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16/05/2016

Crise : deux réponses bien différentes...

Le Président Maduro impute la crise pétrolière à la bourgeoisie !

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Le Vénézuela, fortement impacté par la baisse des prix du pétrole (comme bien d'autres pays), est actuellement dans un triste état... Le discours socialo-communiste des dirigeants semble aujourd'hui légèrement décalé avec les progrès de la science économique...

En Europe, la crise migratoire, qui met le feu à l'organisation de la libre circulation, est elle-même issue de la conquête pétrolière des champs de Mossoul, que voudraient bien récupérer les Kurdes, les Turcs, les Irakiens et les Syriens...ici, la bourgeoisie fuit le pays !

Thomas Picketty propose de répudier le traité de Lisbonne, créer une chambre parlementaire nouvelle et passer au vote "non-majoritaire en Europe, afin de faire émerger "une Europe minoritaire" agissante.

La "Fédération européenne" est totalement en lambeaux !


Venezuela, Maduro ordonne la saisie des usines

Le Monde du 16 mai 2016

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Nicolas Maduro, à Caracas, le 12 mai. HANDOUT / REUTERS

C’est une semaine capitale pour le Venezuela. Le président Nicolas Maduro doit préciser lundi les contours de l’état d’exception décrété ce week-end, et l’opposition appelle à manifester mercredi pour réclamer un référendum révocatoire avant des exercices militaires prévus pour samedi. M. Maduro a ordonné samedi la saisie des usines « paralysées par la bourgeoisie » et l’emprisonnement des entrepreneurs accusés de « saboter le pays ». « Dans le cadre de ce décret (…), nous prenons toutes les mesures pour récupérer l’appareil productif qui est paralysé par la bourgeoisie. (…) Quiconque veut arrêter [la production] pour saboter le pays devrait partir, et ceux qui le font doivent être menottés et envoyés à la PGV [prison générale du Venezuela] », a déclaré M. Maduro devant des milliers de partisans dans le centre de Caracas. Le président a en outre annoncé avoir ordonné pour le 21 mai « des exercices militaires nationaux des Forces armées, du peuple et de la milice pour préparer [le pays] à n’importe quel scénario ».

Il a à cet égard assuré qu’Alvaro Uribe, ancien président de Colombie, avait, au cours d’une rencontre à Miami avec des dirigeants de l’opposition vénézuélienne, « appelé à une intervention armée ». Etait aussi présent à cette rencontre Luis Almagro, le secrétaire général de l’Organisation des Etats américains (OEA), dont M. Maduro affirme qu’elle est au service des Etats-Unis, qu’il soupçonne de vouloir « en finir avec les courants progressistes en Amérique latine ». Vendredi, le président socialiste du Venezuela avait annoncé qu’il décrétait l’« état d’exception et d’urgence économique » afin de « neutraliser et mettre en échec l’agression extérieure ». L’opposition a averti samedi du risque d’« explosion » dans le pays si elle ne parvenait pas à organiser un référendum pour révoquer le chef d l’Etat.

L’état d’urgence économique autorise le gouvernement à disposer des biens du secteur privé pour garantir l’approvisionnement des produits de base, ce qui, selon ses détracteurs, ouvre la voie à de nouvelles expropriations. Le Venezuela, dont les réserves de pétrole sont les plus importantes du monde, est touché de plein fouet par la chute des cours du brut, dont il tire 96 % de ses devises. Il a enregistré en 2015 une hausse des prix de 180,9 % et un recul de son produit intérieur brut ( 5,7 %), pour la deuxième année de suite. En outre, il est en proie à un bras de fer entre un gouvernement chaviste (du nom du défunt président Hugo Chavez, 1999-2013) et un Parlement aux mains de l’opposition. La crise politique s’est accentuée depuis que l’opposition a collecté au début de mai 1,8 million de signatures en faveur du référendum pour révoquer M. Maduro, qu’elle souhaite organiser d’ici à la fin de l’année.

  

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