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21/05/2016

Le "smartphone" cherche toujours sa "killer application" !

Nokia remet le couvert après le gros "plouf" de Microsoft !

Nokia revient dans la téléphonie.jpg

Surprenante histoire dans la téléphonie mobile ! Nokia reprend pour une bouchée de pain la branche "téléphonie" de Microsoft, sans les smartphones...le reste devrait suivre, tant les erreurs du géant du logiciel sont énormes...

Nokia redevient ainsi un intégrateur complet : stations et mats des opérateurs, appareils téléphoniques.

Aujourd'hui la téléphonie reste encore un créneau porteur, mais se voit concurrencer par les applications de communication instantanée, que multiplient Facebook, You Tube et les autres. Ceci malgré les efforts des opérateurs téléphoniques pour contrôler à leur profit les réseaux installés.

Le paiement par mobile pourrait bien devenir un vrai souci pour le système bancaire, qui se divise en chapelles sur le paiement chez les commerçants...

Les anglais inventent le "permis de conduire" virtuel à la mode du e-billet "TGV"...

Google, qui perfectionne son système Android et devient le monopole logiciel du smartphone, au détriment d'Apple et Microsoft, cherche à "réinventer" une vieille méthode "Microsoft", le chargement partiel et sans droit d'applications tierces...ce faisant, il ne risque pas de se faire des amis !

Au fond, en informatique comme ailleurs, il faut être patient ! Les plus gros font de telles erreurs, qu'ils se font manger par les plus petits !


Comment Nokia veut réussir son retour dans les smartphones

Les Echos du 18 mai 2016

Nicolas Richaud

Nokia revient dans la téléphonie.jpg 

Début 2015, Microsoft avait lancé le Nokia 215 vendu à moins de 30 dollars. - Microsoft -

Le groupe finlandais compte faire reposer le risque financier de cette opération sur d’autres épaules que les siennes.

C'est officiel, Nokia va faire son grand retour dans les smartphones. Le groupe finlandais l'a annoncé ce mercredi. Un retour que la société va réaliser à moindre coût et surtout en faisant reposer le risque financier sur d'autres épaules que les siennes.

Aujourd'hui recentré sur les équipements et services pour opérateurs télécoms, le Finlandais va mettre les droits de sa marque et de ses brevets à disposition d'une nouvelle société finlandaise créée pour l'occasion : HMD Global. Celle-ci est notamment financée par le fonds Smart Connect lancé par le français Jean-François Baril, un ancien du groupe finlandais. Nokia « ne fera pas d'investissement financier ni ne détiendra de part dans HMD », est-il précisé dans un communiqué .

L'été dernier, le directeur général du groupe, Rajeev Suri, avait déjà fait part de son intention de revenir dans les smartphones en nouant des accords de licence avec un tiers assumant fabrication, promotion et ventes des appareils mobiles. De son côté, Nokia percevra des royalties sur ces futures ventes.

Pourquoi Nokia veut revenir dans les téléphones mobiles

Avec ce montage, l'objectif du Finlandais - qui bénéficiera d'un siège au conseil d'administration de HMD - est aussi de valoriser la multitude de brevets accumulés depuis 20 ans et inutilisés depuis la cession de son activité mobile à Microsoft à la fin de l'année 2013 pour plus de 7 milliards de dollars .

Un retour dans le mobile dès 2014

En novembre 2014, Nokia avait déjà remis un pied dans le mobile en lançant N1, une tablette tournant avec Android - le système d'exploitation (OS) mobile de Google - par l'intermédiaire d'un contrat de licence signé avec le géant chinois Foxconn.

Microsoft cède son activé de « feature phone » pour 350 millions de dollars...

Dans le même temps, Microsoft a fait savoir, ce mercredi, qu'il mettait fin à ses activités de « feature phone » (téléphone mobile de base), des appareils low-cost (lire encadré ci-dessous) destinés aux pays émergents. La firme de Redmond a cédé cette activité à HMD Global, mais aussi à FIH Mobile, une filiale de Foxconn, moyennant un montant global de 350 millions de dollars, a annoncé le groupe américain sur son site . « Cette transaction devrait être bouclée au cours de la deuxième moitié de l'année 2016 », précise Microsoft.

Avec cette opération, la société américaine se sépare de Microsoft Mobile Vietnam vendu à FIH Mobile. Cette société va reprendre les 4.500 salariés de cette entité comprenant notamment une usine qui aura à charge de fabriquer les futurs téléphones de la marque Nokia.

Avec cette transaction, Microsoft cède ses droits sur l'utilisation de la marque finlandaise, dont l'exclusivité devait se terminer à la fin de l'année 2016. « L'ensemble de ces accords font de HMD l'unique détenteur des droits de la marque Nokia pour les smartphones et tablettes », fait valoir Nokia dans son communiqué.

Microsoft et le mobile

Fin 2013, Microsoft rachète les activités mobiles de Nokia pour plus de 7 milliards de dollars. Début 2015, Microsoft lance le Nokia 215 , vendu à moins de 30 dollars, quelques mois après avoir commercialisé le Nokia 130 proposé, lui, à partir de 25 euros en France. Mi-2015, le groupe se sépare de 7.800 salariés et passe une dépréciation de près de 8 milliards de dollars dans ses comptes en raison de ses difficultés dans le mobile. Début 2016, l'américain annonce n'avoir vendu que 2,3 millions de téléphones lors du premier trimestre, contre 8,6 millions un an plus tôt sur la même période, soit une baisse de 73 %.

mais conserve la marque Lumia

« Microsoft va continuer à développer Windows 10 Mobile et à assurer le support des téléphones Lumia tels que le Lumia 650, le Lumia 950 et le Lumia 950 XL, ainsi que les smartphones des fabricants d'équipements d'origine (OEM) partenaires comme Acer, Alcatel, HP, Trinity et VAIO », a ajouté Microsoft sur son site.

En effet, certains appareils de ces groupes fonctionnent avec Windows Phone, l'OS mobile de la firme de Redmond. Pour le moment, Microsoft ne quitte pas complètement le marché des smartphones puisque l'Américain va continuer à vendre ses modèles commercialisés sous la marque Lumia.

Microsoft revient au milieu de gamme avec le Lumia 650 : le Microsoft Lumia 650, un smartphone pour les « pros » ?

C'est Arto Nummela - un ancien de chez Nokia et l'actuel responsable des activités mobiles de Microsoft en Asie, au Moyen-Orient et en Afrique - qui va prendre les rênes de HMD, en tant que directeur général.

« HMD a l'intention d'investir plus de 500 millions de dollars en marketing au cours des trois prochaines années », avance Nokia dans son communiqué. Ces futurs smartphones fonctionneront avec Android. Reste à voir si HMD et ses investisseurs auront davantage de réussite que Microsoft avec la marque Nokia.

Satya Nadella, l'homme qui réenchante Microsoft

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/021941179874-comment-nokia-veut-reussir-un-retour-gagnant-dans-les-smartphones-1222775.php?1QBjwDVSeiZjIgSw.99#xtor=RSS-38

YouTube va permettre d’échanger des messages privés

Les Echos du 12 mai 2016

Anaelle Grondin

You Tube, messagerie privée.jpg

Les utilisateurs de l’application mobile YouTube pourront bientôt discuter en privé et s’échanger des vidéos dans le fil de la conversation - YouTube

La plate-forme de vidéos a semble-t-il trouvé la solution pour que ses contenus soient encore davantage partagés et visionnés, face à la concurrence accrue de Facebook et Snapchat.

Il ne sera bientôt plus nécessaire de copier l’URL d’une vidéo YouTube et d’aller le coller dans un e-mail ou sur les réseaux sociaux pour la partager avec ses contacts. La plate-forme dédiée aux vidéos a commencé à déployer - auprès d’un petit nombre d’utilisateurs pour le moment - un système de messagerie interne.

Celui-ci permettra aux utilisateurs de YouTube de communiquer en privé directement depuis son application mobile, dans un nouvel onglet dédié. Des amis pourront ainsi commenter des vidéos après les avoir publiées dans le fil de leur conversation.Selon le site américain Wired , qui dévoile cette nouveauté, YouTube veut pousser les internautes à chatter et partager des vidéos sans avoir à quitter sa plate-forme. Avec une messagerie instantanée native, la filiale de Google est persuadée que les utilisateurs partageront et visionneront encore davantage de contenus. C’est en tout cas son objectif, confirme Shimrit Ben-Yairn, responsableproduit chez YouTube.

Innover face à Facebook et Snapchat

YouTube continue de régner sur le monde de la vidéo en ligne. La plate-forme revendique plus d’un milliard d’utilisateurs et « des centaines de millions d’heures de visionnage chaque jour ». Toutefois, Facebook et Snapchat viennent désormais marcher sur ses terres.

La concurrence est féroce. Le plus grand réseau social du monde déclarait en novembre dernier que 8 milliard de vidéos étaient visionnées quotidiennement sur son site. De son côté, l’application Snapchat a franchi le mois dernier la barre des 10 milliards de vidéos vues chaque jour . Même si la méthode de comptabilisation du nombre de vues diffère selon les plates-formes, ces chiffres ont de quoi préoccuper YouTube. Tout comme l’arrivée d’un nouveau service de partage vidéos similaire au sein annoncé mercredi par un autre géant américain, Amazon.

D’où la nécessité pour YouTube de proposer de nouvelles fonctionnalités dans l’air du temps. En parvenant à scotcher les utilisateurs à son application mobile grâce à sa messagerie interne, YouTube pourrait montrer qu’il est encore capable de susciter l’intérêt du public malgré la montée en puissance d’acteurs de taille. Une donnée importante pour les annonceurs, sur lesquels la plate-forme compte pour devenir rentable .

En savoir plus sur

http://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/021925400740-youtube-va-permettre-dechanger-des-messages-prives-1221520.php?1ThbClEKAjDzjryu.99#xtor=EPR-130

 

Royaume-Uni, les smartphones pourraient bientôt servir de permis de conduire

Les Echos du 18 mai 2016

 Permis de conduire sur smartphone en GB.jpg

Le directeur de Driver and Vehicle Licensing Agency, Oliver Morley, a présenté un premier prototype du permis digital - Olivier Morley

La Driver and Vehicle Licensing Agency, qui était déjà passé au permis format "carte de crédit", travaille maintenant sur une version digitale . Un prototype a déjà été dévoilé.

Lors de contrôles routiers au Royaume-Uni, les conducteurs pourraient bientôt présenter... leur smartphone. La Driver and Vehicle Licensing Agency (DVLA) travaille en ce moment sur une version digitale des permis de conduire.

Oliver Morley, le directeur de l'agence, a dévoilé sur Twitter une image montrant un premier prototype du projet. Le permis digitalisé est stocké sur Apple's Wallet, une application "porte-feuille", sur iPhone, déjà utilisée pour enregistrer les cartes bancaires, cartes de fidélité, ou encore billets d'avion.

Une étape logique, lorsque l'on sait que chacun a aujourd'hui plus fréquemment dans la poche son portable plutôt que son permis de conduire. Le support digital a également l'avantage de pouvoir être potentiellement modifié plus facilement, par exemple lors d'un changement d'adresse.

Le directeur précise que ce permis digital serait utilisé en plus de la carte plastique, plutôt que de la remplacer.

Les Etats-Unis et l'Australie ont déjà passé le cap

Il n'est pas encore certain que la DVLA adopte définitivement ce nouveau format, mais la tendance semble aller dans ce sens : comme le rappelle par exemple le Telegraph , l'Etat de l'Iowa aux Etats-Unis a déjà passé le cap en 2015, comme la Nouvelle-Galles du sud en Australie.

Avant tout lancement, le Royaume-Uni devra s'assurer que ces nouveaux documents virtuels sont aussi infalsifiables et sécurisés que leur version plastique. Ben Wood, expert en sécurité interrogé par la BBC, est confiant : « La sécurité a déjà franchi une étape importante en s'adaptant aux paiements numériques sur téléphone, de sorte que le cadre est déjà en place pour d'autres applications sécurisées comme un permis de conduire ».

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/021940895021-royaume-uni-les-smartphones-pourraient-bientot-servir-de-permis-de-conduire-1222737.php?64J0a26QkDSpPr7C.99#xtor=RSS-38

 

Instant Apps, profitez des applis Android sans même les installer

01Net du 19 mai 2016

Pierre FONTAINE

 Instant Apss de Google.jpg

Révolution d’usage en puissance, coup technique impressionnant, nouvelle manière d’exposer mieux et différemment les applications... La nouvelle trouvaille de Google sera compatible avec les cinq dernières générations d’Android.

Si Android est archi leader du marché des OS mobiles, la taille de son Empire applicatif est problématique – comment exposer correctement toutes les applications disponibles et faire en sorte que les utilisateurs puissent les trouver au bon moment ?

Les ingénieurs de Google ont trouvé une réponse, qui pose beaucoup de questions mais s’avère plutôt enthousiasmante sur le papier. Elle s’appelle Instant Apps. Cette technologie permet de télécharger une application sur son smartphone sans l’installer, pour un usage ponctuel. De manière schématique, Instant Apps met l’application à un clic de votre navigation actuelle sur le Web alors que jusqu’à présent, il fallait passer par le Play Store pour éventuellement en profiter.

Plus de souplesse

Plusieurs cas d’usage ont été présentés par Google. Dans un parking payant, au moment de passer en caisse, il suffit d’approcher son smartphone NFC de la borne de paiement pour que l’application du parking s’ouvre automatiquement. On règle alors sans avoir besoin de saisir ses informations bancaires, puisque l’application va utiliser celles que vous avez renseignées dans votre compte Google via Android Pay.

Autre cas, plus courant sans doute, vous surfez sur le Web et cliquez un lien qui fait appel au contenu d’une application. Celle-ci s’ouvre alors et donne accès aux photos, vidéos, etc. que vous souhaitiez consulter. Une fois que vous avez vu ce que vous désirez, retournez en arrière et l’application disparaît, comme si elle n’avait jamais été là. Bien entendu, si vous souhaitez télécharger l’application pour l’utiliser régulièrement, Google le permet, pour ne pas dire qu’il vous y encourage.

Pour autant, à en croire les démonstrations et les premiers retours, on peut se demander si Instant Apps ne va pas mettre un terme au réflexe qui nous fait télécharger une application – sauf pour celle qu’on veut utiliser loin des réseaux de données. En effet, le téléchargement semble ultra rapide, voire plus rapide que de télécharger une page Web. La réactivité semble impeccable.

Plus de visibilité

Pour arriver à cela, Google compte sur ses serveurs qui gèrent la charge des demandes et sur une nouvelle construction des applications. Les programmes compatibles avec Instant App doivent en effet être découpés en modules. Google rassure les développeurs en indiquant que l’adaptation peut prendre moins d’une journée de travail, en fonction de la façon dont le code est écrit.

En tout cas, ce découpage permettra à la technologie de Google de ne récupérer que les modules nécessaires aux actions utiles à l'internaute et de les exécuter à la volée. Il n’est donc pas question de télécharger à chaque fois l’intégralité d’une appli juste pour regarder une vidéo ou pour réserver une chambre d’hôtel, par exemple.

Evidemment, pour l’heure, les applications compatibles avec Instant Apps se comptent sur les doigts d’une main, mais il est fort probable que les développeurs trouveront leur intérêt à adapter leur programme. Pourquoi ? Pour au moins trois raisons.

Tout d’abord, parce qu’Instant Apps offre la rapidité du Web et la facilité et la richesse d’utilisation d’une appli.

Ensuite, et ce second point est en directe corrélation avec le premier, parce que les développeurs pourront ainsi espérer extraire leurs produits de la masse d’applications qui peuplent le Play Store. Il suffit de diffuser un lien sur le Web, sur Twitter ou encore Facebook - avec tout ce que cela implique de viralité - pour que les utilisateurs puissent découvrir l’application et éventuellement l’adopter. Encore plus fort qu’une démo partielle, Instant Apps offre un aperçu complet de l’application en fonction du contexte et une vision globale du service proposé.

Enfin, c’est le dernier point, parce qu’Instant Apps n’est pas simplement compatible avec Android N, la future version du système d’exploitation de Google. Cette nouvelle technologie est donnée pour fonctionner avec Android 6 Marshmallow, 5 Lollipop, 4.4 KitKat et 4.1 à 4.3 Jelly Bean. Autrement dit même de vieux terminaux Android, compatibles avec la version de l’OS sorti en 2012, peuvent en bénéficier si les applications concernées prennent en charge le système d’exploitation et le smartphone.

Des questions et une tendance

Si l’aspect pratique d’Instant Apps est évident – à partir du moment où on estime que l’accès à Internet et la bande passante n’est plus un problème, on peut toutefois s’interroger sur ce qu’il peut représenter pour l’avenir du Web et plus particulièrement du Web mobile.

Alors qu’il y a quelques années, on imaginait que le Web mobile nouvelle génération pourrait tailler des croupières aux applications, cette initiative sonne le glas du Web d’une certaine manière, puisqu’elle détourne les internautes de la Toile au profit d'une expérience bien plus soignée, par un simple lien.

A sa manière, l’autre titan des applications qu’est Apple a proposé une approche relativement similaire bien que moins aboutie. Depuis iOS 9, Apple permet aux développeurs de créer des liens universels qui permettent à un lien Web d’ouvrir l’application liée à un site. Sur un iPhone, on se retrouve alors dans l’application, si celle-ci est déjà installée. C’est là que se fait la différence. Ce qui fait dire que sur ce coup, Google semble en avance sur son concurrent. Au moins jusqu’à la WWDC, qui débutera le 13 juin prochain.

Blog Android Developers de Google

 

 

 

 

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