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10/05/2016

En voyage, la tablette hybride et le téléphone 4G sont totalement dépendants de "l'itinérance" !

L'opérateur ORANGE se moque de ses clients en dehors du territoire français !

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Les publicités sont mensongères, dès que vous quittez votre résidence...

Sans Wifi local, la tablette dépend du téléphone, qui normalement transforme le circuit "data" (3G ou 4 G) en un point de génération de WiFi "particulier"... oui, sauf que les contrats ORANGE à l'étranger limitent diablement la quantité d'octets transmise.

Vous êtes rapidement "à poil"... et vous recevez alors un message (SMS) du type "tapez E1 ou, E2, ou E3 ou E4, contre XX euros". Après réponse avant la "mise à mort", vous êtes reconnectés au bout de plusieurs heures ! 

Le procédé est élégant, mais radical...la seule solution actuelle, la double SIM, qui vous offre par exemple le forfait illimité en Allemagne.

L'ambiguïté réside dans la tarification différenciée de l'Internet fixe et de la communication "mobile", fortement entretenue par les opérateurs, qui vantent la vitesse et non le coût du kilooctet en euro !

Aujourd'hui la "data 4G" offre un débit supérieur à celui de l'internet moyen en campagne, soit 6 millions d'octets par seconde. les prix ne sont pas les mêmes : 30 à 40 euros d'un côté (fixe avec débit illimité), 40 à 100 euros (mobile non low) pour un débit limité (raisonnable pour du mail, insuffisant pour du Web). L'utilisation d'un téléphone moderne pour de la WiFi fait obligatoirement monter la note du client !

C'est pourquoi la "mort" de FREE n'est pas souhaitable en France. Le Mammouth ORANGE est tellement gras, que ses prix ne sont pas compétitifs, certainement pas en rapport avec les coûts réels techniques...

Choisir ORANGE aujourd'hui à l'étranger est une grave erreur ! Pour la téléphonie mobile, itou !


L'ordinateur personnel est-il condamné à disparaître ?

Le Figaro du 2 mai 2016

Benjamin Ferran

Depuis cinq ans, les ventes sont en net recul. Le smartphone, véritable ordinateur de poche, empiète sur les usages du PC.

  1. Bill Gates a 22 ans et une ambition sans bornes. Flanqué de son ami Paul Allen, qu'il a rencontré dans une école privée de Seattle, il vient de fonder une petite entreprise, Microsoft, pour développer un nouveau langage de programmation informatique. Sa vision est claire. «Il y aura bientôt un ordinateur sur chaque bureau et dans chaque foyer.» L'ère du PC est lancée.

Près de quarante ans se sont écoulés et la prophétie de Bill Gates s'est vérifiée au-delà de ses espérances. Le PC a bouleversé le travail en entreprise, l'apprentissage scolaire et les loisirs. Il a donné naissance à certaines des plus grandes fortunes et des plus belles réussites industrielles au monde. «L'ordinateur personnel est l'outil le plus puissant jamais créé. Il nous permet de communiquer, de créer et peut être modelé par ses utilisateurs», dira en 2004 le cofondateur de Microsoft.

Cinq ans de déclin

Depuis 2011 pourtant, rien ne va plus dans le monde du PC. Les ventes de machines ne cessent de décliner. Entre janvier et mars, elles ont encore perdu 10 % par rapport à la même période l'année passée, pour atteindre le plus bas niveau depuis neuf ans. Le marché, tout entier, est déprimé. Voilà deux semaines, Intel a annoncé la suppression de 12 000 postes, soit 11 % de ses effectifs, pour réorienter ses priorités. Chez Microsoft, les ventes de Windows ont baissé de plus de 20 % en 2015. La liste des fabricants qui préfèrent se désengager s'allonge. Sony et Toshiba ont cessé de vendre des ordinateurs. Hewlett-Packard s'est séparé de ses PC, placés dans une entité séparée.

Quelques analystes ont beau prévoir un retournement pour les mois prochains, personne n'y croit vraiment. Ces optimistes expliquent cette mauvaise passe par la crise économique, par la compression des dépenses des entreprises et des foyers. Promis, la croissance reviendra en 2016. À moins que ce soit l'année d'après.

En réalité, le PC ne retrouvera jamais sa gloire passée. Lui qui a incarné la modernité durant plusieurs décennies se retrouve remisé au second plan. La moitié des possesseurs d'un ordinateur vieux de plus de cinq ans n'envisagent pas d'en acheter un nouveau, et le cycle de vie de ces machines s'allonge. Le mal est profond. Il tient à un petit appareil que des dizaines de millions de Français utilisent désormais compulsivement chaque jour: leur téléphone portable.

L'ordinateur dans la poche

Pour comprendre comment les solides PC ont vacillé, il faut revenir au milieu des années 2000. Alors que les ventes d'ordinateurs approchent de leur apogée, Apple et Google s'activent. Dans le plus grand secret, le créateur du Mac a mobilisé une centaine de personnes pour élaborer un projet fou: créer un «ordinateur qui tient dans la poche». Chez Google, une équipe s'affaire pour développer un système mobile pour les smartphones, qu'il entend proposer aux opérateurs mobiles. Apple est le premier à dégainer, avec l'iPhone. Google réplique dix-huit mois plus tard, avec Android. Tous deux vont, à leur manière, révolutionner l'informatique.

À l'époque, personne ne saisit vraiment la portée de ces annonces et n'imaginait encore moins qu'un smartphone puisse rivaliser un jour avec un PC. Les premières tentatives du genre, notamment de Microsoft, avaient échoué. «Les fabricants d'ordinateurs ne vont pas nous apprendre à faire des téléphones», commente le PDG de BlackBerry après la présentation de l'iPhone, dans un jugement resté tristement célèbre.

Peu de monde comprend alors que, sur ces smartphones, la téléphonie n'est qu'un prétexte. Ces appareils toujours en activité, bardés de capteurs, toujours reliés à Internet, sont avant tout des ordinateurs miniatures. Ils servent à naviguer sur le Web, à relever ses e-mails, à converser sur les réseaux sociaux, à acheter sur les sites d'e-commerce, à écouter de la musique, à jouer ou à regarder des vidéos. Bref, tout ce que l'on avait l'habitude de demander à un PC.

Changement d'échelle

Le succès est fulgurant. Avec la télévision, le smartphone est l'une des technologies qui a connu l'adoption la plus rapide de l'histoire. L'an dernier, près de 1,5 milliard d'appareils ont été vendus dans le monde. C'est quatre fois plus que le record atteint par les PC en 2011. Le taux d'équipement avoisine 80 % dans les pays développés. Dans les pays émergents, les téléphones Android, vendus quelques dizaines d'euros, sont souvent le premier et le seul moyen d'accéder à Internet.

Dans l'informatique, le centre de gravité change. Le nombre de recherches sur Google, de vidéos vues sur YouTube, de temps passé sur le Web, bascule en majorité du PC traditionnel vers le mobile. Des sondages montrent que l'on allume moins son ordinateur personnel pour des tâches quotidiennes, par exemple répondre à des e-mails ou consulter un site d'information. La tendance est encore plus marquée chez les plus jeunes, qui grandissent avec cette génération d'appareils entre les doigts.

Pour les industriels, le choc est brutal. Les efforts d'investissement se déplacent vers le mobile, où la base installée est déjà deux fois supérieure. Les smartphones d'Apple et de Google arrivent en effet avec une nouvelle logique: des processeurs économes en énergie, un contrôle par écran tactile, des applications spécifiques, qui se téléchargent dans des «app stores». Tout ce qui a été imaginé pour le PC doit être repensé. Très vite, on dénombre plus d'un million d'applications pour Android et pour iPhone, davantage que sur Windows. Les composants, produits à des volumes considérables, deviennent plus abordables. Des modèles peuvent être proposés pour tous les goûts, à tous les prix. L'arrivée des tablettes tactiles - ces smartphones géants - finit de concurrencer les ordinateurs dans les entreprises et les foyers. L'iPad est le «remplaçant ultime d'un PC», argue-t-on chez Apple.

Des usages spécifiques

Dans ce contexte, la disparition du PC est-elle inéluctable? Si l'on s'en tient à l'image que l'on a eue durant trois décennies de l'ordinateur de bureau ou portable, avec son immuable clavier, son système d'exploitation Windows ou Mac OS et ses logiciels hérités des années 1980, alors oui, ces machines sont amenées à se raréfier. Elles subsisteront toutefois jusqu'à épuisement et durant de longues années dans des entreprises et dans des administrations, pour des métiers et des besoins spécifiques.

Pour un usage grand public, le PC mettra moins de temps à s'éteindre. Ces machines sont encore plus adaptées à certains jeux vidéo, qui exigent une puissance de calcul importante. Pour cette raison, les premières générations de casques de réalité virtuelle, Oculus Rift et HTC Vive, doivent être reliées à des ordinateurs puissants. Les ventes de PC dédiés au jeu ont augmenté de 50 % en France en 2015. Jusqu'à quand? ARM, l'une des principales sociétés derrière les puces pour smartphones, prévoit que les téléphones de 2017 seront plus performants que les consoles PlayStation 4 ou Xbox One.

Partout ailleurs, le PC traditionnel perd progressivement du terrain. Les fabricants d'ordinateurs se sont longtemps défendus en affirmant que les ordinateurs étaient faits pour la création de contenus, et les mobiles pour la consultation. Ce n'est plus tout à fait vrai. La suite Office de Microsoft est disponible pour tablettes et smartphones, tout comme nombre d'applications de retouche photo, de montage vidéo, de dessin, parfaitement fonctionnelles. C'est bien souvent le PC, plus encombrant, avec une piètre autonomie, qui paraît limité.

Pour rester dans la course, le PC en est réduit à adopter les codes du mobile. Les nouvelles générations d'ordinateurs portables peuvent se muer en tablettes tactiles, au gré des envies. Les ventes d'hybrides ont augmenté de 55 % en France l'an dernier, selon GfK, soit 550.000 pièces. Dans cette période de transition, les frontières se brouillent. La tablette tactile Surface de Microsoft, dernier avatar du PC, peut se connecter à un clavier. Son récent système Windows 10 repose sur des logiciels inspirés des applications mobiles. Quant à Apple, son dernier ordinateur en date, le MacBook, est presque aussi léger et fin qu'un iPad, au prix de quelques sacrifices sur les performances.

L'effacement des machines

Cette dynamique du mobile paraît impossible à arrêter. Pourtant, le marché des smartphones commence à approcher de la saturation dans de nombreux pays, et les ventes de tablettes, dont le cycle de vie s'apparente à celui des PC, montrent des signes précoces d'essoufflement. Les géants des nouvelles technologies réfléchissent déjà au coup d'après. Après l'ère du PC dans chaque foyer, celle du mobile dans toutes les mains, que réserve l'avenir?

Pour Sundar Pichai, PDG de Google, la prochaine étape se trouve dans l'effacement même des appareils. «Avec le temps, l'ordinateur lui-même - quelle que soit sa forme - sera un assistant intelligent qui vous aidera tout au long de la journée. Nous allons passer dans l'informatique d'un monde où la priorité est donnée au mobile à un monde dirigé par l'intelligence artificielle», a-t-il dit la semaine dernière dans une lettre adressée à ses investisseurs.

Selon ces plans, largement partagés dans l'industrie, l'informatique est amenée à se fondre dans les objets du quotidien. Des batteries de processeurs se font déjà une place dans les montres, les ampoules, les thermostats, les réfrigérateurs, mais aussi dans les voitures, qui deviendront un jour autonomes. L'interface sur PC (un écran et une souris) ou du mobile (un écran tactile) laisse place à un contrôle par la voix, à des écrans projetés devant les yeux ou sur n'importe quelle autre surface.

L'ordinateur personnel, individuel, finira ainsi d'être emporté. Derrière tout cela, il restera malgré tout du code informatique, et quelques entreprises qui auront su s'adapter à temps. «La notion même de PC s'implante dans tous les appareils, ce qui permettra d'atteindre encore plus de personnes», expliquait Bill Gates, l'ambition intacte, à l'occasion des 40 ans de Microsoft l'an dernier. Le PC disparaît. Pour mieux se diffuser partout ailleurs.

 

Commentaires

Voilà bien un problème de bobo friqué!

Écrit par : JPD | 11/05/2016

Etonnant ! il s'agit d'un problème technique, doublé d'un brigandage de monopole...tu es donc d'accord ?

Écrit par : jeanbart | 11/05/2016

Là n'est pas la question!
Celle que je pose est: qui est concerné par ça?

Écrit par : JPD | 11/05/2016

sont concernés tous ceux qui voyagent pour leur travail! evidemment jpd ca ne vous concerne pas...

Écrit par : julie | 11/05/2016

Je dis seulement que ce problème concerne une catégorie plutôt favorisée financièrement, dont je fais partie j'en conviens.
Et je dis que la majorité des gens dans le monde entier ont des problèmes bien plus basiques dans leur vie quotidienne.
Pas d'accord?

Écrit par : JPD | 12/05/2016

Erreur ! La communication, bien assurée, est un facteur de croissance... et à ce titre tout le monde est concerné ! Il est ainsi plus facile de traverser l'Europe à pied, que de distribuer des data dans l'Europe de l'Ouest ! A qui la faute ?

Écrit par : jeanbart | 12/05/2016

Pourquoi distribuer des "data" (kekcéqça?)dans l'Europe, de l'ouest ou d'ailleurs?
Peut-être pour faire tourner la machine à fabriquer les "data" et celle à les distibuer? Et celle à en faire parler!!!
On dirait du Jacques Tati ou du Raymond Devos!

Écrit par : JPD | 12/05/2016

tout le monde fliqué! (et moi leonid je m'y connais, j'ai fait une belle carrière!)
avec un petit implant rfid sous la peau! comme cela y aura des data!
c'est ce genre de saloperie dont rèvent tous les politiques (normal! ce sont globalement des salauds!).

Écrit par : leonid bronstein | 12/05/2016

un peu de litterature :
http://korben.info/computrace-lojack-absolute.html
et
http://korben.info/attention-a-la-geolocalisation.html

et voici ce que je fais depuis que j'ai lu ceci!
et ca marche!:
http://korben.info/petit-conseil-aux-geeks-qui-voyagent.html
(j'ai eu droit à un exament de mon notebook, vide! le flic de seatle , a examiné ma machine , et pas con il m'a demandé ce que je pouvais faire avec un pc sans rien dedans!

Écrit par : leonid bronstein | 12/05/2016

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