19/01/2017
2017, non-cumul, Prédentielles, Législatives et Sénatoriales, le "vent fou" des politiques locaux !
L'assurance-vie des "hommes politiques", le "cumul" disparaît ! Les politiques perdent la tête !
De François Goulard à David Robo, la "bêtise" des déclarations à la Presse est affligeante... entre antis-Bodo, antis-Gauche, antis-FN la cacophonie règne, amplifiée par les thuriféraires Mercier, Lappartient et Thépaut, en quête de reconnaissance locale...
En bref, exit la "référence" d'un Département bien géré, d'une ville de Vannes respectable et attirante, d'une agglomération "protectrice" et égalitaire.
L'arme des "faibles", le retrait des délégations est utilisée dans le "punching fight" général, comme une arme politique dévoyée !
Le "saint homme Pierre Le Bodo" n'aura-t-il bientôt plus que le soutien de la "communauté catholique" ?
Sur fond de crise, on vote à Vannes agglo ce soir
Ouest France du 17 janvier 2017
L’élection des 15 vice-présidents se déroule ce soir à l’agglomération. En face de Pierre Le Bodo, le groupe de 41 élus derrière David Lappartient va aussi présenter ses 15 noms.
Pourquoi ? Comment ? Comment va se dérouler le vote et avec qui ?
La soirée va être longue ce soir à l’agglomération pour le vote des 15 viceprésidents. Concrètement, le président élu Pierre Le Bodo va présenter ses vice-présidents avec 80 % d’élus de sa sensibilité et 20 % de la minorité. « Je tiens compte de la réalité sociologique. Les 15 vice-présidents sont répartis sur la totalité du territoire », assure-t-il. Le groupe de David Lappartient a décidé lui aussi de présenter 15 candidats. « Une liste paritaire, des vice-présidents compétents taillés pour les postes qu’ils revendiquent et nous irons au vote. Nous n’acceptons pas la forfaiture de Pierre Le Bodo. » L’assemblée composée de 90 conseillers communautaires devra faire son choix à bulletin secret, pour chaque vice-président(e). Aucun des deux groupes n’a voulu dévoiler les noms des vice-présidents. On ignore donc si David Lappartient ou David Robo, le maire de Vannes, font le choix de se présenter.
Que pourrait-il se passer ?
Pierre Le Bodo a été élu avec 49 voix le 9 janvier. Mathématiquement avec 31 de ses soutiens de droite, 17 voix de gauche et la seule et unique voix du Front national. « Aller chercher des voix à gauche, alors que la droite est majoritaire à l’agglomération ! » s’esclaffe David Lappartient. Ce soir, le président Pierre Le Bodo qui a proposé des postes à la gauche, réussira-t-il à faire élire ses 15 vice-présidents avec 48 ou 49 voix sur 90 ? (On ne sait pas où le Front national va voter). Ou alors David Lappartient réussira-t-il à rallier à sa cause un certain nombre d’élus jusqu’à présent acquis à Le Bodo ? D’ailleurs, « nous avons un 42e soutien », affirme David Lappartient. Pour avoir la majorité, 46 voix sont nécessaires. Il en manque encore quatre. Certains élus départementaux auraient reçu des coups de fils les incitant à changer de camp. Troisième scénario : les clefs du scrutin sont dans les mains de l’unique élu FN, qui, par sa voix, peut faire pencher la balance d’un côté ou de l’autre, ou apporter une égalité à 45 voix dans chaque camp. Et dans ce cas, on revote jusqu’au bout de la nuit.
Pourquoi pas un candidat unique à droite ?
« Nous avions demandé une primaire à Pierre Le Bodo, qui nous proposait seulement quatre postes de vice-présidents alors que nous en voulions huit », poursuit David Lappartient. « Il n’a jamais voulu en entendre parler. » Antoine Mercier, maire d’Arradon, avait été un temps pressenti pour être président. « Nous avions le souhait d’apporter un souffle nouveau à l’agglomération. La contestation est partie de l’intérieur de Vannes agglo car des dysfonctionnements ont été constatés. Il n’y a jamais eu de manipulation de la part de David Robo. Cette décision a toujours été collective », insiste le maire d’Arradon. Le maire de Vannes, David Robo, a été accusé d’avoir orchestré le départ de Pierre Le Bodo. L’intéressé s’en défend : « J’ai été insulté à plusieurs reprises. Les problèmes de l’agglomération ne sont pas ceux de Vannes. Il y a des soucis à l’agglomération, c’est ce qui explique cette situation. » David Lappartient lâche : « Pierre Le Bodo avait une majorité de 72 élus à l’agglomération. En quatre jours, il en perd 41. À lui de savoir ce qu’il doit faire, mais à sa place je démissionnerais. »
Isabelle JÉGOUZO.
Au Département, la question de la succession
Ouest France du 19 janvier 2017
En décidant de retirer ses délégations à Yves Bleunven, François Goulard écarte aussi un successeur potentiel au conseil départemental. Car le président du Département, investi candidat aux législatives dans la circonscription de Vannes, devra, en cas de victoire, céder son fauteuil. Cette perspective alimente déjà des discussions dans lesquelles circulait le nom de l’élu de Grand-Champ, puisque premier vice-président. Ce dernier en a-t-il l’ambition ? Lui dit que non et préfère « travailler sur son territoire au niveau local ». S’il se décidait néanmoins, ce serait sans le soutien de François Goulard, dont la voix comptera, assurent des conseillers départementaux. D’autres noms circulent régulièrement. Dont celui de David Lappartient, qui a toutefois déjà dit son intérêt pour briguer la présidence de l’Union cycliste internationale et pour les élections sénatoriales. On cite aussi Muriel Jourda, conseillère départementale d’Hennebont, vice-présidente déléguée à la culture et à la lecture publique. Ou encore Gilles Dufeigneux, conseiller départemental de Vannes 3 et président du Service départemental d’incendie et de secours. Également Benoît Quéro, conseiller départemental du canton de Pontivy, président de la commission « insertion, emploi, enfance et famille ». La question de sa succession éventuelle à la présidence du Département n’est pas à l’ordre du jour pour François Goulard, interrogé hier. Ce dernier note seulement que la « discussion n’a jamais eu lieu en réunion de majorité, puisqu’il y a d’abord des élections législatives. La prudence commande d’attendre. »
Agglo, des délégations retirées aux élus
Ouest France du 19 janvier 2017
Isabelle JÉGOUZO
La crise rebondit sur le conseil départemental. François Goulard retire ses délégations à son premier vice-président.
François Goulard, président du conseil départemental, avait menacé d’une manière implicite, les élus communautaires de droite pro-Pierre Le Bodo, lors des vœux du maire à Arradon la semaine dernière. La sanction a été immédiate mercredi matin.
« Ce n’est pas conforme »
Mécontent du vote de trois de ses conseillers départementaux lors des élections des vice-présidents de l’agglomération, il retire ses délégations à Yves Bleunven, son premier vice-président et estime que ce dernier, Nadine Frémont et Gérard Gicquel « ne font plus partie de la majorité départementale. Ce qui s’est passé hier soir n’est pas conforme à nos principes politiques. Je ne peux pas commenter tout ce qui se passe à l’agglomération, indique François Goulard. Mais la manière dont Pierre Le Bodo a été élu, ne se terminera que par une démission de sa part. Quand on n’a pas de majorité, on ne parvient pas à gouverner. Cette démission interviendra dans un mois, dans trois mois mais il n’y arrivera pas. » Yves Bleunven a appris cette nouvelle avec philosophie : « Ça n’est pas une surprise. François Goulard confond son poste de président du conseil départemental avec son poste de patron des Républicains dans le département. » La crise à l’agglomération a aussi des répercussions sur le conseil municipal de Vannes, où le maire, David Robo, a décidé hier soir de retirer ses délégations d’adjoints à Pierre Le Bodo, Odile Monnet, François Bellego et Jean-Christophe Auger.
Avec la gauche et le FN
Depuis plus d’un mois, les soixantedouze élus de droite, Républicains et Centre, se disputent la présidence de la nouvelle agglomération. Pierre Le Bodo, président sortant de Vannes agglomération, a remporté la présidence de l’assemblée le 9 janvier dernier, mais avec les voix de la gauche et du Front national. Face à lui David Lappartient, maire de Sarzeau, n’a recueilli que quarante et une voix. « J’ai été élu démocratiquement », se borne à commenter Pierre Le Bodo.
Commentaires
Dans le Morbihan et principalement dans le Vannetais nous avons réellement la droite la plus C... de France.
L'histoire se répète sans cesse. La machine à perdre, orchestrée en grande partie par le président du conseil général, est à nouveau en route comme en 2010.
Aujourd'hui la distribution des futurs rôles semble déjà être faite:
A Goulard, la place de député.
A Lappartient celle de sénateur
Pour le premier c'est ne pas compter sur le ras le bol des électeurs et sur la présence souhaitée de la candidate du centre
Pour le second cas c'est oublier le traumatisme des grands électeurs qui lors du vote n'oublieront pas ce qui se passe actuellement.
Voici un article trouvé sur un blog quiberonnais qui retrace les péripéties des dernières sénatoriales
https://porthaliguen.com/2015/08/19/pourquoi-un-amour-si-subit-de-port-haliguen-en-quiberon-a-partir-de-2011-2/
Le président actuel des Républicains qui aime jouer les "fiers-à-bras" n'est en fait pas du tout le chef qu'il prétend ou voudrait être.
Ne disait-il pas 2 jours après sa défaite; " Je remercie les grands électeurs de ne pas m'avoir élu dans un Sénat de gauche"!
"Puissant avec les faibles, faible avec les forts"
Avec ça, monsieur François Fillon est servi!!!
Que les autres agglo entourant celle dont on parle ne tombe pas entre leurs mains: ça pue la magouille à plein nez!!!
Quant à JBG dont parle Jo Kerguéris on peut se demander si ses pitreries sur Canal+, déguisé en menhir et chantant "Nuit cailloux Debout" ne vont pas nuire au classement des mégalithes au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Beaucoup de politiques de droite disent qu'il n'aurait jamais mettre un "bénévole" à la tête d'une telle association.
Est-il vraiment bénévole?
Écrit par : quelle droite!! | 19/01/2017
Depuis le départ de M. jo Kergueris, le microcosme politique du Morbihan est composé d'un groupe d'elus arrivistes et incompétents.
On n'est plus à l'époque de M; Marcellin, ou de M. bonnet, Goulard n'a aucune classe, c'est dans le fond un minable. Arriviste, tres mauvais politique aussi mal ici qu'à Paris (secertaire detat à la mer), avide de prebendes il a indisposé tous les gens honnêtes (il y en a ici!). On reve de le voir évincé car il aura fait beaucoup de mal en ratant tout. Pour le remplacer, il n'y a personne en fait. On a beau chercher, on ne voit pas qui et surtout pas robo ou l'apparient, ce sont de clones de Goulard...
Le personnel politicien du Morbihan est à virer et à remplacer dans sa totalité. On a la malchance d'avoir un echantillon de ce qu'il y a de pire dans ce milieu...
Écrit par : La Hire | 19/01/2017
En 2017, nous ne comprenons pas la droite de Monseigneur Fillon.
En Morbihan par exemple le choix de François Goulard est tout à fait surprenant.
La manière dont ce dernier s'exprime au conseil général et à l'agglomération n'est pas digne d'un homme qui se voudrait homme d'Etat. Il se rapprocherait plus de Ceausescu que de De Gaulle.
Ses bons mots ne font plus rire depuis longtemps. On ne retiendra que ses sautes d'humeur de plus en plus fréquentes, discourtoises et anti-républicaines.
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Après avoir traité le jeune préfet Thomas Degos de GOUJAT parce que ce dernier l'avait laissé se dessécher en plein soleil il s'en prend au nouveau préfet Raymond Le Deun et à la DREAL le 30 septembre 2016 dans le Télégramme : extrait
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« Idéologues ou abrutis »
« L'Etat est déliquescent mais le cadavre n'est pas mort car il nuit encore » a ajouté François Goulard dans un véritable charge à la Donald Trump contre l'administration « qui ne fait rien et empêche tout ». Un courrier de 9 pages reçu de la DREAL s'interrogeant sur l'incidence d'une passerelle à Folleux sur la vie des poissons a fait sortir le président du conseil départemental de ses gonds. « Ou ces fonctionnaires sont des IDEOLOGUES ou ce sont de PARFAITS ABRUTIS et j'englobe dans mon sentiment les PREFETS »
Cette demande de la DREAL n'aurait-elle pas entraîné le retrait des subventions à l'association « Bretagne Vivante » reconnue d'utilité publique ?
Nous sommes loin des cours d'instruction civique que l'on nous dispensait jadis dans les écoles de la République ! Quel serait le sort du citoyen qui se serait amusé à insulter de la sorte des représentants de l'Etat ?
Dernier dérapage en date de Goulard dans Ouest-France du 22 janvier 2017 (aujourd'hui) et concernant un gaulliste reconnu : « Henri Guaino qui persiste à vouloir être candidat, souffre sûrement que François Fillon n'ait pas reconnu le génie d'un expert en phrases creuses et en lieux communs »
Jusqu'à preuve du contraire ils sont du même parti. Goulard - en bon ex-Villepiniste -attaque là la « plume » de Sarkozy. La rancœur est tellement grande !
On peut penser que l'enfant de chœur Goulard par ses mots désire se mettre bien dans les papiers de Monseigneur Fillon. Y aurait-il quelque chose à gratter ?
Ce sera sans nous messieurs les Républicains. Nous, nous respectons encore la République et si elle est si mal c'est à cause des partis politiques de tous bords et du votre en particulier.
Un Guaino valant 100 Goulards nous ne mettront pas un kopeck sur Monseigneur Fillon dans l'état actuel de la distribution des rôles.
A bon entendeur, salut !
Écrit par : droite outrée | 22/01/2017
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