UA-69286360-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

06/07/2017

La fibre à Saint Pierre Quiberon...

Avant 2022, selon notre nouveau Président de la République !

Emmanuel Macron au Puy du fou.jpg

Les "promesses électorales" permettent de se faire élire... cet engagement a été confirmé par de nombreux interviews, pour toute la France.

L'habileté de la formule est de couvrir "en très haut débit", et non obligatoirement par la fibre ! Ce qui autorise ici comme ailleurs un tour de passe-passe, en offrant de la 4G "fixe", dont le débit culmine à 30 millions de bits par seconde, dans le meilleur des cas, à un coût dix fois moindre que la fibre !

Ce que l'on a reproché à un opérateur, l'Etat aujourd'hui s'en empare : faire croire au citoyen "branché" qu'il détient "le très haut débit", alors que la fibre pourrait lui assurer de 3 à 15 fois plus !

Pour obtenir la fibre à Saint Pierre, il faut franchir aujourd'hui deux obstacles : faire pression sur Orange, qui raccorde en Espagne trois fois plus vite qu'en France (rôle de l'Etat ou de l'Arcep), changer rapidement les "décideurs d'AQTA", qui ont orienté "Mégalis" vers Auray, Brech et Carnac, au lieu de leur ouvrir le chemin de la Presqu'île. Le rôle dans ce choix des Maires de Quiberon et de Saint Pierre est "stratégique" !

Le "bon plan" : 4G fixe dès demain sur toute la presqu'île, fibre dès 2020 !


Emmanuel Macron et la fibre, promesses de campagne

La fibre optique

Emmanuel Macron sur les Champs Elysées.jpg

Désormais candidat à l’élection présidentielle, Emmanuel Macron a présenté son programme dans lequel on retrouve également un volet numérique avec comme objectif principal d’équiper l’ensemble du territoire français en très haut débit d’ici la fin du quinquennat.

Le programme du nouveau président

Pour atteindre cet objectif ambitieux, Emmanuel Macron juge que l’État doit s’engager plus nettement dans le déploiement du très haut débit en France (ainsi que l’Europe) via un plan d’investissement sur 5 ans, sans préciser de montant ni de modalités.

"Nous couvrirons en très haut débit ou en fibre l'ensemble du territoire" Ce sera fait d'ici la fin du prochain quinquennat (2022 !)

 

Etienne Dugas, président de la Firip, la 4G fixe est dix fois moins chère que la fibre

Les Echos du 3 juillet 2017

Fabienne Schmitt Alexandre Counis

 Etienne Dugas, Firip.jpg

Etienne Dugas, président de la Firip. - Julien Faure/REA

Etienne Dugas est le pré­sident de la Fédération industrielle des réseaux d’initiative publique (Firip). Ces réseaux sont cofinancés par les collectivités territoriales et les opérateurs privés, pour déployer la fibre dans les zones les moins denses du territoire, là où les ­opérateurs télécoms rechignent à investir.

Pourquoi la Firip prône-t-elle la 4G fixe pour apporter le très haut débit dans les campagnes ?

La 4G fixe, c'est la possibilité d'avoir un Internet fixe à domicile à haute vitesse grâce à une fréquence dédiée : la 3,4 GHZ. Elle permet d'accéder au très haut débit de manière pérenne pour les territoires enclavés avec des délais de déploiement de douze mois en moyenne. Avec la fibre optique, il faudra dix ans pour les derniers raccor­dés... L'autre avantage, ce sont des coûts de déploiement dix fois inférieurs à ceux de la fibre optique. Seul inconvénient : le hertzien est sensible aux événements électromagnétiques : les orages, la neige lourde, le brouillard...

Le satellite peut-il être aussi une solution pour le très haut débit en milieu rural ?

C'est une solution, idéale en complément de la 4G Fixe. La limite du satellite, c'est le temps de latence (délais de transmission des données) un satellite géostationnaire c'est 36.000 km aller-retour, et pour les « gamers », ¼ de seconde de latence, ce n'est pas acceptable.

Comment résoudre le problème de la répartition des zones moyennement denses entre Orange et SFR ?

Il faut laisser la répartition initiale décidée entre Orange et SFR (90 %-10 %) et commencer par faire respecter les engagements pris dans ces agglomérations de taille moyenne ! Etendre le périmètre de cette zone telle qu'elle a été définie, comme le demande SFR, n'est pas satisfaisant. Cela reviendrait à demander aux collectivités locales les plus pauvres de financer des infrastructures que les plus riches d'entre elles n'ont pas à payer car ce sont les opérateurs télécoms qui les financent. Les collectivités ne peuvent financer des réseaux dans les zones reculées non rentables qu'en s'appuyant sur d'autres réseaux dont elles jouissent dans des zones rentables.

Dans le marché entreprises, les petits opérateurs télécoms demandent à avoir accès au réseau d'Orange pour commercialiser de la fibre. Est-ce vraiment vital pour eux ?

Les opérateurs alternatifs ont raison et c'est pour ça que c'est un combat de la Firip depuis de nombreuses années : il faut obliger Orange et SFR à leur proposer une offre en marque blanche pour la fibre. C'est la seule solution pour qu'une véritable concurrence s'exerce sur le marché entreprises dans les zones très denses et moyennement denses. Pensez qu'aujourd'hui Orange possède 70 % du marché entreprises... C'est une machine à cash !

En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/030426287544-etienne-dugas-president-de-la-firip-la-4g-fixe-est-dix-fois-moins-chere-que-la-fibre-2099472.php#jrLuhPKH5GoIMbZu.99

 

En Espagne, la fibre se déploie à grande vitesse

Les Echos du 3 juillet 2017

Cecile Thibaud

 Jazztel en Espagne.jpg

En Espagne, Orange est propriétaire de Jazztel. - AFP/ GERARD JULIEN

L’opérateur français se fixe pour objectif un réseau de 14 millions de foyers connec­tés dans le pays d’ici à 2018.

En Espagne, la fibre optique se déploie beaucoup plus vite qu'en France. Et cela fait rêver plus d'un opérateur télécoms dans l'Hexagone. A commencer par Orange, qui est implanté là-bas et vante ­souvent un modèle moins régulé qu'en France, qui lui permettrait de mettre les bouchées doubles sur la fibre optique. L'opérateur français compte déjà 1,806 million de clients en fibre optique au sud des Pyrénées et déploie à toute allure l'installation de son réseau à travers le pays.

Avec aujourd'hui un réseau de 10,5 millions de foyers connectés en FTTH, il se fixe comme objectif d'arriver à 14 millions d'ici à 2018, soit un an plus tôt que prévu. Et ce n'est pas fini, « il y a du potentiel au-delà, les équipes de déploiement ne vont pas s'en tenir là », assurait le directeur général Espagne, Laurent Paillassot, lors de la présentation des résultats du premier trimestre 2017.

Dynamique spectaculaire

Si c'est l'opérateur français qui enregistre la progression la plus rapide ces derniers mois, il n'est pas le seul à décoller dans le pays. L'Espagne, qui était en treizième position sur le marché européen de la fibre optique, compte aujourd'hui plus de foyers connectés que la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'Italie réunis.

L'ex-opérateur public Telefónica, qui reste en position dominante avec 42 % de part de marché, compte 3,1 millions de clients et arrive à 18 millions de foyers raccordables, avec pour horizon 25 millions d'ici à 2020. Loin derrière encore, Orange monte rapidement en puissance, au rythme de plus de 2,6 millions de nouveaux branchements depuis un an.

Cette percée pourrait toutefois être menacée par la nouvelle alliance conclue entre Telefónica et Vodafone, le numéro trois sur le marché (avec 10 millions d'unités connectées), l'un mettant à disposition de l'autre ses réseaux, y compris sur les parties du territoire où il n'y est pas légalement ­contraint.

Les contenus audiovisuels attirent les abonnés

Cette dynamique est d'autant plus spectaculaire que le marché de la fibre optique était inexistant il y a huit ans à peine en Espagne. Elle est facilitée par les moindres coûts d'installation, liés à la fois à l'habitat groupé, y compris souvent en milieu rural, et aux normes urbanistiques, qui permettent souvent le câblage par la façade, alors que tout cela est beaucoup plus contrôlé en France.

Mais le décollage du FTTH est aussi dû à la stratégie des principaux acteurs du secteur, qui ont tous opté pour consolider leurs positions en absorbant les petits opérateurs de câble, que ce soit Orange avec Jazztel, ou Vodafone avec Ono.

Les trois grands ont travaillé l'offre de contenus audio­visuels (entre droits du football et séries) pour attirer le consommateur espagnol, jusqu'ici plutôt réticent aux télévisions payantes. Ils ont aussi parié, à partir de 2012, sur des lignes commerciales similaires, en fidélisant leur clientèle avec la promotion de paquets « triple play », comprenant à la fois forfait mobile, wi-fi, téléphonie fixe et télévision.

Cécile Thibaud En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/030426346233-en-espagne-la-fibre-se-deploie-a-grande-vitesse-2099473.php#qgPWefIxf2LpgxGx.99

 

 

 

Les commentaires sont fermés.