07/01/2017
La "machine à laver le linge" synchronisée avec les marées ?
L'hydrolien, cher à Ségolène, est en train de couler doucement, sous le trébuchet de la rentabilité !
General Electric, nettement plus gros qu'EDF, renonce aux projets d'Alstom dans le "turbinage de marées", qui devait produire un deuxième pôle industriel à Saint Nazaire.
Le départ dans à peine 5 mois de notre ministre verte incite les américains à suivre les directives de leur futur président (first America !)... et Montebourg est trop loin des succès probables pour les entrainer dans "construisons français !"
La générosité d'EDF, étranglé dans le nucléaire et la fin de la CSPE, a aujourd'hui des limites...
Décidément le "Nucléaire" a du bon en Bretagne, à Erdeven !
Energies marines, GE jette l’éponge dans l’hydrolien
Les Echos du 6 janvier 2017
La turbine hydrolienne, qui utilise les courants marins pour produire de l’électricité, fait 16 mètres de diamètre. - AFP
Selon nos informations, General Electric a décidé d’arrêter le développement de sa turbine hydrolienne, qui utilise les courants marins pour produire de l’électricité.
Douche froide sur les grandes ambitions de la France dans l'hydrolien, cette technologie qui utilise les courants marins pour produire de l'électricité. Selon nos informations, General Electric (GE) a décidé d'abandonner le développement de la turbine Oceade de 1,4 mégawatt (MW) que développait Alstom dans ce domaine, plantant au passage Engie, qui travaillait avec ces turbines sur un projet (Nepthyd) de quatre hydroliennes au Raz Blanchard, à l'ouest du Cotentin (Manche). « Ils ont jugé cette technologie trop amont en terme de maturité », commente un acteur du secteur. Personne n'était joignable chez General Electric pour commenter l'information.
Du coup, Engie, qui avait remporté ce projet fin 2014 après un appel à manifestation d'intérêt (AMI) de 2013, indique avoir « malheureusement décidé d'arrêter le projet Netphyd suite au défaut d'un fournisseur », sans plus de commentaires. L'énergéticien, qui avait mené les premières études et conduit l'enquête publique l'été dernier, avait obtenu le feu vert de la Commission européenne et était sur le point d'obtenir les autorisations administratives en France.
Problème technique pour EDF
Par ailleurs, les deux hydroliennes immergées en 2016 par EDF EN, avec une turbine fournie par DCNS, au large de Paimpol-Bréhat (Côtes d'Armor), ont, elles, dues être ramenées à terre en raison d'un problème technique : les boulons utilisés ne correspondaient pas aux spécifications et n'ont pas supporté pas la corrosion. DCNS s'est retourné contre son fournisseur, mais EDF EN ne prévoit désormais pas de les remettre à l'eau avant plusieurs mois. Le consortium EDF EN-DCNS, autre lauréat de l'AMI de 2013, n'est donc pas prêt d'immerger les sept hydroliennes également prévues au Raz Blanchard dans ce cadre.
À lire aussi
- Sabella lève 8 millions pour son hydrolienne avec bpifrance En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/0211667185289-energies-marines-ge-jette-leponge-dans-lhydrolien-2055163.php#VEsgKblJMVVyYVoz.99
- Finalement, la seule machine à avoir produit de l'électricité marine dans l'Hexagone (hors prototypes) est celle de Sabella, une PME bretonne qui a testé une turbine de 1 mégawatt dans le passage du Fromveur, au large de l'île d'Ouessant pendant un an, entre juin 2015 et juin 2016. « Nous avons produit 70 MWh sur la période », indique son PDG, Jean-François Daviau. La société espère maintenant le lancement d'un appel d'offres pour une ferme de quatre hydroliennes au large d'Ouessant, attendu ce printemps.
Commentaires
Comme tout ce qui est ecolo de bande dessinée ce genre de machin ne marche pas! Les moules s'installent , les paquets de goemon se mettent en travers et plus rien ne tourne!..; pour faire rouler le TGV des parisiens, leur metro et RER, rien ne vaut une bonne centrale nucleaire bien entretenue!...
Les ecolos face aux realités techniques sont des farceurs couteux et polluants!...
Écrit par : Atom | 07/01/2017
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