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09/10/2016

Le "coq" (député-Président) enfume "les emPLUmés" !

Démarche (de canard) de Philippe Le Ray, qui a participé au vote de la loi ALUR (Duflot) !

Philippe Le Ray avec les PLUmés.jpg

Après Michel Le Scouarnec, PLR prête la main "à des électeurs potentiels" pour les introduire auprès du cabinet de Madame Cosse, successeur de Madame Duflot, la bien-aimée...

La querelle "village-Hameaux" relève pourtant de la jurisprudence de la "loi littoral" de 1986, et non de la Loi ALUR...

La seule démarche aujourd'hui rationnelle pourrait consister à contester le SCOT (2014) du Pays d'Auray, qui livre une carte en annexe, indiquant les localités appelées "Village" !

La pêche aux voix est ouverte pour 2017 !

Le chant du "coq" est inaudible...


 

 

 

Loi Alur, les PLUmés en délégation à Paris

Télégramme du 8 octobre 2016

 

 

Documents à l'appui les PLUmés ont démontré que « les objectifs de réduction de consommation de terres agricoles sont un leurre ».

Une délégation des PLUmés de Bretagne a été reçue mercredi, au ministère du Logement puis à l'Assemblée nationale. « Un déplacement décevant » déplorent ces propriétaires de terrains rendus non constructibles par les lois Alur et Littoral.

Au cabinet d'Emmanuelle Cosse, « notre entrevue a été courtoise mais tendue », relèvent les PLUmés de Bretagne, reçus mercredi au ministère du Logement et à l'Assemblée nationale. « Le cabinet n'accepte aucune inflexion de la réglementation "ni par la loi, ni par décret", par respect de la représentation nationale, dit-il ». Le cabinet reconnaît cependant que « les nouvelles dispositions (loi Alur) combinées à la loi Littoral ont des conséquences importantes dans plusieurs communes bretonnes qui se caractérisent par un habitat dispersé », rapportent les PLUmés. Le cabinet a rappelé que « l'objectif de la loi Alur est de lutter contre l'étalement urbain et la consommation excessive de terres agricoles ». Les PLUmés ont objecté que « le trio bourg, village et hameau fait partie depuis la nuit des temps de l'organisation spatiale en Bretagne. Cette réalité doit être prise en compte ». À l'Assemblée nationale, les deux députés (Audrey Linkenheld et Éric Straumann) qui les ont reçus ont été « contraints de s'en tenir à leur mission : l'évaluation de l'application de la loi Alur. Toute approche de la loi Littoral a été exclue », rapportent les PLUmés.

Appel à la mobilisation Les PLU

Pour Audrey Linkenheld, rapporteur, « la loi Alur n'interdit pas de densifier les hameaux, vos dents creuses, ni de rénover d'anciens bâtiments agricoles pour un autre usage. Bien au contraire puisque l'objectif de la loi, c'est d'utiliser l'existant avant de consommer un mètre carré de terre agricole supplémentaire ». Suite aux échanges, « la commission ne remet pas en cause la loi Alur mais a noté que l'on se détourne des objectifs de réduction de consommation de terres agricoles, surtout lorsqu'on utilise des bonnes terres agricoles encore cultivées, sans rechercher de solutions alternatives ». Et que « les services de l'État doivent mieux accompagner les élus », relatent les PLUmés selon lesquels la parlementaire aurait ajouté : « La loi Alur a bon dos. Il faut peut-être du côté de vos élus un peu de courage et du côté de l'État décentralisé, moins de certitude sur la lecture de la loi ». « Ne faut-il pas transférer la compétence urbanisme à la Région ? », s'interrogent les PLUmés qui concluent à « un déplacement décevant le matin et mitigé l'après-midi... Ceci montre bien qu'il va falloir mobiliser beaucoup d'énergie pour faire bouger le mammouth ». Les PLUmés appellent « à rejoindre les associations locales pour créer un mouvement citoyen puissant. À défaut, la spoliation est inévitable ».

 

© Le Télégramme

http://www.letelegramme.fr/bretagne/loi-alur-les-plumes-en-delegation-a-paris-08-10-2016-11246296.php#udIwYHfLr69ZEhpL.99

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