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26/09/2016

Camping-car, leur nombre pose question sur l'avenir des camps de camping !

A Saint Pierre Quiberon, les projets "ratés" de la municipalité à Kerhostin devraient inciter "à fermer" les camps de camping municipaux de Penthièvre et du Petit Rohu !

Camping-car au bord de l'eau.jpg

Les manières de "camper" ont évolué vers un embourgeoisement et une plus grande mobilité... ce qui rend complètement obsolètes les camps de camping municipaux de Saint Pierre, ouverts dans les années 60, pour abriter des toiles et des caravanes !

Aujourd'hui le camping-car dépasse en nombre la caravane, qui séjournait trois mois sur un camp. Les pays, limitrophes, l'Allemagne et la Grande Bretagne, disposent eux aussi d'un parc "conséquent" de véhicules de plus en plus gros et sophistiqués...

La soif de ces touristes du troisième âge est l'aventure, l'indépendance et certainement pas l'agglutination ! On en voit de plus en plus utiliser le parking de Kerbourgnec, le parking de l'Impasse des Courlis et y passer quelques jours, sans verser un "kopec" à la municipalité !

La taxe de séjour, qui "empâte" l'Office de Tourisme, n'est ni contrôlée, ni même sollicitée ! Amen !

Dans le Pays Basque, des emplacements spécialisés pour Camping-cars fonctionnent avec des automates, sans aucun gérant...

Dans le voisinage, les "Sables Blancs" à Plouharnel sont aménagés pour recevoir cette clientèle "Haut de gamme", qui ne s'arrête pas dans les campings "deux étoiles" !

L'illusion de croire, que ces véhicules enrichissent le commerce local, est une chimère, car le consommateur, qui se déplace sait parfaitement faire jouer la concurrence ! Au Lidl de Quiberon, le nouveau parking accueille de nombreux camping-cars ! 

Stocker ainsi des "camions" en bord de Mer n'est certainement pas la solution pour construire "un village de charme" !

 


Mais pourquoi le camping-car reste tendance ?

Par Yann Bessoule

Ouest France du 23 septembre 2016

 Camping-car au bord de l'eau.jpg

Il prend son temps, hume l’air, l’ambiance, s’arrête pour regarder le paysage. Le camping-car, c’est une autre façon de prendre la route. Les aficionados vont pouvoir assouvir leurs envies lors du Salon qui leur est consacré, au Bourget, à partir de samedi.

Ce sont de drôles de véhicules. Ils font partie du paysage, depuis des lustres, même s’ils sont largement minoritaires. N’empêche… Camping-cars, fourgons aménagés, caravanes sillonnent routes de France et d’Europe, « qu’on aille à Rome à Sète, que l’on soit deux trois quatre cinq six ou sept », comme le chantait si bien Charles Trenet dans sa fameuse chanson Nationale 7.

La France, c’est, avec l’Allemagne et le Royaume-Uni, l’une des championnes du camping-car. On en compte au moins 430 000 en circulation. En 2015, 17 414 immatriculations ont été enregistrées. Bon, bien sûr, on est loin des 1,91 million d’automobiles neuves vendues en 2015. Mais là n’est pas l’important. Les aficionados du camping-car (un million de personnes), et de la caravane (1) goûtent d’autres joies que les kilomètres d’asphalte avalés à 130 km/h, voire 110 sur une nationale, voire moins sur une départementale.

Pour eux, la vitesse de déplacement n’est pas tout. On roule plutôt portière ouverte, histoire d’avoir le temps de cueillir la marguerite. On profite, on découvre, on hume. Sans se préoccuper de personne, en toute indépendance.

54 % des camping-caristes sont des retraités. (Photo : Fotolia)

On l’a compris, le camping-cariste aime prendre son temps. Pas étonnant, donc, que 54 % d’entre eux soient des retraités, selon les chiffres de l’UNI VDL, le Syndicat des constructeurs de véhicules de loisirs. Mais des retraités actifs, très actifs. En moyenne, un camping-cariste roule deux mois dans son véhicule, parcourant 9 000 kilomètres, en France ou à l’étranger.

Jusqu’à 100 000 €

Les adeptes aiment la route, mais aussi, surtout, leur confort. Les véhicules ressemblent de plus en plus à « la maison ». Avec tout ce qui compte aujourd’hui : cuisine moderne, télévision, connexion Internet… On a beau se poser sur le haut d’une falaise paimpolaise on n’en reste pas moins branché sur le monde.

Et ce confort a un prix. Un camping-car, ça coûte cher. Pas loin de 50 000 € en moyenne. Mais les prix peuvent grimper, selon la gamme et les choix de l’utilisateur. Jusqu’à 100 000 €.

À l’instar d’un automobiliste fana de voitures, le camping-cariste aime la nouveauté, que ce soit au niveau châssis, moteur, lignes, aménagements.

Il va pouvoir se régaler, s’informer, saliver, à partir de demain, puisque le 51e Salon des véhicules de loisir ouvre ses portes au Parc des Expositions de Paris - Le Bourget. Il les fermera le 2 octobre.

(1) 475 000 caravanes immatriculées en France pour 1,9 million de personnes. Mais pourquoi le camping-car reste tendance ?

Par Yann Bessoule

 

 

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