Le sous-marin nucléaire Rubis bientôt désarmé

Ouest France du 6 septembre 2016

 

C’est le plus ancien de la flotte actuelle des SNA (six bâtiments), basée à Toulon. Son démantèlement devrait démarrer l’année prochaine, à Cherbourg.

C’est le plus ancien des sous-marins nucléaires d’attaque (SNA) actuellement en service dans la Marine nationale. Le SNA Rubis s’apprête à tirer sa révérence. Basé à Toulon, il devrait être désarmé dans les prochains mois. À Cherbourg, la base navale se prépare en tout cas à l’accueillir au début de l’année 2017. La Marine nationale reste encore discrète mais confirme ce calendrier de principe. L’escadrille de SNA, basée à Toulon, prépare ainsi l’arrivée progressive des nouveaux sous-marins nucléaires d’attaque de type Barracuda .Prototype et tête de série, le Suffren attend actuellement dans le chantier Laubeuf, à DCNS Cherbourg, son transfert vers le dispositif de mise à l’eau. Ce jalon majeur, qui doit être a priori franchi avant la fin de l’année, préfigure les essais à la mer et une admission au service actif prévue fin 2018. Six bâtiments de cette série remplaceront les actuels SNA. Après trente-trois années de service, le Rubis va rejoindre à Cherbourg les cinq sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) de type Redoutable , qui doivent y être déconstruits. Il entrera d’abord dans une phase de démantèlement qui se concrétisera par la découpe de la tranche réacteur. Le retrait programmé du service du Rubis a déjà entraîné la dissolution de son équipage « rouge ». Les SNA sont dotés, comme les SNLE, de deux équipages : un « bleu » et un « rouge ». Chacun d’eux se compose de 68 marins.

De multiples missions

Mis sur cale à Cherbourg en décembre 1976, initialement dénommé Provence , le Rubis avait été lancé en juillet 1979 et livré à la Marine en février 1983. Cinq autres bâtiments du même type ont suivi, tous portant des noms de pierres précieuses ( Saphir ,Émeraude ,Améthyste ,Perle ) à l’exception du troisième exemplaire baptisé Casabianca . Ces bâtiments restent les plus compacts des SNA construits dans le monde. Longs de 73 mètres, ils ont un déplacement en plongée de 2 670 tonnes. Le spectre de leurs missions s’est encore étendu depuis une refonte qui a amélioré leur efficacité. Très sollicités, ces SNA ont été des pièces maîtresses durant la guerre du Kosovo, en Afghanistan et en Libye. Ils sont notamment des outils précieux de collecte de renseignement. Ils sont aussi indispensables pour assurer la crédibilité de la force de dissuasion française. Un SNA est toujours mobilisé pour surveiller les mouvements de SNLE quand ceuxci prennent la mer ou rentrent à leur base de l’Ile-Longue, en rade de Brest. La durée de vie initiale des sousmarins de la classe Rubis était de vingt-cinq ans. Ils ont été prolongés pour éviter une rupture capacitaire avant l’entrée en service des Barracuda . Après le Rubis , le Saphir devrait à son tour être désarmé vers 2020. Il sera remplacé par le Duguay-Trouin ,second SNA de type Barracuda .

Une association pour sauver le phare de Hoëdic

Ouest France du 6 septembre 2016

 

A peine créée à Hoëdic, l’association Sauvons le phare des Cardinaux compte déjà 140 adhérents. Ces amoureux du monument ont un objectif affiché : repeindre l’extérieur et restaurer l’intérieur qu’ils estiment « dans un triste état ». « Nous ne ferons rien sans avoir rencontré le service des Phares et balises, indique la présidente de l’association, Véronique Malamitsas. Un rendez-vous est fixé à Lorient le 28 octobre, afin de faire un point sur la situation du phare, ce que compte faire le service et dans quelle mesure l’association peut les aider. » A terme, l’association souhaite « organiser des journées portes ouvertes et des visites du phare, avec l’appui du Club nautique hoëdicais, si les autorités compétentes le permettent ». Elle projette aussi de demander le classement du phare.

 

Une association se mobilise pour sauver le phare

Un Hoëdicais d’adoption a lancé l’idée, cet été, de créer une association pour sauver le phare des Grands-Cardinaux. La priorité est de le repeindre.

L’initiative

Paul Buttin vient pêcher chaque année, depuis son enfance, autour du phare des Grands-Cardinaux, et chaque année il le voit se détériorer, laissé à l’abandon. C’est alors qu’est née l’idée de créer l’association Sauvons le phare des Cardinaux, composée de Véronique Malamitsas, présidente ; Thaïs Buttin, trésorière ; Sébastien Stagnara, administrateur du site internet ; Céline-Bilpaper-Bilquin, qui met son talent artistique au service de l’association, et Paul Buttin, secrétaire. Lancée cet été, l’association a rencontré un vif succès et tout particulièrement sur internet grâce à leur page facebook Sauvons le phare des Cardinaux. Mais aussi auprès des Hoëdicais, des résidents secondaires, mais aussi des badauds et amoureux de l’île.

Des gâteaux à l’effigie du phare

Elle compte déjà plus de 140 adhérents, près de 1 700 abonnés sur la page facebook, et les posters, affiches, cartes postales, magnets et badges, créés spécialement pour l’occasion, ont bénéficié d’une véritable razzia, sans oublier les cupcakes marins de Célina, dite Nina La Toquée, à l’effigie du phare, qui n’ont su résister à la gourmandise des estivants lors des différentes festivités de Hoëdic cet été. « En tout premier lieu, nous ne ferons rien sans avoir rencontré le service des Phares et balises », annonce Véronique Malamitsas. Un rendez-vous est fixé à Lorient le 28 octobre, afin de faire un point sur la situation du phare, ce comptent faire le service, et dans quelle mesure l’association peut les aider. « La priorité est de repeindre l’extérieur du phare, ce qui relève du service des Phares et balises. Mais nous aimerions aussi restaurer l’intérieur qui se trouve également dans un triste état. » Et c’est là l’un des points qui enthousiaste le plus les adhérents. « A terme, avec l’appui du Club nautique hoëdicais, si les autorités compétentes le permettent, nous aimerions organiser des journées portes ouvertes avec des visites du phare des Cardinaux .Nous voudrions également obtenir le classement du phare, en déposant un dossier à la Direction régionale des affaires culturelles. » « C’est magnifique de voir que l’on peut encore fédérer des gens de tout horizon autour d’un même projet avec autant d’enthousiasme », dit Philippe, à qui l’on doit le premier bulletin d’adhésion.

Contact :

sauvonslepharedescardinaux@gmail.com - Sauvons le phare des Cardinaux - 56170 - lle d’Hoëdic.