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02/10/2017

Neptilude, le "grain de sable" du financement du déficit !

La "régie intéressée" devient de plus en plus coûteuse !

Neptilude à Quiberon.jpg

Problème de fond, les activités "piscine" ne sont jamais rentables financièrement. A Paris, comme à Quiberon(à deux pas de la mer !), le choix des élus engage pour de nombreuses années la collectivité vers des demandes financières croissantes.

La piscine rejoint ici les "emprunts toxiques", qui plombent les comptes annuels de Quiberon. 

Usager ou contribuable, le passage "à la caisse" est incontournable ! Le choix des élus s'inscrit dans la durée !


Conseil de Quiberon, piscine, un gros déficit à éponger

Télégramme du 30 septembre 2017

 Neptilude et son avenir.jpg

Neptilude a été au centre des débats, jeudi soir, en conseil. (Photo d'archives)

Jeudi soir a eu lieu le premier conseil municipal de l'automne. On y a parlé piscine (beaucoup) et futures constructions sur la commune.

Neptilude : 291.362 € TTC à la charge du contribuable

La présentation du rapport d'activité de l'exercice mars 2016-février 2017 du délégataire Equalia, pour la gestion en régie intéressée de la piscine municipale, détaillée par Serge Brosolo, adjoint aux finances, a occupé une bonne heure des deux heures du conseil. En effet, pour sa troisième année d'exploitation, le délégataire présente un bilan avec un déficit croissant à la charge de la Ville. Avec, TTC, 593.093 € de charges pour 282.362 € de recettes, une rémunération de 9.000 € du délégataire, la Ville se retrouve avec un déficit à combler de 291.362 €. La fréquentation accuse une baisse de 7,3 % (-5.917 entrées), avec 42.551 usagers accueillis. Le délégataire justifie cette baisse par d'importants travaux sur des filtres défaillants, qui ont entraîné des fermetures, ainsi que par la concurrence du nouveau bassin alréen. Il va de soi, pour les élus majoritaires, que l'exploitant doit revoir sa commercialisation. Jacques Bénesse, de la minorité, lui, demande combien de temps il faudra encore subventionner ce déficit croissant, chronique.

Le nombre de lignes d'eau par club a encore été l'occasion d'une belle passe d'armes entre Mamadou Danté et Jacques Leroy.

85 nouveaux logements sur quinze ans

Il a été longuement débattu de l'évolution du bâti sur la commune. En effet, les opérations se multiplient. Réparti sur quatre sites, rue des Hortensias (3.680 m² pour 20 logements), rue du Manémeur (2.460 m² pour neuf lots à bâtir), rue du Levant (2.549 m² pour 27 logements) et avenue du Général-de-Gaulle (parking à coté de la gare, 2.200 m² pour 700 m² de surfaces commerces/bureaux et 29 logements), ce projet devrait être lancé rapidement. Le maire a rappelé que le coût de ces opérations (également la résidence seniors au Zal) serait nul pour la Ville.

Quatre étoiles au camping du Bois d'Amour

Ce camping municipal, géré en délégation de service public par Flower Campings, vient d'obtenir sa quatrième étoile et affiche de beaux résultats pour son activité 2016 : hausse de 8 % des séjours, chiffre d'affaires de 1.328.200 € en hausse. La Ville a perçu une redevance de 185.610 € TTC (12,5 % du chiffre d'affaires). Flower Campings est sur les rangs pour obtenir la délégation sur le camping du Goviro.

1.000 € pour les Antilles

Enfin, il a été voté une aide de solidarité de 1.000 € pour les Antilles. © Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/morbihan/quiberon/conseil-piscine-un-gros-deficit-a-eponger-30-09-2017-11684132.php#dUeTMzewPQmvmZJf.99

La piscine fait monter le ton au conseil municipal de Quiberon

Ouest France du 30 septembre 2017

Jacques Leroy, président de Quiberon triathlons, déplore manquer de lignes d’eau pour les entraînements du club, qui compte seize jeunes à cette rentrée, contre trois l’année dernière.

Si l’ordre du jour était maigre, jeudi, le sujet du centre aquatique Neptilude a suscité de vifs débats. La minorité a insisté sur le déficit chronique de la structure.

La polémique

La société Equalia a rendu son rapport d’activité pour la période du 1er mars 2016 au 28 février 2017. « Les recettes, soit 219 000 €, sont en baisse pour plusieurs raisons, dont la fermeture liée aux travaux sur les filtres et la baisse de fréquentation. Les charges s’élevant à 490 000 €, le déficit est de 270 000 €. Le coût pour la collectivité est donc de 300 000 € TTC », a expliqué Serge Brosolo, adjoint aux finances et à la vie économique, détaillant ensuite les créneaux occupés par les différentes associations.

Quelles solutions ?

« Je rappelle que la piscine est une délégation de service public en régie intéressée. C’est-à-dire que la rémunération de l’exploitant augmente quand le déficit baisse. Cette situation ne peut plus durer. L’exploitant doit rechercher un chiffre d’affaires optimal sur des créneaux, dont ceux de 18 h à 20 h, où la demande est forte », s’est énervé Mamadou Danté, adjoint à la politique sportive, suite à l’article paru lundi.

Pour l’adjoint, c’est la raison qui a motivé la modification des créneaux pour les clubs de triathlon et de natation, sans toutefois les pénaliser, puisqu’ils se retrouvent en moyenne à 2,3 nageurs par ligne d’eau, alors que les autres associations sont à 4 ou 5. En revanche, le fait qu’ils bénéficient d’un demi-tarif représente un manque à gagner de 3 000 € pour l’exploitant. « Et ceci, au détriment des contribuables. Si on fait le compte de toutes les subventions, matériels et locaux mis à disposition, on a de quoi être révolté par les mensonges de Jacques Leroy », s’est irrité Mamadou Danté.

« Pas des mesurettes »

Jacques Bénesse, élu d’une minorité, est alors intervenu pour insister sur le déficit chronique de la piscine. Avançant que les dépenses ne sont pas maîtrisées, il propose une réflexion de fond. « Ces 3 000 € ne représentent qu’1 % du déficit. Est-ce tolérable que pour 1 € de recettes, plus de 1 € soit au frais de la collectivité ? Il faut un véritable plan d’action et pas des mesurettes comme acheter six aquabikes. » Jacques Bénesse estime que pour réduire le déficit, il faudrait une augmentation de la fréquentation de 22 %. Le maire, Bernard Hilliet, a reconnu qu’avec le délégataire, la Ville cherche des solutions pour réduire ce déficit, « ce qu’a bien compris l’association Quiberon atlantique natation. »

L’édition 2017 du Bellithon aura bien lieu en décembre

 

 

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