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12/05/2016

6 milliards d'euros pour l'éolien en Mer !

Faut-il démanteler le Parc nucléaire ou investir dans l'éolien, moins rentable ?

Parcs éoliens en Mer.jpg

EDF est aujourd'hui, avec les options politiques de Gauche, le chef d'orchestre de l'énergie électrique : Opérateur et distributeur de courant, fabricant de centrales nucléaires(au doux montant de 10 milliards d'euros avec le renflouement d'AREVA), gestionnaire d'un parc de 58 centrales nucléaire, constructeur d'un EPR (8 ans de retard), exportateur de Centrales avec un projet faramineux en Grande Bretagne, concessionnaire de l'éolien en Mer !

Bref, un véritable "cacamerdeux", qui risque d'enfumer les contrôleurs de gestion les plus distingués !

Aujourd'hui, l'impératif majeur est le retour à la planification des investissements selon leur rentabilité. Eolien et solaire produisent un kilowatheure trois fois plus cher que le nucléaire.

La consommation des ménages devrait connaître de nombreux changements : auto-production d'énergie, forte augmentation de la recharge électrique de nuit (voitures électriques)...

Pour maintenir les effets vertueux de la baisse du kilowattheure électrique, le financement public doit choisir le nucléaire et abandonner les alternatives écologiques avec effets d'annonce !

La CSPE, impôt inique, doit être supprimée rapidement !


EDF change de partenaire pour ses éoliennes en mer

Le canadien Enbridge remplace le danois Dong.

Le Figaro du 11 mai 2016

Frédéric De Monicault

 Parcs éoliens en Mer.jpg

Jeu de chaises musicales dans la filière française de l’éolien en mer. Un spécialiste mondial va en remplacer un autre, avec l’arrivée du canadien Enbridge - en lieu et place du danois Dong - pour construire les trois champs de Fécamp (Seine-Maritime), Courseulles-sur-Mer (Calvados) et Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), 1 400 mégawatts (MW) en tout. Soit une puissance susceptible d’alimenter l’équivalent d’une ville comme Paris. L’annonce a été faite mardi par EDF Énergies Nouvelles (EDF EN), qui exploitera les sites : au sein de la société du projet Éolien Maritime France (EMF), EDF EN et Enbridge disposeront chacun de 50 % des parts. « Nous serons totalement dans un rôle de copilotage, souligne-t-on chez EDF EN. C’est d’ailleurs ce qui a conduit au retrait de Dong, qui souhaitait clairement assumer le leadership. » Pour Antoine Cahuzac, directeur général d’EDF EN, « il était inenvisageable pour l’entreprise de céder le contrôle ne serait-ce que d’un seul parc en France ».

EDF EN et Enbridge présentent l’avantage de bien se connaître. Ils sont partenaires depuis 2012 au Canada où ils exploitent quatre parcs éoliens (terrestres) représentant une capacité installée cumulée de 830 MW. « Cela augure d’un partenariat solide et de long terme pour développer nos trois projets éoliens en mer en France », commente Antoine Cahuzac.

L’officialisation de ce nouvel attelage - sur lequel le français travaillait depuis l’été 2015 - ne signifie pas pour autant le début des chantiers. En effet, la décision finale d’investissement n’est pas attendue avant le premier semestre de 2017 pour une mise en service, le cas échéant, au début des années 2020. D’ici là, EDF EN attend encore de disposer des permis de construction qui devraient être octroyés par les préfets de région dans les prochaines semaines.

Dans ce dossier, le cap stratégique est clair puisque le plan de développement présenté en septembre 2015 par Jean-Bernard Lévy, président d’EDF, prévoit que le groupe augmente sa puissance installée dans le renouvelable de 28 à 50 gigawatts (GW) d’ici à 2030. Sur le plan technologique, l’éolienne Haliade conçue par Alstom et qui doit équiper les trois champs est sur les rails : un prototype a déjà été installé au large d’Ostende (Belgique), tandis que deux usines sur quatre, à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), ont déjà été inaugurées. Reste le coût financier : l’investissement global est estimé à 6 milliards d’euros, un montant conséquent à l’heure où les projets nucléaires d’EDF lui imposent un effort sans précédent.

Retour en force

C’est en fait l’horizon de la filière française de l’éolien offshore qui reste à éclaircir. Areva devait construire les turbines nécessaires pour équiper les deux champs du Tréport (Seine-Maritime) et ­Yeu-Noirmoutier - remportés par Engie -, ainsi que le site de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) adjugé à l’espagnol Iberdrola. Or le groupe nucléaire, en très grande difficulté, ne considère plus le renouvelable comme une priorité. Ses projets d’usines au Havre (Seine-Maritime) sont toujours dans les cartons et sa branche éolien offshore est désormais logée dans une coentreprise avec l’espagnol Gamesa. Celui-ci est l’objet d’une tentative de rachat par l’allemand Siemens. Le groupe allemand, qui avait été écarté lors des appels d’offres sur les côtes françaises, pourrait faire un retour en force. Mais les pouvoirs publics ne voient pas forcément cette solution d’un très bon œil : depuis l’attribution des premiers champs en 2012, ils militent pour l’émergence d’une filière française, capable de créer quelque 10 000 emplois directs et indirects.

Le chemin est encore long, d’autant qu’avec un prix aux alentours de 200 euros le mégawattheure (MW), l’éolien offshore est largement distancé par l’éolien terrestre et le solaire, qui voisinent avec les 80 euros. Dans le renouvelable aussi, les différentes filières entrent en compétition.

 

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