30/11/2016
AQTA, "réanimateur" de dernière chance de "Porte Océane"...
Philippe Le Ray veut sauver la Zone d'activité d'Auray avec du "coworking" et des "incubateurs" !
Dans notre intercommunalité "bananière" le "Député-Président" rémunère ses fidèles : un "PLA gym" à Auray, une "Gare" à Brech, une "SPL touristique" à Carnac, un "aérodrome" à Quiberon, un "incubateur" et le "Centre des Dunes" à Plouharnel...
A Auray, la "Porte Océane", située entre Vannes et Lorient, est "sous oxygène". Au départ, lieu d'implantation de Grandes Surfaces alimentaire (Leclerc, Intermarché, devenu Super U...), lieu de restauration rapide à destination des voyageurs Nantes-Quimper, les élus alréens (communistes !) ont vu "trop grand" en étendant géographiquement cette Zone. Comme à Vannes, les commerçants à l'étroit en ville, ont voulu s'installer "au large".
Aujourd'hui le commerce alimentaire de proximité (LIDL, Carrefour City, Super U) récupère les déçus de la presqu'île, qui économisent ainsi des déplacements coûteux. Les commerces spécialisés de Porte Océane connaissent des évolutions très contrastées, avec de nombreuses fermetures...
L'équilibre entre Zones et Centre-villes est difficile "à programmer"... la concurrence privée y est féroce, tant les investissements financiers sont élevés !
AQTA, sans l'accord des citoyens contribuables, ne peut devenir le "pompier" de l'aménagement économique du territoire !
A Porte-Océane, 125 entreprises et des enjeux
Ouest France du 30 novembre 2016
Virginie JAMIN
La zone d’activités accueille 125 entreprises et établissements, où travaillent 600 salariés. Ses contours continuent d’évoluer, notamment avec la construction prévue de la salle du PLA.
Pourquoi ? Comment ? Comme est née la zone d’activités Porte-Océane ?
Lancée en 1996, elle a d’abord accueilli des entreprises commerciales et artisanales, sur 21 ha. Puis, de 2005 à 2008, un pôle tertiaire, avec des bureaux et services, a été réalisé, sur 6,5 ha supplémentaires. Sur lesquels il reste juste 6 185 m2 de disponibles. La troisième phase a débuté en 2009 avec l’étude et l’aménagement de cinq autres hectares à vocation tertiaire et loisirs (piscine, cinéma, restauration). C’est sur un terrain proche que l’intercommunalité Auray Quiberon terre atlantique (Aqta) prévoit de bâtir la nouvelle salle du PLA gym. Un sujet abordé vendredi en conseil communautaire.
Quels contours ?
Porte-Océane compte 125 entreprises et établissements, où travaillent environ 600 salariés. On vient aussi y faire ses courses, nager, voir un film, manger… « C’est un lieu qui vit », souligne Robin Conan, directeur du Super U. Et évolue. Commerce voisin, Bricomarché a obtenu cet automne le feu vert de la commission départementale d’aménagement commercial pour agrandir de 5 000 m2 sa surface de vente. De nouvelles enseignes se sont implantées récemment, comme Darty et la Galerie Alréenne.
Quels sont ses points forts ?
« On a conscience des forces et faiblesses de cette zone, qui est une des vitrines de la zone urbaine d’Auray », observe Ronan Allain, vice-président d’Aqta en charge des parcs d’activités. Gros atout : la proximité de la voie express. La zone est « hyperdynamique, se réjouit Christian Le Drogo, cogérant de la Galerie Alréenne. Par rapport au centre-ville [le magasin se situait rue Foch] , on a un passage largement décuplé. » Ouvert fin juin, Darty se montre aussi « très, très content d’être à Auray, dans cette zone », glisse Grégory Tourneux, directeur.
Quelle visibilité ?
La question est déterminante, surtout pour les magasins implantés à l’intérieur. Nombre plaident pour un panneau indicateur « dédié », reprenant les enseignes avec leurs logos pour guider les gens. Un panneau « qu’on pourrait lire en passant en voiture », propose Christian Le Drogo. « Cela apporterait beaucoup », estime Grégory Tourneux. « On travaille sur la question de la signalétique », indique Ronan Allain, « conscient » du besoin. Dans les trois mois, « on va rencontrer les entreprises », pour une concertation. Parallèlement, ce mois, la mairie d’Auray a écrit aux commerçants, en recommandé, pour leur demander d’ôter, sur la base du règlement publicitaire, le panneautage « sauvage » qui avait fleuri le long des rues.
Comment améliorer l’accès ?
Une seconde route viendra desservir Porte-Océane. Elle sera construite dans le cadre du Pôle d’échanges multimodal (Pem) de la gare. Les études d’impact ont débuté cet été. « Elle se fera », rappelle Ronan Allain. Pas de date pour l’heure. Partant du lieu-dit Corohan, à Brec’h, la route débouchera au nord de la zone, où sont le cinéma et le centre aquatique. L’enjeu : désengorger Porte-Océane, où les bouchons sont réguliers, et désenclaver cette partie nord.
Situation contrastée dans la zone de loisirs de Porte Océane
Ouest France du 30 novembre 2016
Située au fond de la zone d’activités, elle constitue le développement le plus récent de Porte-Océane. Ses deux locomotives, le centre aquatique Alre’O et le cinéma Ti Hanok, sont attractives : plus de 230 000 entrées l’an dernier pour le premier ; plus de 100 000 à fin août pour le second, ouvert en mai 2015. La salle du PLA gym est envisagée à proximité. « L’arrivée du PLA constitue une bonne nouvelle. De l’activité en plus dans la zone ne peut qu’être bénéfique », rebondit Sylvain Lecointre, cogérant de Ti Hanok. La situation se révèle délicate pour d’autres structures. L’hôtel Kyriad a fermé ses portes mi-novembre ; La Pataterie, en juin, et ses salariés ont été transférés au restaurant de Vannes. Pour le restaurant La Boucherie (10 salariés, équivalent temps plein), « ce n’est pas brillant. On arrive à résister, mais ce n’est pas l’euphorie, constate Lucien Migliasso, dirigeant. Le cinéma sera peut-être cœur de zone dans dix ans, mais, dans les affaires, dix ans c’est long », poursuit-il. Pour l’heure, la demande porte sur une signalétique en entrée de zone. « Elle manque cruellement. » Tout comme la route qui doit créer un nouvel accès nord. « Quand on a acheté, on nous laissait entrevoir qu’elle se ferait à trois ans. » Cela n’a pas été le cas. Par ailleurs, La Boucherie a vendu à Aqta un plateau de 500 m2 situé à l’étage de l’établissement. La communauté de communes planche sur son aménagement : pépinière (en complément de l’incubateur installé à Plouharnel), espace de coworking, hôtel d’entreprises sont à l’étude. « Cela créerait du flux, anticipe Lucien Migliasso. Plus il y a de mouvement, mieux c’est pour le commerce. »
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