14/01/2017
La misère de "l'entretien" des infrastructures en France
Etat, Département, communes, Ports...les budgets d'entretien sont insuffisants !
Cette mauvaise gestion trouve ses fondements dans la recherche "d'économies"... et l'incompétence de nombreux gestionnaires, fonctionnaires d'Etat et territoriaux.
Cette absurdité se manifeste sur la presqu'île à Port Haliguen, port de plaisance aujourd'hui inaccessible à marée basse, géré d'abord par la Sagemor, puis par la nouvelle SPL, Ports du Morbihan !
Dans le grotesque on ne fait pas mieux ! depuis plus de 10 ans la situation est dénoncée par les associations d'usagers, qui payent leur place de ponton au tarif élevé, aujourd'hui accessible par une "barque à fond plat" !
Le déménagement des "traine-couillons" à moteur n'a pas permis au gestionnaire du Port d'assurer aux "quillards" les services d'un port en eau profonde...
Aujourd'hui la "vase" embourbe sérieusement les décisions de la SPL, qui en 50 années d'exploitation n'a pas su "entretenir" normalement ce port en eau profonde.
Au fond, ici comme ailleurs, les investissements importants ne sont jamais suivis de travaux d'entretien réguliers !
Rail, routes, autoroutes, retour sur 25 ans d’investissement
Les Echos du 9 janvier 2017
En un quart de siècle, la France a investi près de 400 milliards d'euros dans ses infrastructures terrestres - AFP/Sébastien Bozon
Près de 400 milliards d’euros ont été investis en France entre 1995 et 2015, relève une étude du Commissariat général du développement durable. Priorité a été donnée au projets nouveaux souvent au détriment de l'entretien des réseaux.
"En France, il faut vingt ans pour créer une infrastructure", a lancé récemment le président de la SNCF, Guillaume Pepy. Une boutade ? Une critique ? Non, un simple constat qui vaut aussi bien pour le TGV Rhin-Rhône que pour l'achèvement de l'électrification de la ligne C du RER francilien. D'où l'intérêt de l'étude intitulée "Les infrastructures linéaires de transport : évolutions depuis 25 ans", que vient de publier le Commissariat général du développement durable (CGDD).
En un quart de siècle, leur linéaire a peu évolué (exception faite des lignes TGV, de métros et de tramways). "Pourtant, les investissements qui leur sont consacrés restent quasi stables, voire diminuent en monnaie courante (18,1 milliards d'euros en 2015 ) et, dans la mesure où une comparaison internationale peut être faite, sont moins importants que chez nos principaux partenaires européens ", notent les experts du CGDD (lire ci-dessous).
Propension à sacrifier l'entretien de l'existant
A la lecture de l'étude, une autre spécificité française se fait jour : la propension à sacrifier l'entretien des réseaux existants sur l'autel des projets nouveaux. Un tropisme qui, dans un pays doté du premier réseau routier d'Europe (1,2 million de km, soit 14% du total) et du deuxième réseau ferroviaire (derrière l'Allemagne), expose à des déconvenues. En effet, plus un équipement est ancien, plus il coûte cher à entretenir.
Les chiffres, tout d'abord. Entre 1990 et 2015, la France a investi 397 milliards d'euros (valeur 2015) dans les infrastructures terrestres : 69,4% pour les routes, 19,6% pour le réseau SNCF, 9,9% pour les réseaux ferrés urbains (métros et tramways) et 1,1% dans le réseau fluvial. Sur cette période, 147.000 km de routes ont été construits, surtout des routes communales (136.000 km), 1300 km de lignes à grande vitesse (LGV) et plus de 700 km de lignes de tramways. Plus sollicitées, ces infrastructures ont permis un accroissement du transport quasi-identique, qu'il s'agisse du fret (+27%) ou des voyageurs (+26%).
Réseau routier : 275 milliards en 25 ans
Un zoom sur chaque mode de transport ensuite. Et, sans surprise, la route domine. Durant ce quart de siècle,177 milliards ont été investis dans les routes secondaires, 45 milliards dans les routes nationales et 53 milliards dans les autoroutes ( voir aussi le graphique de l'CODE ). D'où un réseau unanimement salué pour ce qu'il est, de "dense et mature", mais qui rencontre depuis quelques années des problèmes d'entretien liés notamment à la baisse des dotations de l'Etat aux collectivités territoriales et aux problèmes de ressources de l'Agence de financement des infrastructures de transport de france (Afitf) après la suppression de l'écotaxe poids-lourds.
L'enveloppe annuelle affectée aux routes a ainsi fléchi : de 9,4 milliards d'euros en 1990, elle est passée à 8,3 milliards en 2015. "Entre 1990 et 2013, l'investissement annuel par km de route se situait autour de 10.000 euros, avec une pointe à 12.500 euros en 2006. Il est inférieur à 8.000 en 2015", souligne le CGDD. Sur les routes nationales, l'investissement moyen est de 80.000 euros par an, il se situe à 5.500 euros pour les voies gérées par les collectivités territoriales.
L'investissement dans les réseaux départementaux et locaux a plongé de près de 25% sur deux ans (2014-2015). Une tendance appelée à se poursuivre avec la diminution continue de la Dotation global de fonctionnement allouée aux collectivités par l'Etat (-10,7 milliards entre 2015 et 2017).
Conséquence : la France, qui figurait dans le peloton de tête du World Economic Forum pour la qualité de ses routes, a reculé de deux places au palmarès 2015 pour se situer au 7e rang (p. 171). "C'est le résultat direct de la baisse des investissements d'entretien qui représentent 70% des budgets routiers", relève l'Union des syndicats de l'industrie routière française.
Autoroutes concédées : 53 milliards investis
Côté autoroutes, les investissements ont atteint 53 milliards sur la période, mais ils ont fait du yo-yo. Après avoir augmenté jusqu'en 1996 "au prix d'un grand effort d'équipement", les investissements sur les autoroutes concédées ont diminué jusqu'en 2002, avant de rebondir jusqu'en 2010, une année qualifiée "d'année exceptionnelle". Depuis, ils refluent. "En 2015, leur niveau est voisin de celui de 1990. Mais, rapporté au kilomètre de linéaire existant, ils sont deux fois moins importants qu'en 1990", note l'étude.
De son côté, l'association Autoroutes de France indique que les concessionnaires privés (lire encadré) ont investi 15,6 milliards d'euros dans leur réseau entre 2006 et 2014, "soit en moyenne près de 2 milliards d'euros par an ".
.
Autoroutes : deux Plans de relance
Depuis sa privatisation en 2006, les 8.578 km du réseau concédé sont gérés par 4 sociétés concessionnaires publiques et 14 privées. Pour l'avenir, un premier Plan de relance autoroutier décidé par François Hollande en 2012, a été validé fin 2014. Il prévoit 3,27 milliards supplémentaires à la charge des sociétés concessionnaires, via une vingtaine d'opérations dont les premiers travaux ont débuté en 2016. Un deuxième Plan de relance a été annoncé fin juillet, en contrepartie d'une hausse des tarifs des péages de 0,3-0,4% par an entre 2018 et 2020. A cette occasion, Vinci, Eiffage et Sanef (propriété de l'espagnol Abertis) ont mis sur la table des dizaines de projets pour un total théorique bien supérieur à 10 milliards d'euros. Mais le 18 septembre, le gouvernement a officialisé une enveloppe limitée à 1 milliard et une liste de 50 dossiers, parmi lesquels trente opérations routières "de type échangeurs, véritablement d'intérêt pour les territoires". Début des chantiers : cette année, en théorie.
78 milliards dans le réseau SNCF
Entre 1990 et 2015, la SNCF a bénéficié de 78 milliards d'euros d'investissements, dont plus de 40 milliards depuis 2008. Sur ce total, 38% sont allés aux LGV, 49% au réseau hors LGV et hors Île-de-France et 13% au réseau Île-de-France. Durant cette période, son réseau a pourtant fondu de 14% pour atteindre moins de 30.000 km, après notamment la fermeture de milliers de kilomètres de lignes à voie unique.
On transporte en moyenne par la route 36% de marchandises de plus qu'en 1990
Sur fond de désindustrialisation chronique, ce recul reflète aussi l'effondrement du fret ferroviaire. Incapable de répondre aux nouvelles exigences des industriels (réactivité, livraisons en "just in time", porte-à-porte, etc.), il a vu sa part de marché reculer d'un tiers (en tonne/kilomètres) pour se situer aujourd'hui moins de 10%, tandis que celle des poids lourds atteignait 87%. De plus, sur chaque kilomètre de bitume, "on transporte en moyenne 36% de marchandises de plus qu'en 1990", note le CGDD.
Parallèlement, côté voyageurs, le linéaire de LGV a presque triplé depuis 1990 pour atteindre 2.036 km. Cette politique du "tout TGV" (300.000 voyageurs par jour) a privilégié la construction neuve sur les travaux d'entretien et de maintenance, au détriment des lignes "classiques" et du réseau francilien (3 millions de voyageurs par jour, soit 40% du trafic global à lui seul). Résultat : un réseau à bout de souffle, des catastrophes comme celles de Brétigny-sur-Orge ou de Dengin, et une dégradation de la qualité de service.
À lire aussi
- > Dix ans et 46 milliards pour rénover le réseau ferroviaire (21/12)
- > Fret ferroviaire : un plan de relance qui porte mal son nom (08/10)
- > L'Arafer surveille le marché des travaux autoroutiers (05/08)
- > Le Grand Paris sera bien le chantier du siècle (09/01)A-t-il été entendu ? Pas impossible... mais bien tard. Le conseil d'administration de SNCF Réseau a approuvé, le 20 décembre dernier, le premier projet de "contrat de performance avec l'Etat" qui définit les priorités de renouvellement et d'entretien pour les dix prochaines années. Il prévoit 46 milliards d'euros d'investissement, dont plus de 34 milliards pour "le réseau structurant" [les voies les plus fréquentées, NDLR]. Ce document doit être encore être soumis, pour avis, à l'Autorité de régulation du secteur, l'Arafer, avant d'être signé par l'Etat et SNCF Réseau. Mais on est loin des besoins estimés. Il faudrait une cinquantaine de milliards d'euros, par exemple, pour moderniser le seul réseau francilien ! En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/industrie-services/tourisme-transport/0211666481092-rail-routes-autoroutes-retour-sur-25-ans-dinvestissement-2055621.php#xtor=EPR-8-%5B18_heures%5D-20170109-%5BProv_%5D-1104545%402#Bp4HFQaTTbKm6LGF.99
- Les données fournies par Paris à l'OCDE confirment cet engouement récent pour le ferroviaire : les investissements ont plus que doublé sur trois ans , passant de 4,9 milliards d'euros en 2010 à 10,5 milliards en 2013. Des chiffres supérieurs à ceux de la SNCF car ils tiennent compte des efforts consentis par les élus des grandes villes pour développer leurs lignes de métros et surtout de tramways, dont le linéaire a été multiplié par cinq en 25 ans pour atteindre 700 km.
- Pourtant, jamais les investissements de la SNCF n'avaient été aussi élevés. "Nous avons atteint de 2012 à 2014 un niveau, sans précédent depuis le XIXe siècle, de 7 milliards d'euros d'investissement par an et nous en sommes aujourd'hui à 6 milliards. Montant qui nous permet d'assurer l'ensemble de nos besoins, dès lors que le curseur de l'équilibre développement-renouvellement se déplace vers ce dernier", expliquait en juillet 2015 aux députés, Jacques Rapoport, le précédent patron de SNCF Réseau . "Tout le monde l'admet en Europe et tous les experts le soulignent : un bon système de maintenance, c'est un tiers d'entretien et deux tiers de renouvellement. Il y a cinq ans, nous en étions bien à cette proportion mais en sens inverse... alors qu'aujourd'hui la répartition est à parts égales", avait-il ajouté
Le réaménagement de Port-Haliguen contesté
Ouest France du 14 janvier 2017
L’association Port-Haliguen plaisance, patrimoine et culture (PHPPC) s’est créée en avril 2015 comme force d’opposition au projet de réorganisation de Port-Haliguen.
La polémique
D’un budget de 20 millions d’euros, le projet de réaménagement englobe l’augmentation de la capacité d’accueil, l’amélioration des services et la réhabilitation du site.
Une requête sans réponse
L’association a déposé une requête en contentieux auprès du tribunal administratif de Rennes, le 26 septembre 2016, contre les arrêtés préfectoraux du 6 novembre 2015 et du 19 juillet 2016, autorisant les travaux d’extension. « Début octobre, le préfet du Morbihan et la Compagnie des Ports du Morbihan ont reçu une copie de cette requête. Ils avaient deux mois pour répondre. A ce jour, ni l’un ni l’autre ne l’a fait .Nous demandons que le dossier soit suspendu, en attendant que des ambiguïtés soient levées. »
Demande d’entretien du port
L’association conteste en effet le projet et affirme qu’après une étude du dossier, il peut être remis en cause. Évoquant la loi Grenelle 2 relative à l’environnement, la loi littoral et le Schéma régional de cohérence écologique, elle avance qu’il serait imprudent de la part de ses promoteurs de démarrer les travaux avant la décision du tribunal. « Nous ne sommes pas contre tout, et demandons que l’entretien, jamais réalisé depuis cinquante ans, soit fait sur les pontons, cales, bâtiments, ainsi que le dragage des sédiments. »
Le projet suit son cours
Les représentants de la Compagnie des Ports du Morbihan, quant à eux, répondent que le dossier suit son cours. L’heure est à l’analyse des diverses offres des entreprises pour la réalisation des travaux. « Il n’y a pas de blocage particulier, certes un recours. Les services de l’État, en toute autonomie, apporteront une réponse, sachant qu’il n’y a pas de délai , souligne Dominique Hérisset, directeur de Port-Haliguen. Ce recours contre l’arrêté préfectoral n’a pas d’impact sur le déroulement du projet. Les choses ont été faites avec beaucoup de rigueur et, après toutes les études nécessaires, l’autorisation a été donnée par le préfet. »
Avant le printemps
La Compagnie des Ports du Morbihan précise ne pas vouloir polémiquer sur les arguments de l’association ,qui n’engagent que sa responsabilité. Les travaux devraient donc démarrer avant le printemps, sur le plan d’eau et « la petite plage ». Après la réalisation des casiers de stockage pour la réalisation des remblais et des terre-pleins, le dragage des sédiments débutera, vraisemblablement en 2018.
Port Haliguen, travaux, pas d'unanimité
Télégramme du 14 janvier 2017
Port Haliguen : pas d'unanimité sur les futurs travaux d'extension.
Depuis plus d'un an maintenant, une association de plaisanciers opposée aux travaux qui démarrent à Port Haliguen tente de faire entendre sa voix. Jean-Claude Le Guennec, à la tête de l'association en a donc référé au préfet. L'occasion d'un point avec lui. Où en êtes-vous dans votre contestation du projet ? « L'association Port Haliguen plaisance patrimoine et culture, association d'usagers du Port et riverains, a déposé, via son avocat, une requête en contentieux auprès du tribunal administratif de Rennes le 26 septembre 2016 contre l'arrêté préfectoral du 16 juillet 2016 autorisant les travaux d'extension de Port Haliguen. Le Préfet du Morbihan et la Cie des Ports ont reçu par voie électronique début octobre la copie de la requête présentée par l'association ». Les choses peuvent-elles encore bouger alors que les travaux commencent ?
« Après une étude du dossier présenté par la Cie des Ports, il est apparu que celui-ci pouvait être contesté et remis en cause. Un projet identique à Hyères dans le Var, autorisé par le Préfet du Var, a été annulé par le tribunal administratif de Nice puis par la Cour d'appel administrative de Marseille et enfin par le Conseil d'État. Ici, le tribunal administratif de Rennes a un an pour prendre sa décision, c'est-à-dire jusqu'au 26 septembre 2017. Démarrer les travaux avant la décision du Tribunal serait fort imprudent de la part des promoteurs du projet. Notre dossier comporte de nombreux griefs liés à différents articles de la loi Grenelle 2 relative à l'environnement, à la loi Littoral et au non-respect du SRCE (Schéma régional de cohérence écologique). Plusieurs critiques ont été formulées de la part d'instances comme l'ARS (Autorité régionale de santé) et l'Ifremer. Ces critiques démontrent que l'étude d'impact jointe au dossier de demande d'autorisation est affectée de carences substantielles qui en discréditent le contenu ». Que souhaitez-vous pour Port Haliguen ? « Nous demandons que les travaux de dragage, qui n'ont pas été effectués depuis 50 ans, soient réalisés conformément à la convention Ospar (Convention pour la protection du milieu marin de l'Atlantique du Nord-Est), que les travaux d'entretien du Port soient réalisés selon les obligations légales par lesquelles le concessionnaire est engagé, que les bâtiments existants situés à Port Haliguen 2 soient réhabilités et qu'un expert indépendant soit nommé pour analyser les problématiques de sécurité du port que la Compagnie du Port a soulevées ». © Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/morbihan/quiberon/port-haliguen-travaux-pas-d-unanimite-14-01-2017-11362808.php#UQH2iecgG35uwdEJ.99
Commentaires
Le maitre de port de port-haliguen comme tous ceux des autres ports et le directeur de la SPl en même temps directeur des ressources humaines mr Le Bras sont des fusibles car ils ne sont pas des politiques. Ces politiques maîtres du CA de la SPL se défausseront sur eux.
Comme il y a visiblement des extorsions de fonds ils iront en cabane à leur place.
Dans le Morbihan il y a de la part de la droite une sorte de BALKANYSATION qu'il faut dénoncer.
Les Le Ray, Goulard, Lappartient plus beaucoup de maires sont à éjecter par la voix des urnes.
REZORE( trop c'est trop) messieurs, il faut maintenant mettre en application cette devise.
C'est eux ou c'est nous . Le peuple en a marre de payer.
Bravo à cette association que nous allons rejoindre car de ce bord-ci de la baie de Quiberon c'est la même chose.
L'Union fait la Force telle sera notre devise.
En tous les "les républicains" sont bien mal représentés dans ce département. Une véritable machine à perdre!
Écrit par : Rippert de Vannes | 14/01/201
Écrit par : Rippert de Vannes | 14/01/2017
Pourquoi cette absence d'efficacité pour l'entretien?
tout simplement à cause de la corruption morale et preofessionnelle des fonctionnaires territoriaux et autres chargés de la surveillance de l'execution des arretés de concession.
ici dans le morbihan on est gâté dans ce domaine!
on sait par experience que ces fonctionnaires territoriaux ont été recrutés par copinage avec les elus et pas par concours. A cause de cela ils sont redevables du renvoi de l'ascenseur à commebcer par fermer les yeux sur les rapines de ces derniers... Ici les detournements de fonds vont bon train sans que le prefet representant de l'etat ne fasse quelque chose; car ce dernier irait à l'encontre de goulard, president de tout et de rien qui a plus de pouvoir que le prefet qui en est tributaire pour le maintient à son poste; S'il moufte il est viré! Pareil pour les autres fonctionnaires. c'est comme cela qu'il y a queques années l'ingenieur departemental chargé des routes a été brutalement laĉhé; il n'avait pas su recompenser des elus locaux apres des travaux routiers (cf ouest france!) inutiles et couteux.
Pour les ports c'est pareil; ici avec la cpm/sagemor il y a des fonctionnaires qui bouffent dans la gamelle a un tel point qu'ils se savent plus qui ils sont. Qui mettra le nez là dedans? surement pas des journalistes qui eux me sont trop compromis ...
votez bien au printemps prochain!
Écrit par : xantrail | 14/01/2017
Des noms?
Écrit par : Mouscoul | 16/01/2017
Un détournement d'argent dans le cas du port en non conformité avec les obligations de la concession signée et du code des ports amène inévitablement à une misère de l'entretien que nous constatons et dénonçons.
Recherche d'économie oui mais pour qui et dans quel but?
Écrit par : jclg | 15/01/2017
Manifestement d'importantes sommes d'argent ont été retirées de l'exploitation de votre port depuis 50 ans. Tres peu d'argent a été reinvesti dans l'entretien.
Où est passée la difference? Ces fonds semblent avoir été détournés..
Pour le savoir il faudrait faire une analyse totale de la comptabilité. Pour cela il faudrait que ce soit fait par un juge d'instruction spécialisé du pôle financier de Rennes..
Qu'attend votre association pour deposer une plainte au penal aupres d'un procureur (Lorient plutôt qu'à Vannes pour des raisons de proximité avec la CPM et le conseil général) pour déclancher une enquete pour y voir plus clair...
Écrit par : Saint Just | 15/01/2017
leguennec et consorts: occupez vous de vos fesses! Ce que nous faisons à port haliguen ne vous regarde pas...
Écrit par : fredo | 15/01/2017
Sinon quoi? C'est encore une menace?
Écrit par : jclg | 15/01/2017
Oui jclg cela rappelle l'occupation allemande. Ils nous demandent purement et simplement de dégager ou de prendre une pelle et un seau pour effacer leur forfait
Écrit par : patriote | 16/01/2017
Même s'il y a ce que vous pretendez, personne n'interviendra par crainte d'ennuis ni ne poursuivra car trop compliqué et tous en croquent.
Écrit par : Lagoul | 17/01/2017
Une bizarrerie dans l'article des ÉCHOS : il parle de :"fin d'électrification de RER C, alors que ce dernier a toujours été électrique. Le RER C à été "construit" à plus de 90% en juxtaposant des lignes existantes, presque toutes déjà électrifiées. Tout cela a été achevé dans les années 1980. Je ne vois pas de quoi parle l'article.
Quant à la catastrophe de Brétigny, Le sous-investissement a un peu bon dos. Vous pourrez investir ce que vous voulez, çela ne servira à rien si des gens ne font pas leur boulot. Or dès informations parues dans la presse laissaient entendre que les équipes d'entretien de Brétigny ne faisaient pas leur boulot avec un zèle excessif. Je ne sais pas si la commission d'enquête a fini son travail.
Certes la France aime bien les "grands travaux", mais quand-même moins que l'Espagne qui a construit bien plus de lignes TGV et de routes que nous dans les années 1990/2000. Et que dire de la Chine qui en 15 ans a construit un réseau TGV aujourd'hui 10 fois plus grand que celui de la France. Mais est vrai qu'au pays du milliard et demi d'habitants tout prend d'autres proportions.
Écrit par : Pierre Bis | 18/01/2017
Les commentaires sont fermés.