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07/10/2016

Le retard des réseaux sur la presqu'île atteint de 10 à 50 ans !

Electricité Basse tension, 50 ans, téléphonie mobile, 10 ans, fibre optique, 10 ans par rapport à la Région parisienne !

2016 10 04_Carte des antennes sur la presqu'ile selon ARCEP.jpg

A l'heure de la pose du compteur "Linky", le réseau électrique "basse tension" de la presqu'île est en très mauvais état. L'enfouissement a à peine commencé ! Les responsables de cet archaïsme : les élus des communes et le Syndicat de l'Electricité du Morbihan.

Les discussions par des "Associations diligentes" sur la question des éoliennes à Groix semblent totalement "hors du coup"... AP2K, APSSE, AREP et AHZGR, gérées par des "vieux", devraient plutôt s'intéresser aux "lignes non isolées", qui décorent la plupart des rues de nos villages !

La "fibre", n'est posée "nulle part", sauf entre Quiberon et Le Palais (!), dans l'attente de futurs travaux de FFTH, financés par MEGALIS et ordonnés par AQTA (Philippe Le Ray, Président et Député...). L'arbitrage "politique" avant élection est favorable à Auray, la presqu'île étant ignorée et abandonnée !

La "téléphonie mobile" dispose de 2 mats à Saint Pierre et de 4 mats à Quiberon. Bouygues devance aujourd'hui Orange dans la course à la "4G"...mais la téléphonie "pure" utilise en général la "2G"... Résultat donc très médiocre, qui risque de perdurer, puisqu'à part Orange et Free, les opérateurs ne veulent pas investir (mats supplémentaires, puissance plus grande, fréquences plus nombreuses), car le parc de "mobiles" de la presqu'île est stagnant...

Et nos élus veulent pourtant attirer de nouveaux résidents "principaux" !


SFR rattrape son retard dans la 4G, grâce à Bouygues

Le Figaro du 5 octobre 2016

Les deux opérateurs partagent une partie de leur réseau 4G. Bouygues Telecom repasse en tête.

Elsa Bembaron

2016 10 04_Carte des antennes sur la presqu'ile selon ARCEP.jpg

SFR a perdu plus d’un million d’abonnés mobiles en deux ans, en raison de problèmes de qualité de son réseau. J.-F. Frey/PHOTOPQR/L’ALSACE

Cette fois, le coup d’accélérateur est très net pour SFR. L’opérateur vient de repasser devant Free Mobile dans la couverture de la 4G avec un peu plus de 8 056 sites en France, soit 650 de plus installés sur le seul mois de septembre, selon l’ANFR (Agence nationale des fréquences). Free en a déployé 6 910. Cette progression remet SFR dans la course en 4G. L’opérateur avait promis une reprise des investissements dans ses réseaux très haut débit fibre et mobile. Une nécessité alors qu’il a perdu plus d’un million d’abonnés mobiles en deux ans, en raison de problèmes de qualité de son réseau.

Mais cette accélération est ­aussi le fait de Bouygues Telecom. En effet, SFR et Bouygues Telecom ont signé un contrat de mutualisation qui concerne 57 % de la population française, dans les zones les moins denses. Autrement dit, une grande partie du territoire qu’il faut couvrir. Or, la mise en œuvre de ce contrat est restée au point mort quasiment pendant dix-huit mois. « D’abord, Vivendi a gelé les opérations le temps de vendre SFR à Numericable. Puis Patrick Drahi (le principal actionnaire de SFR) a essayé de racheter Bouy­gues Telecom », expliquait la semaine dernière Olivier Roussat. Maintenant que les choses semblent entendues : le marché va rester à quatre opérateurs pendant encore un petit moment, chacun doit donc aller de l’avant.

La mise en application des accords de partage de réseau se traduit par de très nombreuses ouvertures de sites en 4G au cours des prochains mois.

Cette montée en puissance profite aussi à Bouygues Telecom, qui repasse devant Orange, avec près de 9 500 sites en 4G contre 9 400 pour l’opérateur historique. Ce dernier continue de déployer son réseau, mais marque le pas face aux efforts conjoints de Bouygues Telecom et SFR.

Carte interactive

De son côté, Free Mobile prévoit lui aussi une accélération de ses installations 4G. Free a mis l’accent sur la bande 700 MHz, fréquences rachetées en novembre dernier et qui commencent à leur être allouées. Cela démarre par la région parisienne, où la forte densité de population nécessite une densification du réseau.

Par ailleurs, l’ANFR a mis en ­ligne sa carte interactive qui permet à partir d’une adresse ou en cliquant sur un lieu de déter­miner où sont les antennes les plus proches, en 2G, 3G, 4G et à quel opérateur elles appartiennent. Cette carte vise à aider les consommateurs à choisir leur opérateur télécoms, notamment en fonction de la qualité des ­réseaux et de leur densité. Cette action est en ligne avec la volonté du gouvernement et du régulateur de pousser la concurrence par les infrastructures et pas ­uniquement par les prix.

De quoi générer des frus­trations chez les habitants des zones dites « moins denses », en observant d’un simple clic le ­décalage entre la couverture des grands centres urbains et de certaines campagnes.

 

Le chantier de la fibre optique se poursuit

Ouest France du 6 octobre 2016

 Belle-île, arrivée du 3ème cable électrique avec fibre.jpg

Si les travaux sont bien avancés, le réseau n’est pas encore ouvert. Il pourrait l’être en 2019. Reste que l’engagement d’opérateurs d’internet est attendu…

Depuis la mi-mars 2015 la fibre optique est arrivée sur l’île. À cette date, un câble électrique sous-marin de 15 km de long, construit d’un seul tenant, a été immergé entre Port-Maria, à Quiberon, et la plage de Port-Jean (Le Palais). Ce câble, qui offre une meilleure résistance technique, avec une plus grande durée de vie, était destiné à remplacer l’un des trois câbles défectueux qui alimentent l’île en électricité. Il a également permis d’apporter la fibre optique à Belle-Île ; en effet, ce câble, outre les trois cordons électriques moyenne tension, renferme aussi 48 brins de fibre optique.

Une plaque de 1 000 prises très haut-débit

Dans le cadre du projet « Bretagne très haut débit », une plaque « Fiber to the home », c’est-à-dire « la fibre jusqu’à la maison », d’un millier de prises, va être installée au Palais. Le coût moyen d’une prise est évalué à 2 000 €. Une somme financée par la Région, le Département, la communauté de communes d’une part et des aides de l’Europe et de l’État, d’autre part. Trois hypothèses de travail sont à l’étude avec respectivement 873, 953 et 1 038 prises selon le périmètre géographique retenu. C’est le syndicat mixte Mégalis Bretagne, maître de l’ouvrage, qui va construire le réseau ; depuis la ville de Palais, nœud de raccordement optique, jusqu’aux points de branchement optique, au niveau des rues.

Dans l’attente d’un opérateur

Les fournisseurs d’accès internet assureront l’équipement depuis les points de branchement optique jusqu’aux domiciles des usagers. Le réseau n’est pas encore ouvert. Il pourrait l’être en 2019. La fibre optique est la propriété du Département, lequel a proposé des tarifs aux opérateurs potentiels pour ces deux technologies (Bouygues, Free, Orange et SFR). Sans succès à ce jour.

 Le projet d'éoliennes en mer inquiète

Télégramme du 7 octobre 2016

 Groix, éoliennes en mer.jpg

La Fédération des associations de protection de la baie de Quiberon et du Grand-site dunaire (1) est inquiète à propos du projet de ferme éolienne flottante de l'Ademe. Elle demande de revoir la zone d'implantation, jugeant que les éoliennes flottantes d'une puissance unitaire 6 mégawatts, au sud de Groix, auront des retombés très négatives pour le territoire. Loin d'être contre les EMR (énergies marines renouvelables), la fédération des associations estime au contraire que cette nouvelle technologie représente l'avenir, du fait que « l'éolienne à terre a atteint ses limites, notamment en termes de pollution visuelle ».

Reculer de dix kilomètres

Pour Alain Morizon, secrétaire de la fédération, « l'éolienne flottante permet d'éliminer l'argument de l'impact visuel négatif dans des espaces paysagers remarquables. Mais il faut bien comprendre qu'une extension de ce projet pilote est inévitable à terme. Après, on rajoutera, par rangée, dix, 20, 40 éoliennes créant un effet de " boisement " inacceptable ». La fédération demande de reculer la zone proposée de dix kilomètres.

 

Cela mettrait donc une ferme éolienne flottante au minimum à 35 km du rivage. La fédération souligne également que « la zone choisie est en partie Nord en zone Natura 2000 et qu'elle est soumise à de fortes contraintes aéronautiques militaires ». Alain Morizon ajoute que « le raccordement à l'Ouest de Lorient, en passant par l'Ouest de Groix, n'a pas été étudié. Le raccordement direct à la rade de Lorient (Kerolay) n'a pas été retenu. RTE a choisi la plage de Kerhillio comme zone d'atterrage pour un raccordement au transformateur de Kerhellegan près de Carnac, soit 4.5 km sur terre. Choix problématique, car outre les conflits potentiels d'usage, on est en Espace remarquable au titre de la loi Littoral, Natura 2000 et Grand site dunaire ». Pour la fédération, l'effet d'optique depuis la presqu'île d'un tel projet serait également catastrophique pour le tourisme. (1) Cette fédération comprend des personnes de l'AP2K (Association de protection de Kermahé et de Kerbourgnec), de l'APSSE (Association pour la protection des sites et la sauvegarde de l'environnement), de l'Arep (Association des résidents et propriétaires de Penthièvre) et de l'AHZGR (Association des habitants de la zone du Grand-Rohu).

 

© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/morbihan/quiberon/eoliennes-en-mer-des-associations-inquietes-07-10-2016-11245871.php#ctKd0TVWW7DJ7wLG.99

 

 

 

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