09/01/2017
La "concurrence", le mot qui tue, de Montebourg à Sapin !
L'économie "sociale" ne connaît pas ce concept de l'économie, dite libérale !
La "doxa" politique de Gauche parle de "nationalisation" (Florange), "étatisation" (Chantiers STX), "financement public" (BPI, qui récupère aujourd'hui le financement à l'export !), "planification" (le meilleur exemple est la "fibre" en France), presque toujours, sans aucune notion de "rentabilité" !
Le sommet est atteint dans l'économie de la santé, où tous les candidats de Gauche sont pour l'augmentation des dépenses (Hôpital à portée de banlieues, maisons médicales en Corrèze, création de postes inutiles (ARS et autres machins), et où l'analyse financière est considérée comme le "diable" de la Droite, et le "trou" comme un symbole de la bonne gestion des inégalités !
Aujourd'hui Michel Sapin, en fin de carrière, avale sa cravate chez Tesla, pour placer une "grosse usine" en France, dans les gencives de "Carlos" et de "Tavares"..., qui ont l'audace d'installer au Maghreb leurs chaînes de fabrication ! Le "petit gros" n'a pas la carrure de "Donald", ni les moyens !
Plus près de chez nous, l'économie libérale se lâche dans les casinos en bord de côte (la loi française impose leur localisation dans les stations touristiques). Que le meilleur gagne, la taille étant souvent l'avantage compétitif de telles installations... Quiberon, Carnac et Arzon ne sont pas encore "nationalisés" par AQTA, la "compétence jeux" n'existant pas !).
Dans une France, socialisée depuis 1981, les "bons réflexes" sont à réinventer !
La concurrence fait rage entre les cinq casinos
Ouest France du 9 janvier 2017
Etablissements les plus récents, ceux de Larmor-Plage et de Vannes se disputent les premières places en termes de résultats. Les casinos de Quiberon, Arzon et Carnac accusent une baisse.
Larmor-Plage en pleine forme
Après avoir fonctionné pendant deux ans dans des locaux provisoires, le casino a emménagé dans ses murs définitifs en novembre 2015. Un an plus tard, l’établissement affiche une progression de 30 % : le produit brut des jeux dépasse les 10 millions d’euros en 2016 (7,7 millions d’euros pour la période précédente). Comme celui de Quiberon et de Vannes, il est exploité par la Société bretonne d’exploitation des casinos (SBEC). Il emploie 50 personnes, dispose de 110 machines et de quatre tables de jeux. En 2016, il a notamment développé dix roulettes anglaises électroniques. « Tous les 3-4 mois, on essaie de renouveler notre parc de machines », explique Noëlle Le Boulicaut, directrice du casino de Larmor-Plage.
Quiberon « serein »
Le produit brut des jeux a enregistré une baisse l’an dernier (4,96 millions d’euros, contre 5,46 sur l’exercice précédent), mais au casino de Quiberon on reste « serein » .Dans un contexte de concurrence, « on s’en sort plutôt bien », analyse Jean-Denis Bardoux, le directeur. « On a subi une petite décroissance, mais elle moins importante que nos concurrents comme Carnac. » Quiberon, qui dispose de 75 machines à sous et trois tables de jeux (blackjack, poker et roulette électronique), envisage 2017 « avec une perspective positive. On mise sur l’accueil et le relationnel. C’est un casino historique, le premier ouvert en Morbihan. Nous avons des clients fidèles, qui viennent de loin. »
Nouveau propriétaire à Carnac
Le 27 septembre 2016, la Société franco-belge de casinos (SFBC) rachetait l’établissement au groupe Barrière, recentré sur de gros sites. SFBC est détenue à 51 % par le groupe casinotier belge Circus et à 49 % par le groupe Société française de casinos. « Les investissements ont été très ralentis, constate le directeur, Sébastien Larrieu. Désormais, il y a une forte volonté d’investissements » .Nécessaire face aux concurrents de Larmor-Plage et de Vannes. Dès cette semaine, 35 machines à sous font leur entrée. Le chiffre d’affaires brut 2016 est en baisse de 22 % : à relativiser car un jackpot de 500 000 € a été gagné l’été dernier. Sinon, la baisse aurait été de 12 % nets. Le casino emploie 32 salariés et développe les soirées à thème avec dîner.
Vannes bientôt dans ses locaux définitifs
Le casino sera dans ses locaux définitifs la première quinzaine de juillet. Pour le moment, machines à sous et autres jeux ont trouvé place dans une ancienne salle de spectacle au Parc du Golfe. Il a ouvert en juin 2015 et le bilan 2016 est « satisfaisant », analyse Arnaud Mandret, le directeur. L’établissement vannetais s’est même hissé à la deuxième marche du podium des casinos du département, en termes de fréquentation (plus de 131 000 entrées sur l’année civile) et de produit brut des jeux.
Arzon mise sur les machines XXL
En presqu’île de Rhuys, le casino Joa accuse un recul de 10 % par rapport à l’exercice précédent, pour les machines à sous. Le produit brut des jeux est de 2 850 000 € contre 3 200 000 € l’année précédente. « L’ouverture du casino de Vannes après celui de Larmor-Plage a redistribué les cartes. Le secteur était déjà très concurrentiel, explique Olivier Bourrée, son directeur. Arzon, Carnac, Quiberon et feu La Trinitésur-Mer se partageaient la clientèle du secteur vannetais. Avec son propre casino, Vannes rend la gestion de notre activité périlleuse » .Le directeur précise que le produit brut des jeux de tables reste, lui, équivalent : 85 658 € contre 86 806 €. « La roulette électronique a permis de supporter la perte de fréquentation des jeux traditionnels. » Joa mise aussi sur les machines XXL. « Sons of Anarchy est la plus grosse au monde : 3, 10m de haut et 1, 80m de large ! » Le restaurant entre également dans le jeu. « Son chiffre d’affaires est en augmentation de 30 % cette année et nous sommes passés de la 21e à la 7e place sur TripAdvisor. »
Michel Sapin tente de convaincre Tesla de s’installer en France
Les Echos du 9 janvier 2017
Tesla, qui dispose déjà d’une usine d’assemblage aux Pays-Bas, veut installer un nouveau site en Europe. - Jeff Chiu/AP/SIPA
L’Allemagne, les Pays-Bas et l’Espagne font aussi les yeux doux au fabricant de voitures électriques, qui veut s’installer en Europe.
La bataille entre pays européens pour accueillir la future usine du californien Tesla se poursuit. En voyage aux Etats-Unis pour le CES de Las Vegas, Michel Sapin en a profité pour faire un saut à San Francisco vendredi et rencontrer Diarmud O'Connel, le vice-président de la société chargé du développement économique, à son usine de Fremont. « L'équipe nous a dit que la France pouvait les intéresser », raconte le ministre de l'Economie.
La France est plus flexible que l'Allemagne.
Parmi les éléments appréciés par Tesla, la politique environnementale hexagonale - « Ils nous en ont chanté les louanges », assure Michel Sapin. Le code du travail français n'a pas bénéficié du même enthousiasme, et le ministre s'est employé à démonter « les clichés que les Américains peuvent avoir sur ce sujet », brandissant un classement de l'OCDE montrant que « la France est plus flexible que l'Allemagne ».
Châteauroux et l'Alsace sur les rangs
Car le voisin européen est un concurrent sérieux. En novembre, Tesla a annoncé le rachat de la firme allemande Grohman Engineering, un spécialiste de l'automatisation des processus de fabrication, et il prévoit 1.000 nouvelles embauches sur place durant les deux prochaines années. Les Pays-Bas, où Tesla possède déjà un site d'assemblage à Tilburg, et l'Espagne sont également des candidats sérieux.
Le lobbying de la France a commencé depuis qu'Elon Musk, le PDG de Tesla, a évoqué l'Alsace comme possible site d'implantation de sa future usine européenne lors d'une conférence en région parisienne, en janvier dernier. Même s'il a précisé qu'il s'agissait d'une « pure spéculation », sa déclaration a encouragé Ségolène Royal à lui proposer l'ancien site de la centrale nucléaire de Fessenheim lors d'une rencontre avec lui en avril. Le maire de Châteauroux a, lui, embrayé en réalisant une vidéo promotionnelle pour encourager Elon Musk à installer son site dans sa région... Michel Sapin n'a pas voulu préciser s'ils avaient discuté d'un emplacement précis avec l'équipe de Tesla.
Horizon 2018
L'ampleur du projet est également incertaine - le ministre de l'Economie évoque uniquement une usine de batteries, alors qu'Elon Musk a parlé d'une gigafactory doublée d'une usine de production de véhicules, lors d'une conférence téléphonique en novembre. Quant au calendrier, Michel Sapin parle d'une implantation européenne à l'horizon 2018.
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- A Detroit, l'ombre de Trump plane sur l'industrie automobileEn savoir plus sur http://www.lesechos.fr/industrie-services/automobile/0211671556539-michel-sapin-tente-de-convaincre-tesla-de-sinstaller-en-france-2055582.php#PEPrlrLmmmqI0Pal.99
- A long terme, Elon Musk envisage « deux ou trois implantations en Europe », a-t-il expliqué en novembre. Il indiquait alors qu'il souhaitait « pouvoir établir la localisation en 2017 ». Mais le contexte politique actuel pourrait retarder les choses, les dirigeants de Tesla s'inquiétant d'un « bad buzz » provoqué par Donald Trump en cas d'annonce d'investissements hors du pays, explique Michel Sapin.
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