat d'objectif d'économie circulaire (Codec). Ce document regroupera les pistes qui permettront à la communauté de communes d'être la plus vertueuse possible en matière de déchets. Élaboré en partenariat avec l'Ademe, il permet d'obtenir le financement de l'étude, d'un coût de 95.000 €, à hauteur de 60 %.
Tarification remise à plat
En arrière-plan se dessine également l'avenir de l'incinérateur de Plouharnel. Tous les investissements destinés à le transformer en Unité de valorisation énergétique (UVE) ont été gelés. L'équipement ne rentre pas dans le cadre de la loi de transition énergétique. « Est-ce qu'on le transforme en UVE, ou est-ce qu'on le ferme ? L'étude nous permettra d'y répondre », ajoute Dominique Riguidel. La tarification de la collecte des déchets devrait elle aussi être remise à plat. Conséquence de la fusion récente des trois anciennes communautés de communes en une seule, vingt communes payent une taxe d'ordures ménagères, quatre s'acquittent d'une redevance. « Cette étude nous permettra d'avoir une analyse fine et globale pour faire les bons choix. Le déchet devient ressource. Cela s'insère parfaitement dans le plan climat énergie du territoire en cours d'élaboration », conclut Aurélie Rio. © Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/morbihan/auray/aqta-les-poubelles-a-la-loupe-20-01-2016-10926931.php#r5Edi7jLQ5ruBuD7.99
Composteurs, moins de déchets, plus de liens
Télégramme du 5 décembre 2015
Laurent Guenneugues
Les habitants du Parc du Bondon se sont retrouvés avec Pauline Lamy-Berrué et Dominique Le Bagousse, ambassadeurs du tri et du compost de Vannes Agglo, pour échanger lors d'un café compost. Vannes Agglo propose aux habitants d'immeubles des composteurs collectifs. Cinquante en sont déjà équipés, comme la résidence Le Parc du Bondon, à Vannes.
Depuis mai 2014, une douzaine d'habitants de la résidence ont adopté le réflexe. Plus question de jeter dans leur poubelle les épluchures, coquilles d'oeufs et marcs de café ! Ils peuvent désormais, à l'aide d'un bio-seau, déposer tous ces déchets organiques, mais aussi les rouleaux de papiers toilettes et d'essuie-tout, dans l'aire de compostage installée au pied de leur immeuble.
Trois bacs sont en place : un premier d'apport, un deuxième de maturation et un dernier pour recueillir les feuilles mortes. « C'est impeccable, s'enthousiasme Bernard Piette. II n'y a absolument aucune nuisance : ni odeur ni insectes ». Avec son épouse Colette, cet habitant de la résidence, qui se reconnaît volontiers « écolo sur les bords », a sollicité Vannes Agglo pour participer à cette opération. Ce sont eux qui sont les personnes référentes pour Le Parc du Bondon.
Leurs missions : contrôler le bon fonctionnement du site, expliquer le principe aux nouveaux arrivants et remuer le bac d'apport de temps en temps (une fois par mois environ). « C'est simple et à la portée de tout le monde », assure-t-il.
1.700 foyers déjà concernés
Cinquante sites de l'agglomération sont ainsi équipés à l'heure actuelle, dont un tiers à Vannes.
Il s'agit pour moitié de logements sociaux. En tout, 1.700 foyers ont la possibilité de composter leurs déchets organiques.
Ce qui représente environ 80 tonnes de déchets en moins à collecter et traiter, soit une économie de 23.200 € pour la collectivité.
Comment s'y prendre pour les personnes intéressées ?
« Elles nous contactent et on vient voir si c'est faisable, explique Pauline Lamy-Berrué, de Vannes Agglo. Pour cela, il faut un espace vert et des volontaires pour composter : au moins 40 % des habitants ».
Pour les résidences privées, il faut ensuite que cela soit adopté lors de l'assemblée générale du syndicat de copropriété.
Ensuite, Vannes Agglo fait appel à l'Établissement et service d'aide par le travail (Ésat) du Prat, qui emploie des personnes en déficience intellectuelle (94 places). « Notre équipe menuiserie fabrique elle-même le bac à feuilles, précise Xavier Biénassis, adjoint technique de l'Ésat. L'équipe espaces verts vient ensuite installer les composteurs et aménage les abords pour les rendre accessibles.
On intervient une fois par mois pendant un an pour entretenir le site et vérifier que tout se passe bien ». Un café compost pour échanger À l'issue de cette première année, Dominique Le Bagousse, de Vannes Agglo, prend le relais et assure le suivi des sites. Un café compost, moment convivial autour d'un verre, est organisé de temps en temps au pied des immeubles.
L'occasion d'échanger entre les habitants et les services de l'agglo. Le compost peut alors être récupéré.
À la résidence Le Parc du Bondon, il est utilisé pour le jardin collectif et pour les plantes d'intérieur. Une application écolo du principe de Lavoisier : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». Contact Pôle déchets de Vannes Agglo : tél. 02.97.68.33.81 ; courriel : dechets@vannesagglo.fr Renseignements sur le site Internet : www.vannesagglo.fr © Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/morbihan/vannes/composteurs-moins-de-dechets-plus-de-liens-05-12-2015-10876500.php
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