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11/05/2016

39 heures par semaine, retraite à 65 ans, réforme du Droit du travail...

La Gauche "finissante" ne propose qu'une réforme croupion avant le naufrage final !

Alain Juppé, les réformes en un seul mandat.jpg

Dès le départ FH se trompe de cible, en dénonçant la "finance"... la confiance avec les "vrais" travailleurs dégringole, pour terminer aujourd'hui avec un petit 16% ! une véritable catastrophe pour un diplômé d'HEC et de l'ENA ! 

L'appauvrissement général de la Nation est essentiellement dû à un taux d'emploi en forte baisse et à un transfert massif vers l'emploi public en augmentant les impôts...un raisonnement accessible à des enfants de sixième.

L'inégalité croissante entre privé et public est frappante en 5 ans. L'empathie des fonctionnaires (Education et Police) est à la baisse. L'envie de réussir se traduit par l'expatriation des plus jeunes, par le placement immodéré dans les paradis fiscaux et le déménagement en Europe vers la Belgique ou la Suisse... résultat, un commerce extérieur en fort déficit, malgré une chute de l'Euro en dollar de 25%, un endettement de l'Etat, masqué par les faibles taux d'intérêt, une inflation officielle contenue, alors que l'immobilier repart ! 

La remise en route de l'économie consiste à faire l'inverse des politiques de Gauche : redonner à ceux qui travaillent le "différentiel" mérité, couper les indemnisations, qui sont distribuées administrativement à plus de 5 millions de personnes en France, rétrécir le domaine du secteur public, en privatisant les sanctuaires de la CGT, redonner à la TPE la souplesse de l'action individuelle, encourager l'envie de travailler et de changer le Monde !

Alain Juppé, ou un autre, un espoir de sortir du "merdier de la Gauche" !


Licenciements, accords, CDD, référendum, ce qui va être retenu au final dans la loi Travail

Les Echos du 10 mai 2016

Derek Perrotte

Dalloz, code du travail.jpg

L’exécutif entend retenir pour l’essentiel le projet de loi tel qu’il était sorti de la commission des Affaires sociales de l’Assemblée. - FRANCK FIFE /AFP

Le texte qui sera adopté par le 49-3 est proche de celui issu des débats en commission des Affaires sociales à l’Assemblée.

Recourir au 49-3 permet au gouvernement d’adopter un texte à sa main, au-delà de ses innombrables réécritures ces derniers mois.

Au final, l’exécutif entend retenir pour l’essentiel le projet de loi tel qu’il était sorti de la commission des Affaires sociales de l’Assemblée, avec toutefois quelques modifications, issues pour l’essentiel des amendements gouvernementaux. Tour d’horizon des principales mesures.

Licenciement : retour au périmètre monde

Le texte objectivise les critères de licenciement économique. Les TPE (moins de 11 salariés) pourront y recourir si elles subissent une baisse de chiffre d’affaires pendant plus d’un trimestre (comparé à l’année précédente). Les PME de 11 à 50 salariés devront justifier de deux trimestres consécutifs, celles de 50 à 300 salariés de trois trimestres consécutifs. Au-delà de 300 salariés, il faudra quatre trimestres. Sous la pression du rapporteur, Christophe Sirugue (et de la CFDT), le gouvernement va intégrer son amendement prévoyant, pour juger des difficultés économiques rencontrées par une multinationale, de continuer de s’appuyer sur un périmètre mondial (c’est la jurisprudence actuelle), en renonçant à s’appuyer sur le seul périmètre de la France, comme le réclamait le patronat au nom de l’attractivité.

Taxation des CDD : Valls rend la main aux partenaires sociaux

Le gouvernement a renoncé à son amendement rendant obligatoire la surtaxation des CDD. Il espère de la sorte convaincre le patronat de ne pas quitter la négociation Unédic, au cours de laquelle les syndicats reviendront à la charge sur cette question.

Le référendum salarié est confirmé

LA CGT et FO dénoncent une mesure visant à « contourner » les syndicats. Mais l’exécutif est resté ferme : le texte prévoit le recours à un référendum auprès des salariés pour faire valider un accord non majoritaire mais signé par des syndicats pesant au moins 30 % des voix aux dernières élections professionnelles.

Accord offensif sur l’emploi : des gestes pour les salariés qui refusent

Le texte introduit la possibilité de signer des accords dits « offensifs » sur l’emploi. Une entreprise, pour honorer un nouvel appel d’offres par exemple, pourra demander à ses salariés de faire davantage d’heures ou organiser le temps de travail des équipes différemment. Seule contrainte : le maintien du salaire mensuel. Le salarié refusant un tel accord se verra appliquer un licenciement individuel pour motif économique. Il disposera d’un accompagnement renforcé vers l’emploi assuré par Pole emploi, dont les modalités seront fixées par décret.

Temps de travail : la réforme maintenue en l’état

L’article 2 du texte, qui réécrit la partie du Code du travail relative au temps de travail en renforçant le poids des accords d’entreprise va intégrer un « droit de regard » des branches, mais le « droit de veto » un temps envisagé est abandonné, a indiqué mardi soir Matignon.

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/economie-france/social/021919235497-licenciements-accords-cdd-referendum-ce-qui-va-etre-retenu-au-final-dans-la-loi-travail-1220932.php?sTl2Lq5otv6YWzuh.99#xtor=EPR-9-%5Bjournal_22h30%5D-20160510-%5BProv_%5D-1104545%402

 

La Cour des comptes épingle la productivité de la Poste

Le Parisien du 11 mai 2016

Dans un référé publié mardi, les sages de la Rue Cambon révèlent que le temps d'activité des guichets de la Poste a chuté de 25 % entre 2009 et 2014.

Daniel Rosenweg

La Poste, l'activité selon la Cour des Comptes.jpg

 

Le rapport de la Cour des comptes dénombre, en 2014, « dans les zones urbaines, 965 bureaux de poste ayant une activité inférieure à trois heures quotidiennes ». (LP/Olivier Boitet.)

Alors que la Poste met régulièrement en avant la baisse du trafic courrier pour justifier une hausse du prix du timbre, la Cour des comptes pointe dans un « référé », publié mardi, la coûteuse inadaptation du réseau actuel de la Poste.

Baisse de productivité C'est la surprise de ce rapport : selon les sages de la Rue Cambon, « entre 2009 et 2014, une baisse globale de 25 % du temps d'activité des guichets a été constatée ». Mais dans le même temps, notent-ils, « la Poste n'a réduit les charges de son réseau que de 8,9 % ». En clair, elle n'a pas adapté ses effectifs. Cette chute de productivité a parfois des incidences spectaculaires. « En 2014, écrit la Cour, on dénombrait dans les zones urbaines 965 bureaux de poste ayant une activité inférieure à trois heures quotidiennes. 173 n'avaient une activité que pendant moins d'une heure » ! C'est là un effet de la baisse continue de l'activité « guichet » selon la Cour, qui recommande donc une restructuration accélérée du réseau au profit de « points partenaires » en même temps qu'une adaptation des horaires à la demande. Un réseau trop dense Selon la Cour, cette chute de productivité est aussi liée à la trop forte densité du réseau. Densité supérieure aux exigences communautaires et à celles de la loi française, mais imposée à la Poste comme une contribution à l'aménagement et au développement du territoire. Cette contribution fixe à 17 000 le nombre minimum de points de contact sur le territoire. En contrepartie, la Poste bénéficie de 170 M€ d'abattement fiscal, qui sont loin de compenser les 250 M€ de surcoût du réseau, pointe la Cour. Cette dernière souligne que de nombreux services sont, en outre, désormais disponibles via Internet. Explosion des coûts immobiliers Cette densité qui permet à la majorité de la population de bénéficier d'un point de contact « Poste » à moins de 1,5 km de son domicile contribue à l'explosion des charges immobilières, passées de 9,7 % de l'ensemble des charges de la Poste en 2008 à 13,2 % en 2014. La Cour recommande donc une accélération de l'adaptation de la Poste aux nouveaux enjeux, en ville et en zone rurale. Et elle invite dans le même temps l'Etat à assouplir les contraintes qui pèsent sur elle.

 

Primaire à droite, Alain Juppé présente son projet économique pour retrouver le plein emploi

20 Minutes du 11 mai 2016

ERIC FEFERBERG / AFP

Thibaut Le Gal

Alain Juppé, les réformes en un seul mandat.jpg 

Au zénith dans les sondages, Alain Juppé était mardi soir au Palais des Congrès. Après l’éducation et la sécurité, le candidat à la primaire de la droite et du centre présentait son projet économique devant un petit millier de personnes, des sympathisants et des chefs d’entreprises. Dès les premières secondes, les salves d’applaudissements retentissent ; le chauffeur de salle a du métier. « Des héros, des sages, des talents dans la politique j’en ai vus… Mais des gens fiables, avec le sens de l’Etat, ils sont rares. Nous en avons un ! », lance Jean-Pierre Raffarin en direction de son candidat.

Cela ne va pas être rock’n’roll, on va parler de choses sérieuses

L’ancien Premier ministre est en forme. « On m’a dit, "ce n’est pas un meeting mais la présentation du programme économique", ce n’est pas une raison d’abandonner le cœur ». Côté cœur, ce sera à peu près tout. Après quelques mots de sa garde rapprochée, au tour d’Alain Juppé. « Cela ne va pas être rock’n’roll, on va parler de choses sérieuses ». Le maire de Bordeaux en rajoute une couche. « On dit souvent que je ne ris pas assez à l’écran. Quand je parle du chômage, je ne vais pas me fendre la poire. »

Le candidat à la présidentielle présente donc sérieusement son objectif « ambitieux » mais « atteignable ». « J’ai choisi comme fil conducteur le retour au plein-emploi. » Il égrène ses propositions pour « remettre l’entreprise au cœur de l’emploi », tirées de son livre Cinq ans pour l’emploi en vente mercredi.

Je vais faire des réformes et mes successeurs gagneront les élections

Le ton est posé, professoral. Alain Juppé illustre ses propos avec toutes sortes de graphique : suppression de l’ISF, sortie des 35 heures avec « référence du travail à 39 heures », âge légal de la retraite à 65 ans, zéro charges sur le SMIC, réforme du droit du travail, etc. Il annonce également vouloir tailler dans la dépense publique, avec une coupe située entre 85 et 100 milliards d’euros sur les cinq ans.

Pour se démarquer de ses concurrents, le maire de Bordeaux prend le temps d’insister sur la méthode. « Je ne ferai qu’un seul mandat : 2017-2022. Je vais faire des réformes et mes successeurs gagneront les élections ». Et lâche quelques tacles à ses concurrents. François Fillon : « Je ne veux pas renverser la table, je ne veux pas casser la baraque » ou lance : « Je vais prendre le risque de faire une campagne pro-européenne », par opposition à Bruno Le Maire et sa promesse d’un référendum sur l’Europe.

Alain Juppé n’épargne pas non plus François Hollande. « Il faut une bonne dose d’inconscience pour dire que la France va mieux. » Mais n’a pas un mot pour Nicolas Sarkozy. C’est peut-être à ce dernier que l’ancien Premier ministre de Chirac, par son attitude au pupitre, s’oppose le plus. Il cite du latin, « ce sont de vieux restes », ou s’excuse lorsque le mot « morflé » sort de sa bouche. Pendant une heure, Alain Juppé est resté fidèle à son personnage, droit dans ses bottes. Jean-Pierre Raffarin conclut : « On vous avait promis du sérieux, de la crédibilité… »

 

 

 

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