07/10/2016
Loi de 1881 sur la Presse, en danger ?
La "diffamation" sur Internet devient imprescriptible...
Le texte, actuellement soumis au Sénat, "Egalité et citoyenneté" vise à réduire dangereusement la liberté de la Presse !
Le développement d'Internet multiplie les "actes de journalisme" sur différents nouveaux supports : les blogs, les newsletters, les abonnements à une lettre... et leur impact devient de plus en plus important sur la vie locale.
A Saint Pierre Quiberon, le Maire ne supporte plus la "contradiction" et accuse les "blogs" de mentir...
Les mauvaises décisions, les mauvais choix économiques, les "bêtises" imprévisibles, comme l'affaire des "campings cars à Kerhostin" et la vente de terrain en bord de mer sont aujourd'hui sur la place publique ! rapidement et sans parti pris !
Le plus étonnant est "le retour" verbal d'employés municipaux, qui s'informent ainsi directement par Internet...
L'ouverture de la comptabilité municipale (qui sera bientôt obligatoire), de tous les actes et courriers, actuellement dissimulés, devrait ainsi "éclairer" le citoyen moyen, qui souhaite être informé ! la vie "publique" doit être transparente et le travail de l'équipe municipale doit pouvoir être évalué en toute objectivité.
Le contre-exemple est la nomination par le Maire de "délégués" de village, qui depuis trois ans sont de véritables inconnus de la population locale... au point que Madame le Maire, dans un éditorial récent étudiait la mise en place prochaine de réunions de quartier !
Quel conseiller municipal de Saint Pierre peut dire aujourd'hui qu'il a lu "intégralement" tous les documents du PLU, parus le 5 octobre 2016 sur le site de la Mairie ?
Menaces sur la liberté de la presse
Le Figaro du 7 octobre 2016
Anne Jouan
Les sociétés des journalistes signataires font part de leur vive inquiétude à propos du projet de loi intitulé « égalité et citoyenneté » qui pourrait réduire dangereusement la liberté de la presse.
Ce texte est examiné par le Sénat depuis mardi. Il entend vider de son contenu la loi du 29 juillet 1881, sous couvert de lutter contre les abus d’Internet. Le Sénat s’apprête à remettre en cause ce texte fondateur sans concertation préalable avec les représentants des journalistes.
De quoi s’agit-il ? Les sénateurs envisagent notamment de jeter à la poubelle le principe de la prescription des délits de presse - à commencer par la diffamation - au bout de trois mois, à compter de la date de publication : sur le support Internet, ces infractions deviendraient, de fait, imprescriptibles, au même titre que les crimes contre l’humanité.
Ainsi, les contenus audiovisuels rediffusés ou disponibles conjointement en ligne (podcasts, replays, etc.), pourront être poursuivis indéfiniment, ce qui introduit une discrimination manifeste entre les médias et les supports.
De même, selon le texte sénatorial, la presse en ligne, uniquement disponible sur Internet, se trouve totalement discriminée par rapport à la presse diffusée à la fois sur support papier et Internet, puisqu’elle sera, par nature, exclue de la prescription trimestrielle et soumise à un risque d’action tant que ses articles seront en ligne.
Par ailleurs, le texte prévoit de supprimer une garantie fondamentale des droits de la défense, reconnue comme telle par le Conseil constitutionnel. Aujourd’hui, c’est à celui qui s’estime diffamé ou injurié de préciser exactement par quel passage, et de qualifier le délit (injure, diffamation ou autre). S’il se trompe, son action est déclarée nulle par le tribunal. Ce système, très protecteur de la liberté de la presse, est remis en cause par le Sénat qui ouvre la voie à des poursuites judiciaires dans lesquelles le journaliste devra se défendre sans savoir exactement ce qui lui est reproché.
Enfin, les sénateurs entendent autoriser le contournement de la loi de 1881, en permettant les actions en justice sur le fondement d’une simple faute civile. Du coup, toute personne, qu’il s’agisse d’un particulier ou d’une entreprise, pourra exiger des dommages et intérêts pour un article qui lui déplaira.
Nous, sociétés des journalistes, appelons tous les titres à nous rejoindre pour se mobiliser contre ce projet de loi liberticide, qui met en péril l’un des piliers de la démocratie, consacré par le Conseil constitutionnel et la Cour européenne des droits de l’Homme.
Le réquisitoire de François Goulard contre l’État
Ouest France du 30 septembre 2016
Patrick CROGUENNEC
En matière de social ou de protection de l’enfance, le président du conseil départemental a tiré à fleurets non mouchetés contre l’État et son représentant dans le département.
« La loi est mauvaise, mais c’est la loi. » Un an après l’entrée en vigueur de la Loi NOTRe, François Goulard a fait un point de situation lors de l’assemblée plénière du conseil départemental, hier. Les transferts de compétences avec la Région sont en passe d’être « quasiment réglés ». Au final, ces changements devraient s’avérer neutres pour les citoyens avec une continuité des services. Puis, François Goulard a décoché ses flèches envers ses collègues d’autres départements qui auraient tendance à justifier leurs difficultés financières uniquement par les baisses sensibles des dotations de l’État. « Maintenir en bonne situation les finances publiques est toujours possible, estime l’élu. À condition de le vouloir ! » La solution ? « Il faut s’adapter au contexte. Mais l’Association des départements de France a un comportement proche de la CGT du département. Tout doit rester comme cela a toujours été ! »
« Il y a des problèmes sérieux »
Cette mise au point faite, vient le tour de l’État avec qui « il y a des problèmes sérieux. Et mes critiques ne visent pas uniquement la politique conduite depuis 2012. » Dans le domaine social tout d’abord. La politique en faveur du maintien des personnes âgées à domicile représente en Morbihan près de 100 millions d’euros. Mais les barèmes de l’Apa (Allocation personnalisée d’autonomie) sont fixés par l’État, qui décide aussi de co-financer les constructions neuves pour personnes âgées alors que le Département souhaiterait appuyer la création de places qui vont manquer. « Les textes s’imposent à nous ! » tonne François Goulard. Idem sur le RSA où le Département « est un payeur pratiquement aveugle ». Dans le domaine de la protection de l’enfance, le Département « exécute des décisions judiciaires. C’est normal, mais il y a une dérive car la Protection judiciaire de la jeunesse ne remplit pas son rôle. On fait cohabiter des enfants menacés par leurs parents avec des pré-délinquants. » Toujours sur la protection de l’enfance, François Goulard dénonce « l’attitude scandaleuse de l’État. Depuis quelques semaines, il prétend que les femmes en situation d’urgence n’ayant pas de logement, qui sont, selon la loi, de son ressort, doivent être prises en charge par le Département dès lors qu’il y a un enfant. Il y a une tentative d’intimidation de la préfecture qui prétend cela. Ce sont des propos totalement mensongers. Ça n’en restera pas là ! C’est le préfet qui a la main sur le parc HLM. Pas nous. »
Mineurs étrangers isolés
Autre sujet : les mineurs étrangers isolés répartis dans les départements. Ils sont 148 en Morbihan aujourd’hui. « Il y a un afflux non maîtrisé, note François Goulard. Ce sont trois millions d’euros de dépenses et il y a un problème d’accueil de jeunes dont la place est dans des lieux spécialisés. » Des mineurs qui, devenus majeurs, ne sont plus à la charge du Département mais deviennent des étrangers en situation irrégulière. « Ils ne font l’objet d’aucune procédure et après cinq ans de présence sur le territoire, ils sont en situation régulière. L’État ferme les yeux et n’applique pas délibérément les textes. » François Goulard y voit les raisons d’une exaspération de la population qui pourrait se traduire dans les urnes. Laurent Tonnerre pour la minorité (gauche) prend acte du « réquisitoire contre l’État. Mais c’est vrai qu’il faut réformer la superstructure française. »
Commentaires
tout cela est tres inquietant! On est en marche vers du "fascisme municipal". mais ca n'empêchera rien car la nature humaine etant ce qu'elle est... cette evolution ne peut que s'amplifier et exacerber les rancoeurs... et se terminer comme cela se pratique dans certains pays! ce sera la fin du système car on ira de vangeance en vangeance... le politicien vereux aura tout perdu.
a propos de politicien avez-vous connaissance de l'existence comme à Quiberon d'une "commission des mouchards" choisie personnellement et designée par le maire lui même, se renseignant , verifiant , les situations familiales, les modes de vie, les agissements, des uns et des autres? cela sous couvert de verification fiscale, ce qui se traduit par des redressements fiscaux incomprehensibles...
voilà où on en est ici à Quiberon...quelques membres ont été identifiés, mais pas tous.
Écrit par : La Hire | 07/10/2016
Je puis vous assurer que nous sommes fliqués au moins point de vue impôts.
C'est ainsi qu'un éminent adjoint (d'ailleurs très mal classé à mon avis dans l'organigramme du conseil municipal) se permit de me faire des commentaires sur mon passé professionnel après vérification de mes impôts sur le revenu.
Peut-être sommes-nous tous classés de cette manière?
Écrit par : jclg | 08/10/2016
ce sont les methodes de Brosolo qui etait au fisc avec sarkozy. c'est pour cela que les taxes d'habitation de certaines personnes ont doublé. il faut se mefier lors qu'on voit certaines personnes bien connues de cette municipalité qui vont dans des quartiers où on ne les voit jamais habituellement. il y a aussi des artisans ou anciens artisans qui causent trop. ce sont des fouineurs pour se venger ou pour nuire à ceux qui deplaisent.tout cela par jalousie. quiberon ca devient puant en plus d'etre moche.
Écrit par : Kibronx | 08/10/2016
Cette commission des sages se mêle de ce qi ne la regarde pas! mouchards
Écrit par : k-bronx | 08/10/2016
l'impot a tete du client t'es un comique toi et l'autre qui se croit en corée du nord quelle bande de rigolos. c'est sur que la diffamtion ici c'est tous les jours;il a du souci a se faire le jeanbart qaund les condés vont lui tomber dessus a force de publié vos c........
Écrit par : xnorb-k | 09/10/2016
l'ancien DGS revient au bercail.....
Écrit par : INFOQUIB | 09/10/2016
BONJOUR...........Parfois vous me faites ......très peur......
Écrit par : parfait | 09/10/2016
faudrait d'abord que les condés sinteressent aux gangsters fascistes en place à Quiberon...et surtout à leurs magouilles. ce wE> encore, il y avait dux membres du conseil des sages en train de fouiner autour de maisons de Quiberonnais.. encore des rectifications fiscales à venir? c'est la stasi malienne à l'oeuvre!
Écrit par : notre l | 09/10/2016
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