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06/09/2016

La "potion magique" de l'inflation masquée...

Les salaires suivent le rythme de l'inflation, les revenus fixes "trinquent"...

Tourisme 2016, l'avis des professionnels.jpg

Les privilégiés du régime socialiste reçoivent plus que les "retraités", "fonctionnaires" et petits revenus non indexés...

Dans une telle économie, il vaut mieux profiter d'un "revenu de redistribution" et travailler "au noir" ! Dans le bâtiment, les travailleurs déplacés sont la catégorie, qui a été multipliée par 5 en 3 ans !

L'appétence au travail n'est plus récompensée "justement"...et la vocation de jeunes entrepreneurs (hors informatique, et encore...) est complètement "irraisonnable" en France.

Aujourd'hui, les contrats "mirifiques" à l'export sont subventionnés, à la descente du "Sarkozy One"...avec des communiqués de Presse hyperboliques.

Le pouvoir d'achat des classes moyennes a été laminé de 30% en un quinquennat !

 


Les hausses de salaires restent substantielles

Les Echos du 5 septembre 2016

Alain RuelloClaire Bauchart

 Salaires, hausse en France et en Europe.jpg

Les rémunérations (générales et individuelles cumulées) vont augmenter de 2,7 % cette année, selon Aon Hewitt. - Shutterstock

Malgré une inflation très faible, les salaires vont progresser de 2,7 % en 2016. Le cabinet Aon Hewitt table encore sur une augmentation de 2,3 % en 2017.

Heureux comme un travailleur français ? C'est ce qu'on peut déduire du millésime 2016 de l'étude annuelle du cabinet Aon Hewitt sur les hausses de salaires à laquelle « Les Echos » ont eu accès. De cette étude, réalisée en juin et juillet auprès d'un peu plus de 300 entreprises - de tous secteurs et de toutes tailles - il ressort que les rémunérations (générales et individuelles cumulées) vont augmenter de 2,7 % cette année, malgré une croissance qui reste poussive.

La hausse est symptomatique à deux égards. D'abord parce qu'elle est supérieure à ce que ces mêmes entreprises prévoyaient de faire dans la précédente étude, à savoir +2,4 % « seulement ». Ensuite parce que, compte tenu de la très faible inflation attendue, elle participe de la bonne tenue du pouvoir d'achat des salariés.

Amélioration des résultats financiers des entreprises

Comment expliquer cette relative générosité des DRH ? « Par l'amélioration des résultats financiers des entreprises », résume Vincent Cornet, directeur rémunération globale pour la France chez Aon Hewitt. De là à penser que le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (Cice) se retrouve dans le porte-monnaie des salariés, il n'y a qu'un pas que cet expert ne franchit pas complètement. Certes, le dispositif phare de baisse des charges du quinquennat Hollande améliore les marges des entreprises, dont une partie se retrouve dans les fiches de paye. Mais une partie seulement.

« Quand vous partagez avec vos instances représentatives du personnel le fruit du Cice, très souvent la direction en réserve une partie pour rester dans l'entreprise, une autre pour investir, et puis la dernière participe à l'augmentation globale des salaires », témoigne François Asselin, le président de la CGPME. « Lier Cice et augmentation de salaires revient à ne pas connaître la réalité d'une entreprise », tempère Alexandre Saubot, vice-président du Medef en charge du social.

L'érosion se confirme d'année en année

Qui plus est, l'écart entre prévision et réalisation montre que l'embellie surprise de 2016 se retrouve exclusivement du côté des augmentations individuelles : la gestion des talents et des compétences reste au top des priorités des DRH sondés par Aon Hewitt, ceci expliquant certainement cela. Et tout cela se fait en maîtrisant les effectifs, comme en témoigne le niveau encore très élevé du chômage. « La masse salariale est plutôt maîtrisée », assure Vincent Cornet. Enfin, même bien traité, le salarié français peut être (un peu) jaloux de ses pairs allemands et britanniques cette année. « La France est l'un des pays européens où les augmentations sont les moins élevées. Les contraintes liées au salariat, surtout pour des PME, sont plus contraignantes », analyse François Asselin.

image: http://www.lesechos.fr/medias/2016/09/05/2025006_les-hausses-de-salaires-restent-substantielles-web-tete-0211256204308.jpg

Et pour 2017 ? A ce stade, les DRH sondés par Aon Hewitt tablent sur une augmentation générale des salaires de 2,3 %. La prévision reste dans l'épure de la précédente (celle formulée en 2015 pour l'année 2016) et même si l'inflation prend quelques couleurs (la Banque de France table sur 1,1 % l'an prochain), les employés resteront gagnants. A un bémol près, fait remarquer Vincent Cornet : même à 2,3 %, l'érosion se confirme d'année en année. « Ce taux est historiquement bas », assure-t-il et il faut remonter quinze an en arrière pour trouver l'équivalent.

Pour expliquer cette relative modération, Alexandre Saubot met notamment en avant la non suppression par le gouvernement de la dernière tanche de la C3S - une taxe sur le chiffre d'affaire honnie par le patronat -, mais aussi la campagne présidentielle, ou les incertitudes de la conjoncture internationale. « Les grèves, les attentats, la pénibilité... Les entreprises manquent de visibilité et sont dans l'attentisme, même si dans certains secteurs, l'activité peut être porteuse », souligne François Asselin.

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/economie-france/social/0211258873681-les-hausses-de-salaires-restent-substantielles-2025006.php?omEyfmMFcwUGJDtQ.99#xtor=EPR-9-%5Bjournal_22h30%5D-20160905-%5BProv_%5D-1104545%402

 

Saison 2016, les touristes ont été moins nombreux en Bretagne

Ouest France du 6 septembre 2016

 Tourisme 2016, l'avis des professionnels.jpg

La saison touristique a été longue à démarrer, après un printemps poussif qui n’a pas favorisé les week-ends prolongés. La baisse de fréquentation pour l’année est estimée à 3 %.

Pourquoi ? Comment ? Une bonne saison 2016 ?

En tout cas, elle sera moins bonne qu’en 2015. Même s’il reste l’arrièresaison, la baisse de nuitées en Bretagne est estimée à 3 % cette année. On avait compté, l’an passé, presque 18 millions de nuitées dans les campings et les hôtels. « En fréquentation, 2016 sera une saison équivalente à 2014 », résume Anne Gallo, la vice-présidente du conseil régional, en charge du tourisme. Sans doute, 62 % des professionnels bretons du tourisme se disent déjà satisfaits de la saison. Mais c’est bien moins qu’il y a un an (79 %), et même un peu moins qu’en 2014 (67 %). En fait, on retrouve le niveau de satisfaction de 2013.

Quels soucis pour le tourisme breton ?

Il y a d’abord eu, au printemps, un effet calendrier avec moins de ponts et de week-ends prolongés qu’il y a un an. Avec, en prime, des risques de pénurie d’essence lors des manifestations à répétition contre la loi Travail qui ont freiné les envies de pousser en Bretagne. Et puis, avec toutes les vacances de Pâques des différentes zones académiques réparties, cette année, sur le seul mois d’avril, les destinations de montagne ont concurrencé directement la Bretagne. C’est bien le constat du comité régional du tourisme : « La clientèle parisienne manquait à l’appel. » Ce manque de fréquentation au printemps ne se rattrapera pas. En fait, c’est avec le très beau temps, à partir de la mi-juillet, que la saison touristique a commencé à monter en puissance. En bénéficiant notamment des 712 000 visiteurs aux Fêtes maritimes de Brest, celles qui n’ont lieu que tous les quatre ans.

Et au quotidien ?

Roger Le Goff, le maire de la très touristique Fouesnant (Finistère), a aussi noté une saison un peu longue à démarrer et une baisse de fréquentation d’avril jusqu’en juillet. Il l’a mesurée à sa façon : « La consommation d’eau de la commune est en baisse de 5 %. » Au camping de l’Océan, à Belle-Île-en-Mer, on se félicite aussi de la fréquentation en août alors que le début juillet fait les frais d’une météo en demi-teinte.

Un effet attentats ?

Pas vraiment pour la Bretagne. C’est surtout la clientèle américaine et japonaise, très sensible à sécurité, qui est beaucoup moins venue en France. Et elle ne représente qu’une petite partie de la clientèle étrangère en Bretagne où viennent surtout des touristes des pays voisins. En fait, ce sont plutôt les conséquences du Brexit qui préoccupent les professionnels du tourisme, si le pouvoir d’achat des Anglais continue à baisser. Pour autant, quatre touristes sur cinq sont français, et bon nombre viennent tout simplement de Bretagne. « Les Bretons constituent eux-mêmes la première clientèle en Bretagne », observe le comité régional du tourisme. On n’est jamais mieux servi que par soi-même…

Didier GOURIN.

 

 

 

Commentaires

les revenus fixes ou au black triquent à saint pierre. +2,9 % d'impot foncier.
bravo le maire

Écrit par : rom ra nrauol | 06/09/2016

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