13/11/2016
Saint Pierre, tes routes sont à l'abandon !
Du vicinal au départemental, le coût de rabot général augmente le nombre de trous par mètre linéaire !
Compte tenu du budget, consacré à l'entretien "sérieux" des routes de la commune, l'avenir du "cycliste", du "piéton" et de "l'automobiliste" est bien sombre à Saint Pierre Quiberon.
La structure de réseau est bien évidemment en cause ! Le non-contournement de Kerhostin et de SPQ bourg oblige à recevoir le trafic de transit vers Quiberon et Belle-île... depuis 1860, le trajet n'a pas changé, sauf peut-être la responsabilité de l'entretien départemental sous Geneviève...
Les efforts financiers sont ridicules : pas plus de 200 000 euros par budget, soit à peine 10% des dépenses de fonctionnement de la commune.
Les "pistes cyclables", absolument nécessaires pour sécuriser le déplacement des enfants à vélo, sont à l'arrêt, alors que les opportunités existent au Centre de la Presqu'île... Le travail d'entretien communal des chemins n'existe plus depuis 2014...
Notre voisine, Quiberon, a réalisé un superbe circuit pour cycliste, qui remporte un franc succès pendant la saison !
Désormais il est plus agréable de se rendre "à pied" à Quiberon, qu'à Saint Pierre !
La qualité du réseau routier en question
Le Figaro du 7 novembre 2016
Angélique Négroni
ON POURRA toujours dire qu’ils ont un intérêt à promouvoir certaines mesures mais, quoi qu’il en soit, celles qu’ils mettent en avant sont loin d’être dénuées d’intérêt. Ainsi, le syndicat des équipements de la route qui représente les grandes entreprises de ce secteur a réalisé un livre blanc renfermant plusieurs propositions adressées cette semaine aux candidats à la présidentielle.
Dans l’objectif de sauver des vies, celui-ci demande que l’on se préoccupe de l’état de la route, « le parent pauvre » de la sécurité routière, selon Julien Vick, son délégué général. « On se préoccupe du comportement de l’automobiliste, de la voiture mais on délaisse l’état du réseau routier », dit-il. Pourtant, celui-ci a un rôle à jouer pour limiter les tués. Ainsi, selon Julien Vick, si on faisait le choix de glissières de meilleure qualité, les véhicules faisant une embardée auraient plus de chance d’être retenus au lieu de finir dans un ravin…
Une perte de savoir-faire
De même, des chaussées mal entretenues, des pylônes mal installés, peuvent contribuer à l’accident ou l’aggraver. Mais comment le savoir ? Selon le syndicat, il n’existe plus d’enquêtes locales qui permettraient, comme ce fut le cas un temps, de faire en quelque sorte « une photographie » du lieu du sinistre. « Le préfet envoyait des associations sur place pour recueillir des données de terrain en vue d’éventuelles améliorations à apporter », rapporte le responsable du syndicat. Pour lui, la disparition de ce travail est volontaire. Les départements, les communes désormais en grande partie responsables de l’entretien du réseau se mettent ainsi à l’abri d’éventuelles poursuites. « À l’occasion d’un accident, si on devait constater un défaut d’entretien consigné dans un document, on pourrait se retourner contre ces collectivités », note Julien Vick qui se préoccupe aussi du renouvellement des panneaux de signalisation. Entre 30 et 40 % d’entre eux ont dépassé la durée de vie, de 12 ans. Dans ce cas, leur capacité rétroréfléchissante, qui permet de bien voir les indications, s’amoindrit ou pire disparaît. Dans une France vieillissante où la voiture est primordiale en milieu rural pour les personnes âgées voulant garder leur autonomie, il faudrait, selon le syndicat, entretenir ce parc.
Une autre réalité inquiète ces professionnels : la perte de savoir-faire pour maintenir les chaussées en état. Avec les services techniques de l’État qui se raréfient dans les départements, les petites communes ne peuvent plus s’appuyer sur eux pour faire des choix techniques pertinents. Du coup, nombre de tronçons refaits se dégradent aussitôt car mal rénovés. « On nous rétorque que la route ne serait responsable que dans 10 % des sinistres », souligne le responsable du syndicat en s’étonnant de cette remarque. « Car si on peut éviter 10 % d’accidents, ce sera un vrai progrès. » A. N.
Commentaires
Superbe circuit pour cyclistes à Quiberon dites-vous?
L'exemple de la partie ouest du boulevard Chanard représente exactement le contraire.
L'ouverture intempestive des portières côté passager des voitures garées fait que les cyclistes prudents et non distraits fassent une embardée sur la voie pour les éviter au risque de se faire renverser par des automobilistes distraits.
D'autres cyclistes se "mangent" la portière et chutent lourdement sur la voie publique.
C'est ainsi qu'un célèbre chanteur chuta il y a quelques années et qu'un éminent adjoint utilisant pour la toute première fois un vélo- électrique- se retrouva dans le même cas cet été. Du coup, terminé le vélo et retour au coupé allemand que l'on gare n'importe où puisque les parcmètres ne sont pas faits pour les élus!
Tant que l'on imposera pas le burkini sur le boulevard les cyclistes et les automobilistes un peu "voyeurs" risqueront gros surtout qu'en fin de parcours ils se retrouveront à devoir négocier une double rangée de tables et de chaises d'une célèbre brasserie.
Tout n'est donc pas rose à Quiberon pour les cyclistes.
Saint Christophe protégez-nous car qu'adviendra-t-il si plainte du blessé ou de la famille du décédé?
Écrit par : Chanard | 13/11/2016
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