04/01/2017
2017, sérieusement la France a besoin de changement !
Si l'armée française peut larguer librement ses bombes sur Mossoul, pourquoi le cycliste de la presqu'île ne peut-il écorner le domaine militaire de Fort Penthièvre de 2 mètres ?
Le "mirage" de la piste cyclable sécurisée de l'isthme est l'exemple emblématique de la complexité administrative de la France, de l'empilement de fonctionnaires d'Etat, de fonctionnaires territoriaux et de politiques "divers", qui finalement étouffent toute envie de "créer" !
Grace à la collection de la famille Cottin, qui accumule les Bandes dessinées de Tintin et de Lucky Luke, on illustre parfaitement ce dossier, qui part en fumée et en discours prometteur de Gégé le cycliste, qui excelle dans les pistes cyclables construites dans les fossés de la Départementale...
Comment pouvait-on croire à l'entente en 2010 entre Geneviève et Joseph François, aux extrémités de l'arc en ciel politique ? et aujourd'hui dans une période pré-électorale (jusqu'au 30 juin 2017 !) entre Laurence, Bernard et François, s'il n'y a pas quelques cacahuètes "croustillantes", accompagnant le dossier...
Faut-il soumettre alors cette affaire à ce célèbre accordeur de piano de Vannes, qui saura trouver le son "parfait" à partir d'une corde ancienne ? Ou faire appel à Serge Dassault, obsédé à juste titre par l'ampleur de la Dette financière de la France...
Jean-Michel Cottin, investisseur et pacha de Portivy, saura-t-il soutenir une "nouvelle percée des Ardennes" ?
Les vœux de Serge Dassault
Le Figaro du 2 janvier 2017
L'éditorial, par le président du Groupe Figaro.
Chères lectrices, chers lecteurs,
Marquée par les sanglants attentats islamistes, par la poursuite de l'affaiblissement économique de la France et par son effacement sur la scène européenne, l'année 2016 n'aura pas été heureuse pour notre pays. L'année 2017, qui verra l'élection d'un nouveau président de la République, peut être l'occasion (la dernière?) de briser la spirale du déclin et d'enclencher un sursaut salutaire. Encore faut-il que nos responsables politiques, et tout particulièrement celui que les Français porteront à l'Élysée, prennent la pleine mesure des défis qui sont devant nous et surtout qu'ils se donnent les moyens de les relever sans demi-mesure ni pusillanimité.
Comme en 1958, les maux qui minent la France sont nombreux, et profonds. Leur urgence est telle que la nouvelle équipe gouvernementale ne pourra pas se permettre de faire le tri: elle devra tous les affronter. En même temps.
Le chômage, bien sûr, dont nous ne viendrons pas à bout sans restaurer la capacité d'investissement des entreprises ni introduire enfin cette flexibilité sans laquelle les chefs d'entreprise n'embaucheront jamais, faute de pouvoir licencier si leur carnet de commandes se vide. Politique de gribouille, qui se retourne contre les salariés qu'elle est censée protéger! Il faut très vite généraliser les «contrats de projet», à durée limitée, qui prennent fin automatiquement quand le projet qui les justifie est arrivé à son terme. C'est ce système qui a permis aux Américains de ramener leur taux de chômage à 5 % (contre 10 % chez nous). Inspirons-nous de leur succès.
La faillite de notre système éducatif, ensuite, que des idéologues ont mis par terre en supprimant notes, examens, redoublement, sanctions et récompenses. On déplore qu'un quart des enfants entrant en sixième ne sachent ni lire ni compter: qu'attend-on pour rétablir à la fin de l'école primaire un examen, inspiré de ce qu'était autrefois le certificat d'études, pour s'en assurer? 100.000 jeunes sortent chaque année du système scolaire sans le moindre diplôme, 20 % des étudiants abandonnent l'université sans rien d'autre en poche qu'un bac dévalué: il faut d'urgence supprimer le collège unique et rebâtir une filière d'apprentissage digne de ce nom, si nous voulons offrir à tous les enfants de France un avenir et un métier.
La lutte contre le terrorisme, enfin. Ne nous y trompons pas: la bataille contre la barbarie islamiste à l'extérieur et à l'intérieur de nos frontières sera longue, très longue.
Contre la menace au double visage d'un islamisme radical qui prend sa source loin de chez nous mais qui communique sa folie meurtrière à des Français, nés et élevés en France, le gouvernement socialiste a pris un certain nombre de mesures dont il serait injuste de ne pas reconnaître le bien-fondé. Il faudra cependant aller plus loin dans la lutte contre les imams prêcheurs de haine et contre tous les «djihadistes» que leur idéologie criminelle a inspirés. Les uns et les autres devront être impitoyablement sanctionnés, expulsés et, le cas échéant, déchus de la nationalité française. Nous ne viendrons pas à bout de l'hydre islamiste sans rétablir un contrôle sévère de nos frontières ni accepter de restreindre certaines de nos libertés afin de garantir notre sécurité.
Emploi, éducation, terrorisme :à côté de ces sujets d'inquiétude parfaitement identifiés, abondamment commentés, qui n'exigent finalement «que» du courage, il est un autre péril dont on ne dit rien, ou quasiment rien, un sujet que les hommes politiques et les médias, d'habitude si prolixes, préfèrent ensevelir sous un silence coupable. Je veux parler de notre dette publique et du danger de faillite - non pas lointain mais immédiat - que l'augmentation des taux d'intérêt fait peser sur l'avenir de nos finances et sur la survie même de notre pays, menacé de se retrouver en cessation de paiement.
«Il est un autre péril dont on ne dit rien : je veux parler de notre dette publique, et du danger de faillite que l'augmentation des taux d'intérêt fait peser sur la survie même de notre pays»
Bien sûr, la matière est austère et sa compréhension ardue. La comptabilité publique n'a jamais ému les foules. 2200 milliards de dettes, le chiffre est si colossal que pour le commun des mortels il finit par ne plus vouloir dire grand-chose. Tout le monde a oublié qu'en 1980 notre endettement n'était que de 100 milliards! Nos responsables politiques, trop heureux de n'être pas interpellés sur ce sujet par les Français, préfèrent dissimuler le problème sous le tapis. «La dette, nous dit-on, cela dure depuis des années, cela durera bien quelques années encore! Les taux d'intérêt n'ont jamais été aussi bas, alors où est le problème?»
Ceux qui disent cela se trompent et nous trompent. En vérité, nous sommes assis sur une bombe à retardement, et le compte à rebours touche à sa fin. Les responsables de la Banque centrale européenne, le gouverneur de la Banque de France multiplient les mises en garde dans l'indifférence générale: le temps de l'argent facile est derrière nous. Dans le monde entier, poussés par la hausse des prix du pétrole, l'inflation renaissante et la nouvelle politique américaine, les taux d'intérêt remontent. L'Europe n'y échappera pas. Ce jour-là, la France, qui emprunte chaque année près de 200 milliards (70 pour équilibrer son budget, 130 pour acquitter les échéances de ses anciens emprunts!), sera prise à la gorge. D'après l'Agence France Trésor, si les taux d'intérêt augmentent de 1 % en 2017, la charge de la dette (41 milliards actuellement) augmentera aussitôt de 2 milliards pour atteindre 52,5 milliards en 2022. Au total, sur la période 2017-2022, ce seraient - toujours dans la même hypothèse - 44 milliards supplémentaires qu'il nous faudrait débourser! Adieu, alors, promesses électorales et lendemains qui chantent ! L'État, en cessation de paiement, ne pourra plus assurer les traitements ni les retraites de ses fonctionnaires! La France, contrainte, comme la Grèce, de mendier pour assurer ses fins de mois, devra passer sous les fourches Caudines du FMI. Nous vivrons l'humiliation d'une faillite nationale.
Cette dette, d'où vient-elle? Des déficits accumulés par tous les gouvernements qui, depuis la première année du septennat de Valéry Giscard d'Estaing, ont tous, sans exception, présenté chaque année des budgets déficitaires, faussement équilibrés par l'emprunt. Pour réduire nos déficits budgétaires, il n'y a pas d'autre solution que de réduire nos dépenses. Pas pour faire plaisir à Bruxelles, pas pour respecter on ne sait quelle norme comptable, pas pour se conformer à un quelconque dogme «néolibéral», mais tout simplement parce que, si nous ne le faisons pas, et vite, la montagne de dettes que notre impéritie a constituée s'écroulera sur nous, et qu'il en sera alors fini de notre indépendance et de notre souveraineté.
Réduire nos déficits, publics et sociaux? Faire des économies? Depuis que François Fillon a osé émettre cette idée courageuse, le chœur des «indignés» se déchaîne. C'est le génie français qu'on assassine! Les services publics qu'on étrangle! Le bel héritage de la Résistance qu'on jette aux orties! À les entendre, la France serait menacée de succomber à une cruelle aggravation de l'austérité…
Mais de qui se moque-t-on? À qui fera-t-on croire que dans un pays où la dépense publique atteint 57 % du PIB (contre 44 % en Allemagne et 43 % au Royaume-Uni), l'État est menacé de «paupérisation»? Qui avalera cette sornette que la France, qui compte 5,6 millions d'agents publics, soit 84 fonctionnaires pour 1000 habitants (contre 60 en Allemagne et 45 au Royaume-Uni), serait «sous-administrée» si leur nombre était progressivement réduit de 500.000?
Austérité? Mais où l'a-t-on vue, cette austérité? Les dépenses publiques (1260 milliards en 2017) continuent d'augmenter plus vite que le PIB. Chaque année, l'État dépense 21 milliards pour «compenser» le passage aux 35 heures payées 39, mais aussi 3 milliards pour les emplois aidés, et encore 4 milliards pour la prime d'activité, qui remplace le RSA… Au total, les «niches» fiscales et sociales, dont 60 % sont dépourvues de toute utilité, se traduisent par un manque à gagner (en allégements de charges ou d'impôts) de 100 milliards pour les finances publiques. Sans parler, en matière de santé, des fraudes à la carte Vitale ou de l'AME pour les étrangers (1 milliard). Et l'on ose prétendre qu'il n'y aurait rien à économiser?
Il est vrai, surtout en cette périodede faible croissance, que les économies budgétaires que je propose pourraient avoir un effet récessif sur l'économie. Il est vrai aussi que la suppression de 60 % des niches fiscales, quoique justifiée par l'état de péril dans lequel est la patrie, peut être durement ressentie par ceux (particuliers ou entreprises) qui en bénéficiaient jusqu'ici. C'est pourquoi il est absolument indispensable d'accompagner cette remise en ordre financière d'une vigoureuse baisse des impôts pour stimuler notre économie et compenser la suppression des niches. Loin d'être contradictoires, économies budgétaires et baisse de la fiscalité sont complémentaireset même indissociables. Les deux mouvements doivent être engagés simultanément et avec suffisamment de hardiesse pour produire le choc de croissance qui relancera notre économie.
S'agissant de la baisse des impôts, le système que j'appelle de mes vœux est d'une audacieuse simplicité. Je propose de remplacer l'impôt sur le revenu, progressif et à taux variable, par un impôt moderne, proportionnel et universel, inspiré de la CSG, à 3 taux constants, qui s'appliquerait à tous et serait prélevé à la source de surcroît. C'est la flat tax («taxe plate»), déjà en vigueur dans une quarantaine de pays dans le monde, dont cinq membres de l'UE, mais aussi en Russie et dans certains États des États-Unis.
Concrètement, pour les ménages dont le revenu est inférieur à 800 euros par mois, la CSG sera réduite à 3,5 %. Pour ceux dont les revenus sont compris entre 800 et 4000 euros par mois, la CSG actuelle (8 %) continuera d'être appliquée, mais tous les autres impôts seront supprimés. Au-delà de 4000 euros, une taxe uniforme de 17 % sera appliquée à tous les revenus, en plus de la CSG, pour solde de tout compte.
On le voit, mon système ne consiste pas à faire payer davantage les plus pauvres: pour les Français qui ne paient pas l'impôt sur le revenu, la fiscalité ne sera pas augmentée. Pour un certain nombre de contribuables modestes, elle sera même diminuée.Le financement de la Sécurité sociale continuera quant à lui d'être assuré à hauteur de 90 milliards. L'élargissement de l'assiette compensera, en partie, pour les finances de l'État, la diminution du taux moyen. Les recettes fiscales du Trésor seront certes inférieures aux recettes actuelles de l'impôt sur le revenu, mais ce manque à gagner pour les finances publiques sera compensé - et au-delà - par la suppression de 60 % des niches fiscales et sociales.
Au total, l'État disposerait de plus de recettes. Il pourrait utiliser ces ressources supplémentaires pour entamer le désendettement du pays et faire face à l'inévitable augmentation des taux d'intérêt, qu'il aurait dès lors les moyens de payer. Quant aux contribuables, ils seraient moins imposés: l'initiative serait encouragée, l'investissement stimulé, l'emploi relancé. Le cercle vertueux de la croissance serait enfin amorcé!
Tony Blair l'a dit un jour: «La bonne politique n'est ni de gauche ni de droite, c'est celle qui marche.» En ce début d'année, je forme le vœu que l'alternance qui se dessine nous permette enfin de mettre en œuvre cette bonne politique. Permettez-moi, chères lectrices, chers lecteurs, d'y ajouter un autre vœu. En mon nom, et au nom de tous les journalistes et collaborateurs du Groupe Figaro, je vous souhaite, à vous et à vos familles, une année 2017 pleine de bonheur et de réussite.
Pianos, facteur cherche nouvelle adresse
Télégramme du 3 janvier 2017
Accordeur du festival de jazz pendant douze ans, Willy Houzet héberge plusieurs pianos en réparation dans son atelier. Une fois sur le basculeur à piano, il circule autour de ces instruments lourds et volumineux pour intervenir avec précision dans leurs entrailles.
En centre-ville, il y a des habitants, des commerçants... et des artisans. Parmi eux, Willy Houzet doit trouver rapidement une nouvelle adresse pour son activité : facteur de pianos. Le 31 janvier, il n'y aura plus d'accords rue Hoche.
Il y a un peu plus d'un an, Willy Houzet pensait avoir trouvé la solution idéale. Le magasin historique des Pianos Jacquet devenant trop petit, il avait déniché un local de 100 m² juste à côté pour installer son atelier. « J'ai signé un bail officiel de sous-location jusqu'en 2023 », raconte l'artisan. Mais à la fin de son contrat triennal, le premier locataire a dénoncé son bail, l'ensemble de la parcelle étant vendue à Carrefour pour y installer un Carrefour City. « Au 31 janvier, je dois avoir déménagé ». Finie la proximité si pratique entre magasin (dont le bail court toujours) et l'atelier. Finis les bruits de ponceuse comme surtout les envolées d'accords pour les voisins. « Un piano, c'est lourd... Il me faut un local accessible sans marche. Mais c'est fragile. L'idéal est une température entre 17 et 21º et une hygrométrie stable. Quand je reçois des pianos qui ont été stockés dans des garages, ont subi des dégâts des eaux ou un incendie, je les laisse d'ailleurs au repos au moins quinze jours dans l'atelier », explique l'artisan.
À la recherche de l'original Arrivé à Vannes en 1990, tout jeune accordeur-réparateur, Willy Houzet, passionné de musique, s'est rapidement pris de passion aussi pour ce métier choisi au hasard d'une annonce. Depuis 2003, il a d'ailleurs repris l'entreprise qui l'employait et développe de plus en plus la partie rénovation. « C'est comme pour les voitures : on rachète une Dacia, mais on répare une Jaguar... », résume-t-il en présentant son nouveau patient : un Pleyel de 1907. Il restera en soins pendant près de quatre mois. Entièrement démonté, ce puzzle de quelque 4.000 pièces livrera peu à peu ses faiblesses. Ses chevilles rouillées sont à remplacer.
Mais le sommier percé au 100e de millimètre où elles sont fixées sera-t-il à refaire ? Ce sont en effet 15 à 20 tonnes de tension qui s'exerce au coeur du piano droit. « Et près de 35 tonnes pour un piano à queue de concert ». Il faudra aussi par un doux ponçage redonner leur lustre aux touches en ivoire et ébène. « Ces pianos anciens sont en matériaux nobles qu'il faut respecter. La philosophie des Pleyel réside par exemple dans la densité du feutre des marteaux ». Comme tous les restaurateurs, en bâtiment ou en oeuvres d'art, le Vannetais recrée des pièces pour s'approcher au mieux du matériau originel : le même bois, la même lanière la même teinte de vernis... et surtout le même son. « Pour cela, j'ai des livres mais surtout deux oreilles bien entraînées ! », sourit-il. De l'épinette au piano moderne, il accorde chaque année près de 500 instruments. De quoi avoir en tête une bibliothèque de sons pour redonner aux instruments malades leur voix d'origine.
L'harmonie du centre « Je rénove en moyenne trois instruments par an. C'est toujours différent car un piano est vivant ». Son plus beau patient ? Un Steinway à queue tout en acajou. Son plus beau souvenir ? « Le bonheur d'une cliente quand le piano de sa grand-mère a retrouvé vie. Au départ, je ne voulais pas le rénover à cause de son cadre en bois. J'ai finalement accepté, comme un challenge ». Souvent seul et dans le silence pour mieux se concentrer, ce perfectionniste n'hésite pas à travailler avec d'autres artisans locaux, comme un ébéniste vannetais pour les reprises de plaquage. « C'est un travail de patience et de rigueur ». Mais c'est la musicalité et l'émotion qu'il plébiscite. « Bien sûr le piano numérique permet de travailler. Mais sans cordes il n'y a pas de vibrations.... » Alors partir dans une zone commerciale, très peu pour lui. « C'est pour les grandes enseignes ». Lui a besoin du supplément d'âme du centre-ville pour garder son harmonie.
© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/morbihan/vannes/pianos-facteur-cherche-nouvelle-adresse-03-01-2017-11350967.php#72cyjyOTB42UjhEw.99
Le « mirage » de la Piste cyclable sécurisée pour franchir l’isthme
Vivre à Portivy du 4 janvier 2017
80 000 euros investis en 2010 par le Conseil Général et toujours pas de piste cyclable pour franchir l’Isthme !
Les cyclotouristes seront ils longtemps encore condamnés a risquer leur vie pour franchir l’isthme; Pourquoi ? Qui est responsable de cet immobilisme?
Remontons quelques instants dans le temps . – Si vous consultez le journal Le Télégramme du 20 mai 2010, vous pourrez lire cet article sous le titre qui fait rêver :
Conseil général. « Le président (Joseph-François Kergueris ) veut rouler à vélo sur l’isthme »
Joseph-François Kergueris, président du Conseil général du Morbihan, était enhttp://vivreaportivy.fr/files/2016/12/rencontre-20-mai.jpghttp://vivreaportivy.fr/files/2016/12/rencontre-20-mai.jpg déplacement, hier, dans le canton de Quiberon. Ce n’est pas un hasard si le maire de Saint-Pierre-Quiberon, Geneviève Marchand, a reçu Joseph-François Kerguéris sur le parking de l’isthme.
Cela fait bien longtemps que l’on en parle, que les cyclistes l’appellent de leurs voeux et que certains n’osent même plus y croire!
Dans le cadre de son plan vélo-départemental, le conseil général a en effet décidé de prendre en charge la maîtrise d’ouvrage du franchissement de l’isthme. Plus de 4 km ont déjà été réalisés entre Plouharnel et Saint-Pierre-Quiberon (assurant la continuité d’une section, d’une longueur identique déjà réalisée et reliant le site d’Erdeven). En avril 2010, le Département a attribué au syndicat mixte grand site dunaire (maître d’ouvrage) une subvention de 80 400 € pour les aménagements cyclables à réaliser à Saint-Pierre Quiberon. Ce tronçon de 6 km participera à terme au bouclage du projet devant relier la pointe de Gâvres à la pointe de Quiberon par la côte sauvage.
« Compte tenu de la complexité du site, l’étude d’impact environnementale va se mettre en place, elle durera 1 an. La route de l’isthme, rappelait Geneviève Marchand, maire de Saint-Pierre-Quiberon, c’est une moyenne annuelle de 11 000 véhicules jour, 7 000 en hiver et une fréquentation lourde d’environ 22 000 en saison.
Depuis mai 2010, soit 6 ans, l’Isthme a connu quelques grandes marées, subit plusieurs tempêtes, vu passer plus de 24 millions de voitures ! Mais combien de cyclotouristes heureux?
Depuis mai 2010, le président du conseil Général a changé. Joseph-François Kerguéris, favorable au projet, a laissé sa place à François Goulard. Madame Le Duvehat a remplacé Geneviève Marchand à la mairie de Saint Pierre.
Depuis mai 2010 on a vu des ronds points s’installer, des giratoires se relooker, entendu des noms de coupables désignés, tout et son contraire, mais toujours pas de piste cyclables pour passer l’Isthme.
Depuis mai 2010 le danger est toujours présent. Faudra t il un grave accident, pour voir la réalisation de cette piste d’utilité publique ?
80 400 euros d’étude (et d’impôts) pour zéro réalisation.! ! ! Est ce bien normal ?
Enfumage ou réels problèmes techniques ?
Depuis septembre 2012, Notre association interroge chaque année, madame le maire de Saint Pierre Quiberon, sur la création de pistes cyclables sur la commune (très pauvre en ce domaine) et principalement sur la piste cyclable reliant Penthièvre et Kerhostin. – Lors de notre assemblée générale de 2015, un élu nous a assuré l’ouverture de cette piste pour le printemps 2017. !!! – - -
2017, c’est demain et toujours rien à l’horizon… voyant rien « bouger », nous avons décidé d’interroger à nouveau, par écrit, madame Le Duvehat, le 12 novembre dernier, (avec copies aux principaux acteurs du département: François Goulard président du conseil départemental, Gérard Pierre vice président et responsable des routes, Philippe Leray député et président d’Aqta et Bernard HILLIET maire de Quiberon et responsable du tourisme d’Aqta.)
Après s’être renseigné, madame Le Duvehat nous a aimablement et rapidement répondu, que son « informateur », attribuait la responsabilité du retard à un service de l’état.
Le Service des bâtiments de France, « bouc émissaire » de service?
Chaque année quand notre association s’informe sur le motifs du retard, on nous « montre du doigt » Le coupable responsable du blocage. Tour à tour ce sont, les riverains, les écolos, le grand site, les militaires, etc…) Cette année, le rôle de bouc émissaire de service a été attribué au Service du patrimoine et des Bâtiments de France.
Ce service ayant sans doute des arguments justifiants ce blocage, nous les avons interrogés directement sur leurs motivations et leurs intentions. Leur réponse fut nette et très claire . FAUX. Ils contestent vigoureusement l’attribution de cette responsabilité. Au contraire ils sont très favorables à ce projet et n’émettraient de réserves que s’il y avait « bétonnage » du dispositif.
Les Associations sous hypnose ?
Alors pourquoi nous mettre, comme d’autres associations précédemment, sous hypnose en nous faisant « croire n’importe quoi ». Nous sommes désabusés devant cet immobilisme et ce mur de silence. Qui est vraiment responsable? Pourquoi nous mentir? Pourquoi nous cacher la vérité? Pour cacher quoi?
Si demain, un enfant se fait écrasé sous les roues d’un camion ou fauché par une voiture, qui assumera la terrible responsabilité et la culpabilité ?
Est ce un problème politique, administratif, technique, négligence, motivation…? Nous ne savons toujours pas, si ce projet est toujours d’actualité ou volontairement enterré? Mais nous souhaitons obtenir des réponses et connaître la vérité.
Le président François GOULARD consulté
Le conseil général ayant en 2010 décidé de prendre en charge la maîtrise d’ouvrage du franchissement de l’isthme, c’est naturellement que nous avons écrit, fin décembre dernier, au président du conseil Général François GOULARD. Nous espérons qu’il ne « bottera pas en touche » et qu’il pourra nous fournir des réponses claires.
Suite à l’envoi de copies de courrier, seul Monsieur Bernard HILLIET maire de Quiberon, nous a répondu qu’il partageait notre point de vue concernant la justesse de notre position sur l’utilité de cette piste. Nous avons également reçu le soutien de certaines associations représentatives, très sensibilisées par le sujet, prêtes à se mobiliser.
Ce qui est certain c’est que nous ne manquerons pas de vous informer de l’évolution de ce dossier.
Commentaires
Il faut betonner!!! et faire une 4 voies!
nanard
Écrit par : nanard | 04/01/2017
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