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18/01/2017

L'agriculture, malade, a-t-elle un avenir financier sur la presqu'île ?

A Quiberon comme à Saint Pierre Quiberon, les élus ne viennent pas de l'agriculture...

Alix Derrien, agricultrice sur la presqu'île.jpg

Il existe aujourd'hui un agriculteur à Quiberon, plus aucun à Saint Pierre ! et autour, les exploitations agricoles en majorité vivent mal avec des revenus nets en forte baisse...

Le projet "bio", la vente "directe", les produits fermiers à l'ancienne sont les axes pour obtenir un résultat net en hausse. Qualité rime avec rentabilité !

Profiter de terrains communaux ou nationaux réduit les sommes à investir à l'installation et diminue les coûts de production... mais est-ce suffisant pour déclencher une activité rentable ?

La "bergère et son troupeau", un nouveau conte pour enfants de la presqu'île ?

 


Nature, retour des moutons sur la presqu'île de Quiberon

Télégramme du 17 janvier 2017

 Alix Derrien, agricultrice sur la presqu'île.jpg

Alix Derrien, 26 ans, s'installe comme agricultrice sur la presqu'île. Elle s'appelle Alix Derrien, elle a tout juste 26 ans, est déjà dentiste équin et se lance dans une belle aventure : installer une ferme sur la presqu'île. Faire revenir quelques animaux sur une zone qui ne compte plus que des animaux de compagnie. Son projet, elle l'a mûri deux ans durant et voila qu'il prend forme depuis une semaine !

Formation, réflexion, rencontres et accords

Alix, qui a bien réfléchi à son projet, a passé un Brevet d'état professionnel de responsable d'exploitation agricole, a rencontré les élus de la Ville de Quiberon et surtout les responsables du Conservatoire du littoral pour parler terrains et animaux. Tout le monde va la soutenir. La ville en lui vendant un terrain près de Kerniscob pour installer son exploitation, et le Conservatoire en acceptant que les moutons puissent pâturer sur ses terrains.

Six brebis depuis une semaine et un agneau né ici

Ce sont donc les brebis qui vont lancer l'aventure. Six brebis de la race « Mouton des Landes de Bretagne » sont donc arrivées sur la presqu'île mercredi dernier et un agneau est déjà né sur place, vendredi 13, baptisé « Tempête ». « Cette race de moutons est très rustique, confie la jeune femme.

Idéale pour un terrain comme celui de la presqu'île avec des landiers. » Les animaux seront élevés pour leur laine, leur viande puis les fromages. Neuf nouvelles brebis arriveront samedi prochain. L'idée est d'avoir un maximum de lieux de pâture sur la presqu'île pour pouvoir avoir de bons apports nutritionnels naturels. En contrepartie, les animaux entretiennent naturellement les terrains. Plusieurs particuliers ont déjà proposé leurs terrains agricoles à la jeune femme qui s'en réjouit.

Des vaches, des porcs... et un lama !

Si le projet se développe bien, Alix aimerait également élever quelques vaches bretonnes pie noire, et idéalement quelques porcs laineux. Au-delà de l'aspect commercial de l'entreprise, la jeune femme souhaite aussi développer un côté pédagogique : « Je souhaite au fur et à mesure pouvoir inviter les enfants des écoles à venir voir les animaux. Assister à la tonte des moutons par exemple. Leur parler d'usages pas si lointains sur la presqu'île. » Et puis bien sûr, à l'automne, un gardien de moutons (contre les renards !) fera sans doute une arrivée remarquée puisqu'il s'agira d'un... lama, prénommé « Dalaï »... Mais ceci est une autre histoire... Contact Alix Derrien : tél. 06.30.31.58.87 © Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/morbihan/quiberon/nature-retour-des-moutons-sur-la-presqu-ile-17-01-2017-11366173.php#roTIuqbTA86BlADW.99

 

Commentaires

je ne voudrais pas être rabat-joie, mais en y reflechissant un peu ce n'est pas particulièrement un domaine d'avenir! ce n'est pas une activité perenne ici... Pas assez de pâtures!... Activité qui va interferer avec le tourisme!.. On aprle aussi de barraquements en zone NA... ca devient incoherent avec les interdictions connues! a moins que ce ne soit un moyen detourné de recuperer pour la construction les dernieres terrres indemnes de Quiberon! tout est possible avec ces imbeciles de cette municipalité Hilliet (en plus ils sont malhonnêtes!)
En plus on va defricher des terres du domaine public qui tondues ensuite par les moutons seront ravinées et ravagées, décapées à nu par les intemperies. Sans compter la perte esthetique des ajoncs jaunes et les camaieux des bruyeres au printemps...
non, ca ne me parait pas tres judicieux!
on tombe dans la reverie soixante-huitarde!
je ne suis pas etonnée;;;

Écrit par : Julie | 18/01/2017

Julie ... Vous avez l'air de dire qu'il y a un probleme d'honnetete de la part d'une equine d'elus ... Pourriez vous adresser un courrier a PHPPC 27 rue du point du jour 56170 Quiberon pour nous expliquer ce que vous savez
Vous n'etes pas obligee de preciser vos coordonnees . Vous pouvez garder l'anonymat

Écrit par : Jean Le Bon | 20/01/2017

Un tel projet avait été tenté il y a une quinzaine d'années à St Pierre par un jeune qui avait la prétention de développer une marque "de mouton de pré-salé" quiberonnais comme il y en a ailleurs.
Ce doux rêveur avait aussi fait auparavant dans la crêperie bio et dans l'animation nautique ... avant de disparaître avec ses moutons.
L'argent public, qui n'est jamais que de l'argent privé prélevé par les impôts à des gens qui s'activent pour le gagner, doit il ainsi être gaspillé à chaque occasion ? Nos élus locaux doivent-ils s'offrir ainsi des brevets de pseudo-modernité bio avec notre argent ?
Où est l'équilibre à Quiberon entre des gens que l'on se prépare à exproprier à vil prix et la mobilisation de la municipalité pour trouver des terres pour ce projet?
Bonne chance à Alix, mais tout de même !

Écrit par : panurge | 18/01/2017

le business model ne parait pas viable à première vue. a t on mis suffisamment en garde Alix?

Écrit par : cincinnatus | 18/01/2017

Dans le ouest france il est pas seulement question de moutons, mais aussi de la creation et l'installation d'une ferme maraichere à kerniscob comme atelier principal. les moutons serviront semble t il à la valorisation par le defrichement des terres du littoral aujourd'hui abandonnées aux ravageurs et plantes ayant un impact visiuel negatif.
Je salue la demarche entreprise par ces jeunes, et leur souhaite bien du courage !

http://www.ouest-france.fr/bretagne/quiberon-56170/quiberon-un-elevage-de-moutons-bientot-garde-par-un-lama-4740418

Écrit par : Waynezedude | 20/01/2017

Le monde change.. Les Jeunes sont de plus en plus attentifs a leur alimentation et ce projet est formidable..bravo et Bon courage
Il existe a Kernavest un agricullteur qui travaille sans utiliser de produits chiimiques ... Alors il faut continuer a se battre ...pour Le respect de la nature et de l'environnement et du cadre de vie.

Écrit par : Jean Le Bon | 20/01/2017

Il va falloir devenir sérieux sur cette presqu'île qui était effectivement autrefois une terre de marins et d'agriculteurs fréquentée toutefois par des personnalités telles celles représentées sur des fresques dans les jardins de l'hôtel de France, maintenant la mairie.
Il y avait alors de nombreuses fermes dans lesquelles les paysans possédaient beaucoup de terrains répartis sur toute la commune. Les autres terrains étaient achetés par des capitaines et même par leurs équipages. Terrains cultivés par les épouses de ces derniers ou par leurs filles. On les appelaient les capitaines-paysans.

Les vrais paysans à partir des années 20 connurent 2 fléaux : la sécheresse et un maire-né à la Trinité/Mer- de grande renommée nationale mais sans grande honnêteté. C'est ainsi que dans les années maigres il signait un deal avec les paysans : je te prête de l'argent mais suis susceptible-si mes affaires périclitaient (un maire rendez-vous compte!)- de te demander en échange ta ferme ou tel ou tel terrain. Le prêt était dûment enregistré et l'on retrouve tous les documents en particulier aux archives de Nantes. Moralité, énormément de biens changèrent de mains et comme le tourisme entre temps avait pointé son nez certains furent transformés en garage automobile puis maintenant en 2 immeubles sis place de la République à Port Maria. Ceci n'est qu'un exemple.

J'accuse un maire de telles pratiques, mais la même chose se passait avec certains commerçants pas non plus quiberonnais et pas non plus très honnêtes qui faisaient le même deal avec les pêcheurs de Houat ou de Hoëdic. Je te prête de l'argent ou je te fais crédit en échange de vivres et de victuailles mais je suis susceptible de te les réclamer. Que me proposes-tu en échange ? Ben ma maison !, je vous laisse deviner la suite.
Depuis cette époque nous vîmes disparaître les fermes une à une et nos îliens arriver sur le continent car chassés de leurs îles et tout cela en toute légalité. Et bien voyons !, pourquoi se gêner ?

Voilà sans doute une partie de l'histoire cachée de Quiberon que bien évidemment il y a quelques années , à l'occasion d' « Un bistrot de l'Histoire », personne n'osa signaler au cours de cette soirée.
Les quiberonnais sont non seulement taiseux mais trop craintifs. Craignant le curé, le maire, les instits, les notaires, les promoteurs et qui sais-je encore.
C'est comme cela que l'on est arrivés à la situation actuelle ou nous ne sommes plus maîtres de notre destin puisque nous avons été tout d'abord dépouillés des biens communaux et ensuite de nos propres biens.

Actuellement, le cas du port de plaisance de Port-Haliguen en est l'exemple type.

Le projet de nos 3 jeunes est séduisant mais malheureusement pas très réaliste.
Le manque de sources sur la Grande Côte est connu de tous et comme les anciennes carrières qui servaient aux anciens de réservoir ont été bouchées par des municipalités précédentes ainsi que les grands fossés creusés par les mêmes anciens ce beau paysage est devenu aride. Depuis 2 ans, il semble que le dernier paysan de la presqu'île ne plante plus de patates dans deux grands terrains situés sur l'arrière du café-restaurant « Les Mouettes »

Nos 3 jeunes parlent de construire des baraquements en zone NA, y aurait-il des dérogations ?
Si oui, je pense que l'on pourrait dans ce cas prévoir de les construire dans un village (zone NA en partie) où les fermes étaient les plus nombreuses.
Je ne vois que le village de Manémeur où la terre est excellente et où nos néo-paysans pourraient cultiver leurs légumes bio et des melons que Jean Claude Largouët et son épouse cultivaient et que le tout Quiberon s'arrachait.

Je crois même avoir trouvé l'endroit. Il se situe rue du Couchant pour peu qu'un propriétaire revende un petit bout de terrain- (il figure toujours sur les plans cadastraux ) ou que l'on l'exproprie -jouxtant un chemin communal pour en faire une voie de 5 mètres que l'on appellerait voie publique.
Au bout ce cette voie il y a bon nombre de terrains appartenant à des particuliers. Il suffira alors de les exproprier . Pratique courante de nos jours au nom de l'intérêt général, sorte de fourre-tout aujourd'hui qui cache beaucoup de choses sales.
Pour remettre ces terrains en état, notre adjoint -à la mer, à l'environnement mais aussi maintenant à la culture- puisqu'il s'est rapproché du grand capital et y a goûté pourra offrir à Alix sa faucille inutile et le marteau qui va avec et qui servira à redresser la lame en cas de choc sur une pierre ou un dolmen.

Lors des réunions des citoyens du village de Manémeur comme le maire les aime on demandera à Alix de passer avec ses blancs moutons et peut-être même son lama s'il ne crache pas trop. Ce sera l'exemple de la renaissance des vieux métiers de Quiberon que les touristes adorent et comme à Port-Haliguen le port dévasé entièrement continuera à remplir ses 3 fonctions de port de commerce, de pêche et de plaisance comme maintenant (c'est à dire à marées) nous aurons un ensemble pittoresque et presque historique que les visiteurs adorent et comme un grand homme de conseil général a dit :  « 99% des visiteurs sont des randonneurs » je crois que l'on n'a pas fini de les voir passer d'un bord à l'autre (d'Ouest en Est) , coulées vertes ou pas.

Dernier conseil à la municipalité, prévoyez dès maintenant des toilettes publiques en conséquence et commencez par réarmer- car fermées depuis 3 mois- les toutes neuves automatiques de la place du Repos payées paraît-il en partie par l 'AQTA. Dans le bourg il est désagréable, lorsque l'envie nous prend, de se rabattre sur un café. Il n'y en a que 2. L'un fréquenté par l' intelligentsia municipale, sorte de café de Flore et l'autre pour le tout venant. C'est quand même peu pour une station qui se croit tant !

Écrit par : quelle histoire! | 20/01/2017

Je suis Alix Derrien, voici mon numéro 0630315887, j'aimerai beaucoup discuter avec toutes les personnes ayant des questions concernant le projet, c'est mieux que de trouver des bêtises qui circulent sur internet. Merci à tous et bonne soirée, et puis PEACE AND LOVE pour rester dans la rêverie soixante-huitarde ;)

Écrit par : Derrien Alix | 20/01/2017

c'est une nouvelle facon de mettre la main sur des terrains protegés et libres dans une ile où le foncier se rarefie?

Écrit par : yves | 21/01/2017

On pourrait passer des heures à refaire le monde mais certains propos sont à mon avis déplacés. Vous vous montez la tête sans connaître réellement leur projet,ces jeunes ont le courage de se lancer,de prendre des risques et de vouloir remettre en avant une agriculture plus saine. Alors oui ils sont rêveurs mais c'est les rêves qui font avancer ,et leur rêve est devenu un projet qui devient réalité. Il me paraît plus judicieux et plus sympa pour eux de leur poser directement vos interrogations plutôt que de les critiquer sur le net . Je me mets à la place de cette jeune femme qui doit être bien dégoûtée de lire certaines remarques,alors Mlle Alix,ne vous découragez pas,faites l'impasse sur tout ça et continuez à avancer

Écrit par : Christelle | 21/01/2017

Des habitants de Kerniscob, réunis en association (PAVEK),semblent se plaindre de ne pas avoir été informés comme il le faut sur ce projet.
Au lieu de leur adresser un ridicule Peace and Love babâcool et suranné, au lieu de leur donner son n° de téléphone,la future bergère ferait mieux de s'en servir pour les rassurer.
Il y a urgence en effet si l'on en juge par le récent défrichement en lisière Est du village d'une parcelle (AC460) et du tracé au cordon sur celle-ci de ce qui s'apparente à de futures fondations d'un bâtiment.
S'agit-il là de la future bergerie? Un permis a-t-il été délivré ? La parcelle AC460 étant en zone Aa où sont seules autorisées des constructions à destination de l'hébergement d'animaux on peut le penser faute que soit respectée l'obligation d'affichage réglementaire pour ces travaux en cours.
Les habitants de Kerniscob, comme bien d'autres à Quiberon,ont ici l'occasion de faire deux constats :
- les réunions de supposées concertation et information tenues dans les quartiers depuis 2 ans ne sont que mascarade,
- lorsque les projets sortent à Quiberon, ce n'en sont plus tant tout est bouclé et cadenassé.
Les habitants de Kerniscob auraient tout intérêt à exiger de Mr le Maire la mise en ouvre de la concertation prévue par l'article L300-2 du Code de l'Urbanisme et par l'article L120-1 du Code de l'Environnement relatif à la participation du public à l'élaboration des décisions publiques ayant une incidence sur l'environnement en vue d'améliorer la qualité de la décision publique et de contribuer à sa légitimité démocratique, démocratie qui semble trop souvent être le cadet de ses soucis.
Malheureusement la réalité économique se vengera sans doute d'être maltraitée par ce projet bio, bobo, bêlant.
Brebis et moutons partiront, restera un milieu naturel détruit et un hangar abandonné.
Beêêê,beêêêê,beêêê

Écrit par : panurge | 22/01/2017

je soutiens qu'il s'agit là d'une manière dédguisée de recuperer du foncier à partir d'un projet soi-disant ecologiste dans une zone protégée! cela s'appelle du mitage. "nous on est elu et on fait ce qu'on veut" a t on pu lire dans ce blog grace à un conseiller eclairé...

on sait tres bien que Hilliet est un affairiste qui se moque totalement des legislations. il suffit de regarder d'un peu près les constructions erigées sur le domaine de l'ancienne usine de son grand pere, les batiments sont d'un etage plus haut que ce qui est autorisé. là encore il est sur de son impunité. les riverains apeurés ferment leurs gueules par peur de B. Hilliet et craignent le tribunal...
il est maire pour faire des affaires du seul fait de sa position,(et pas pour le bien de Quiberon). ses co listiers sont complices par nullité intellectuelle et amoralité politique... a gerber donc!

Écrit par : yves | 22/01/2017

Chers Yves, Cher Panurge, pourquoi ne cherchez vous pas à contacter les jeunes porteurs de projets pour échanger avec eux sur leur projet plutôt que de vous essayez à la diffamation.

Pourquoi ces jeunes devraient ils nécessairement être nourris de mauvaises intentions ? Où est il précisé, qu'ils ne respecte pas le PLU et les démarches légales en matière d'urbanisme ?

J'ai pris le temps de les contacter et sachez qu'ils n’acquièrent pour l'heure que 2 parcelles communales, le reste de terres leur sont ou louer ou mises a disposition par des propriétaires convaincus par le bien fondé de ce projet.

Par ailleurs, leur projet est soutenue par la chambre d'agriculture, la SBAFER, le GAB56 et AQTA.

J'aime à croire que si leur projet n'etait pas fiable / réalisable, ces institutions ne les accompagneraient pas, non ?

Il semblerait egalement que la PAVEK, n'est pas été totalement honnête dans la presse de ces derniers jours. C'est à dire que si elle n'a pas prit le temps de faire part a ces membres des echanges que le bureau à tenu avec ces jeunes, alors ce n'est pas, il me semble, la faute aux porteurs.

Par ailleurs, ils m'assurent que pour l'heure il n'est question d'aucun financement public dans leur projet.

Enfin, je constate qu'il y quelques mauvaises langues, comme d'habitudes, qui déblatèrent des faits infondés sous couvert d’anonymat !

Pourquoi ne pas laisser le bénéfice du doute à ces jeunes qui ont l'ambition de proposer une alternative à la friche ?

Il vous est, je vous l'accorde, plus facile de critiquer que de faire !

A bon entendeur...

Écrit par : Waynezedude | 24/01/2017

possible ce que vous dites, or il y a dans cete histoire les trois organismes "douteux"que vous citez! ces organismes sont connus pour leurs façons de faire. les personnes du village ont bien le droit de trouver cette operation totalement suspecte et de s'en inquieter!
je maintiens : cette operation est louche dès le départ et c'est inquietant car c'est du dejà vu ici: c'est aussi une méthode utilisée par un certain promoteur Allanic pour faire ses operations immobilières par ici, ou encore par deux anciens maires de Quiberon : Rio et Golvan pour s'approprier des terrains dejà possédés en droit coutumier.

cette operation a pour but de mettre la min sur des biens communaux pour en faire un pole d'accretion foncier car dans un moyen terme le Conservatoire du littoral finira par etre demantelé pour rembourser la dette pubique. les speculateurs lorgnent vers ces terres encore dispnibles de tout immobilier... la theorie du mitage , des "dents creuses", des "hameaux" et villages n'est qu'un debut!

Écrit par : Yves | 24/01/2017

Pour quelle surface et à quel prix acquièrent-ils les deux parcelles communales ?

Écrit par : panurge | 24/01/2017

À ma connaissance les prix sont fixés par la préfecture.
Donc il n'y a pas de spéculations financières.
D'après Geoportail la parcelle AC460 mesure environ 900 mètres carrés.
Monsieur ROZO, élu en charge l'environnement nous a assuré que les jeunes porteurs de projets on fait leur possible pour intégrer le bâtiment d'exploitation le mieux possible au paysage pour en limiter l'impact visuel.

Écrit par : Waynezedude | 24/01/2017

et vous croyez M. Rozo?

Écrit par : Yves | 24/01/2017

Cher Waynezedude

Vous parliez de deux parcelles communales cédées. Avec l'AC 460 que vous semblez confirmer, cela en fait une. Quelle est l'autre à votre connaissance puisque vous dites avoir connaissance ?

Quant au prix, il n'est nullement fixé par la préfecture. France Domaine, placée sous l'autorité du préfet a seulement à donner un avis.

Si l’article L. 2241-1 du Code général des collectivités territoriales précise les conditions dans lesquelles France Domaine doit être consulté en matière d’aliénation d’un bien immobilier communal, l’avis des domaines est un avis simple.
Par contre « le conseil municipal doit délibérer sur la gestion des biens et les opérations immobilières effectuées par la commune...
Toute cession d’immeubles ou de droits réels immobiliers par une commune de plus de 2 000 habitants doit ainsi donner lieu à délibération motivée du conseil municipal portant sur les conditions de la vente et ses caractéristiques essentielles, le conseil municipal délibérant au vue de l’avis de France Domaine. »
La commune dispose, pour cette délibération d’une marge d’appréciation pour fixer le prix.

Le problème c'est qu'à ce jour il n'y a eu aucune délibération du conseil à Quiberon aussi est-il très étonnant de vous voir écrire que bergers et bergère vous auraient dit acquérir deux parcelles communales.
Si la parcelle AC 460 est l'une d'entre elles, l'on s'étonnera encore plus de les voir démarrer les travaux sur celle-ci (sans respecter en outre l'obligation d'affichage d'un éventuel permis).
Contrairement à ce que vous écrivez il y a donc beaucoup d'ombre sur cette affaire.

Beêêê^,beêêê,beêêe

Écrit par : panurge | 24/01/2017

Mon cher Panurge,

vous semblez oublier que la SBAFER a elle aussi un droit de regard sur les cessions de terres agricoles. Si le prix leur semble insuffisant ou au contraire exagéré, il leur toujours permit de s'opposer à la cession.

En quoi planter quelques piquets constitue "le démarrage des travaux" ?
Avez vous prit le temps de vous renseigner plus à même sur le pourquoi de ces piquets?

Arrêtez moi si je me trompe mais j'ai comme l'impression que vous êtes trop fier et imbu de votre personne pour consulter les porteurs de projet.

Vos rêveries ne sont en rien la réalité.

Je suis d'accord qu'il faille suivre les lois et délibérations municipales mais quels éléments probants avez vous qui vous permettent d'affirmer qu'aucune démarche n'a été entreprise par ces jeunes ?

Vous utilisez beaucoup le terme "sombre" mais allez chercher la lumière ou taisez vous !

Vous etes comme ces "soixante huitards" contestataires qui critiquent tout le temps tout et rien mais qui sont trop apeurés pour faire quelque chose d'utile pour les autres. eh bien restez dans votre ignorance mais ne cherchez pas à pervertir les autres avec vos affabulations !

Écrit par : Waynezedude | 24/01/2017

Très cher ^Waynezedude,

Beaucoup d'épithètes et de qualificatifs très agressifs dans votre dernier commentaire.
Comme si vous perdiez pied dans votre argumentation.

Le droit de préemption des SAFER (Articles L 143-1 et L 143-2 du code rural)n'est pas un droit d'opposition.

S'il n'y a pas de définition légale de la notion de commencement des travaux, la jurisprudence assimile le commencement des travaux au début effectif de ceux-ci. Un tracé de fondations signe donc bien un début des travaux et rend donc obligatoire l'affichage réglementaire sur site.

Il n'y a là donc de notre part aucune rêverie, aucune affabulation, mais un simple constat d'obligations et règles mises à mal.

S'agissant de l'injonction de nous taire que vous nous adressez, nous constatons qu'elle est aussi souvent adressée en des termes tout aussi agressifs aux défenseurs de Port Haliguen voire même en conseil municipal à toutes personnes porteuses d'une opinion contraire aux choix plus que discutables de Mr le Maire.

Beêêêê^, beeêêê^, beêêêê

Écrit par : panurge | 24/01/2017

Me voila "tres cher" je suis flaté de la consideration que tu me portes mon cher ami!

Écrit par : Waynezedude | 24/01/2017

Si vous lisez Ouest France de ce jour, vous y liriez un article sur la mise en cause le la loi lttoral de 1986. Cette operation de Kerniscop est un ballon d'essai pour Quiberon. Hilliet depuis longtemps rêve de faire des affaires familiales avec ses amis promoteurs en mettant la main sur les territoires protégés de la côte pour speculer. Il a le pouvoir donc le droit et personne ne dira rien; Il est tout puissant dans les faits. Il aurait tort de se gêner! il en a eu encore la preuve du cote de kermorvan et de port haliguen! un petit coup de EADM là dessus et le tour est joué!

Écrit par : yves | 25/01/2017

Oui Yves, en principe les territoires sur la côte sauvage sont protégés par :
1/le Conservatoire du Littoral qui par ici est loin de posséder tous les terrains qui appartiennent encore en grande majorité à des particuliers
2/ la zone Nds toute aussi contraignante mais qui malgré tout avant le PLU de 2014 a permis à quelques "amis" de construire ou de transformer des bâtiments destinés primitivement à d'autres usages!
3/ la zone agricole qui s'étend jusqu'à l'arrière de la propriété de notre édile qui ne veut que notre bien

Comme la France n'a plus un rond, le Conservatoire de Littoral risque un jour d'exploser. La Gréce a bien vendu ses ports, aéroport et autres!

La seule chose de bien est que nos jeunes-futurs agriculteurs fassent dans l'agneau plutôt que dans le porc.
L'Emir du Crouesty lorsqu'il aura acheté la presqu'île aura du pré-salé dans son assiette et nous, nous le regarderons manger entouré de ses nouveaux amis qui nous aurons vendus à moins qu'ils ne terminent en taule à Vannes puisqu'il est question d'en construire une là-bas.

Changement climatique aidant,faites comme moi, arrachez vos oliviers et plantez des orangers. On pourra leur envoyer nos agrumes quand le LGV Quiberon-Paris aura été mis en service.

Pour ceux qui persistent dans l'olivier, vous ferez une BA en envoyant votre petite récolte annuelle d'huile (huile rare ces temps-ci et hors de prix) à la Conserverie. On aura au moins-là quelque chose de "garanti quiberonnais" dans la boîte

Écrit par : plumé | 25/01/2017

Pardon mais le "pré salé" est une étendue naturelle plane à végétation basse située à proximité du bord de mer, inondée par les eaux salées uniquement lors des hautes marées. je crains de Quiberon n'échappe à la règle. Par contre l'obtention d'une IGP ou AOP Quiberonaise serait une bonne idée, pour défendre la Presqu’île, non?

Par ailleurs les moyens financiers du Conservatoire du Littoral proviennent essentiellement de dotations de l’État, mais également des collectivités locales, de l’Europe, d’entreprises mécènes ou de particuliers et bien sûr de dons et de legs.

Vous citez la Grèce, c'est bien mais à ma connaissance le pays existe toujours, n'aurait il pas dû disparaitre en cas de faillite ? Je crois même que "l'Europe" la renflouée. Je ne me fais pas de soucis pour la France.

Regardez plutôt ce compteur, représentant notre dette publique : http://www.dettepublique.fr/

Écrit par : Waynezedude | 25/01/2017

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