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24/08/2017

Repéré par TF1, Dominique Hillion poursuit ses visites historiques de la Presqu'île à vélo !

Le circuit à vélo permet de se rendre facilement sur les points remarquables de la presqu'île en période estivale !

Dominique Hillion, visites historiques à vélo.jpg

En 3 heures et 5 haltes, Dominique Hillion trace une fresque historique de l'évolution de la presqu'île, tout en permettant à ses visiteurs de découvrir les points hauts ainsi que les ports de Quiberon ! Un travail de terrain, relayé par ses travaux minutieux et une documentation abondante.

Un trajet en "Quibus" offre en complément une découverte originale et peu coûteuse de la commune de Quiberon !

Sortir du tourisme de "plage", c'est encore possible à Quiberon !


Dominique Hillion raconte l’histoire à vélo

Ouest France du 24 août 2017

 Dominique Hillion, visites historiques à vélo.jpg

Chaque mardi, Dominique Hillion emmène les curieux à vélo pour une balade historique commentée. Port de Locmaria, chemin côtier… jusqu’à la place stratégique de Port-Haliguen.

Cinq vacanciers ont enfourché leur bicyclette, mardi matin, devant l’office de tourisme. Ils avaient rendezvous avec Dominique Hillion pour une balade historique. « La semaine dernière, j’ai eu une vingtaine de personnes pour cette balade de 16 km, qui dure environ 3 h », lance le Saint-Pierrois, ancien militaire de carrière.

Un document de 1545

Place Hoche, monument aux morts, boulevard Chanard, Conguel, PortHaliguen, tour de Locmaria, puis retour par la route côtière et Port-Maria, l’itinéraire est jalonné de haltes commentées sur la riche histoire de la presqu’île. Des batailles des chouans et émigrés royalistes contre le général Hoche et ses républicains, aux goémoniers de la pointe de Conguel, les courageux cyclistes ont également pu découvrir de nombreuses anecdotes. « J’ai commencé mes recherches il y a douze ans, quand je suis tombé sur des anciennes cartes postales représentant des bateaux de guerre en baie, avant 1914, explique l’historien. Les escadres venaient s’y abriter et s’entraîner. Ces cartes ont éveillé mon attention et m’ont conduit de Lorient à Nantes, en passant par Paris, pour peaufiner mes recherches. » Dominique Hillion a ainsi retrouvé, il y a peu, un papier terrier de 1545. Le papier terrier détaille tout ce qui était perçu par le seigneur. C’est, d’après lui, de premier cadastre de la ville. Les noms Toullec et Guégan, de familles quiberonnaises, y figurent. « Au XVe siècle, sous Jean V, on ne trouve que des noms bretons », ajoute-t-il.

Presse à sardines à Port-Haliguen

« Port-Haliguen tire son nom des saules blancs. Avant que l’ancien port ne soit comblé dans les années 60, un ruisseau y descendait, bordé de ces arbres », poursuit Dominique Hillion, en illustrant son propos d’anciennes cartes. Construit de 1803 à 1812, le port a, tout au long de son histoire, été un lieu stratégique. Site d’entraînement de la Marine nationale, port de commerce de la pêche et lieu de presses à sardines, grâce auxquelles l’huile était récupérée soit pour la cuisine, soit pour les lampes à huile. « C’est aussi à Port-Haliguen qu’on a débarqué le capitaine Dreyfus, le 1er juillet 1899, de retour de l’île du Diable », souligne Dominique Hillion.

Jusqu’au 5 septembre

le mardi, départ à 9 h 30. Réservation à l’office de tourisme. Tarif : 6 €.

 

 

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