Les Secrets de Saint Pierre

Camping-cars, où en est-on à Saint-Pierre-Quiberon ?

Ouest France du 6 janvier 2017

 

Trois questions à...

Roger Jofes,

premier adjoint en charge des bâtiments, services techniques, campings, artisans et commerçants.

Où en est le projet d'aire au camping de Kerhostin ?

Il est en stand-by pour l'instant, mais l'idée n'est pas abandonnée. On bute devant des problèmes administratifs. Mais, dans le fond, rien ne nous empêche de poursuivre ce projet. Transformer ce camping en aire de service pour les camping-cars permettrait d'ouvrir à l'année.

Économiquement, c'est intéressant pour une commune. Les camping-caristes, ayant un pouvoir d'achat, fréquentent forcément les commerces. De plus, il y a le souci de l'environnement. En arrivant à la mairie, j'ai fait fermer les campings sauvages pour éviter la pollution par les déchets.

Vous tenez donc à ce projet...

On constate, dès qu'il y a un long week-end, que les camping-cars sont là. En revanche, ils ne sont pas contents de l'accueil, et c'est normal. Je souhaite vraiment qu'on réagisse.

La commune dispose de trois campings municipaux, où elle reçoit ce type de véhicules, mais seulement d'avril à octobre. Un de nos objectifs est que les gens s'arrêtent à Saint-Pierre au lieu de simplement traverser la commune.

Que comptez-vous faire ?

Le parking de la salle omnisports qui sert d'aire de stationnement va être aménagé. Nous allons y installer une barrière et mettre les installations aux normes. Afin de valoriser l'accueil de ce type de touristes, il faut des conditions dignes de ce nom.

Le fonctionnement sera différent de l'aire de Quiberon : les gens paieront l'emplacement et bénéficieront de tous les services. Une trentaine de places seront disponibles pour le début de la saison estivale. Par contre, nous devrons parallèlement créer un nouveau parking pour le gymnase.

 

Le trio forçait les garages au pied-de-biche

Télégramme du 06 janvier 2017

Les trois prévenus qui comparaissaient hier devant le tribunal de Lorient sont poursuivis pour vol en réunion et dégradations. Dans la nuit du 20 au 21 décembre 2015, plusieurs cambriolages ont été commis dans les garages de deux résidences à Auray et Pluneret. Le trio avait passé la soirée ensemble avant de passer à l'action, sans repérage particulier. « À deux voitures, on a rejoint la résidence sainte-Hélène, les filles nous attendaient dehors. On a forcé les garages avec un pied-de-biche. C'était juste pour voler des choses, pas pour dégrader ou s'enrichir. On n'avait d'ailleurs pas le sentiment de rentrer au domicile de quelqu'un », racontent les prévenus âgés de 19 et 20 ans, originaires de Vannes et Saint-Avé. Chacun est ensuite reparti chez lui avec ce qu'il avait pris : de l'alcool essentiellement. Plus tard, c'est à Pluneret que des garages ont été visités mais là, un seul des trois prévenus reconnaît en être l'auteur. Le parquet a requis six mois d'emprisonnement et 70 h de travaux d'intérêt général avec confusion de peine pour deux d'entre eux, déjà condamnés en mars pour des faits de même nature et une peine de deux mois avec sursis pour le troisième, « jamais condamné et le premier à avoir reconnu sa participation aux faits ». Le tribunal a suivi les réquisitions pour les deux premiers et a condamné le troisième à 70 h de Tig. Condamné aussi pour les vols à Pluneret, le Vannetais devra rembourser 1.500 euros à une victime. Tous devront par ailleurs verser 3.287 euros de dommages et intérêts

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