Les Secrets de Saint Pierre

Linky, 100 personnes à la réunion de Quiberon

Télégramme du 23 avril 2016

 Une centaine de personnes étaient présentes mercredi dernier, au Foyer laïque, pour évoquer les compteurs Linky. II s'est dégagé une demande en direction de la Ville, de prendre en compte les nombreux refus de voir se poursuivre le déploiement des compteurs Linky dans les logements, commerces et lieux de travail. Il a été demandé qu'un moratoire soit pris pour « stopper le changement de compteur en raison des risques sanitaires dus aux ondes impliquées, des surcoûts de facturation engendrés, de l'obsolescence des nouveaux compteurs qui ne dureraient que 15 à 20 ans et de l'intrusion dans la vie privée de gens ».

Une pétition

Si chacun est en droit de communiquer à ErDF, par courrier avec accusé de réception, son refus de voir le compteur Linky installé dans son logement, c'est la commune qui est la propriétaire des compteurs et c'est donc à la commune qu'il revient de demander l'arrêt de ce « déploiement forcé ». La pétition demandant au conseil municipal de porter cette demande de moratoire à l'ordre du jour du conseil municipal du 28 avril a recueilli plusieurs centaines de signatures et sera remise en mairie lundi 25 avril à 11 h. Contact nolinkystpq@gmail.com © Le Télégramme

http://www.letelegramme.fr/morbihan/quiberon/linky-100-personnes-a-la-reunion-23-04-2016-11041496.php#UiS1TP2KKx9b2oAR.99

 

Réseaux électriques intelligents, Bretagne et Pays-de-la-Loire s'unissent

Télégramme du 23 avril 2016

 

Hier, les présidents de la Bretagne et des Pays-de-la-Loire, se sont réunis pour la première fois à Lorient à l'occasion du lancement de Smile, le projet de réseaux électriques intelligents soutenus par les deux régions. Jean-Yves Le Drian et Bruno Retailleau, les présidents de la Bretagne et des Pays-de-la-Loire, ont officiellement lancé, hier, à Lorient, le projet Smile de développement des réseaux électriques intelligents. En s'associant, les deux régions ont remporté l'appel national à projets qui permet d'ouvrir de nouveaux horizons économiques. « L'un sans l'autre, nous n'aurions pas eu beaucoup de chance », se félicitent les partenaires. « C'est déterminant pour nos entreprises et nos savoir-faire », affirme Bruno Retailleau. « C'est un moyen d'accélérer la transition énergétique de nos régions en produisant et en consommant intelligemment », ajoute son homologue Jean-Yves Le Drian. La maîtrise des consommations et le développement des énergies renouvelables passent aussi par les nouvelles technologies. Le démonstrateur Solenn, qui teste l'utilisation des compteurs communicants Linky dans le secteur de Lorient, est l'un des nombreux exemples.

 

220 M€ d'investissements

ERDF et RTE soutiennent aussi cette vaste opération qui doit se concrétiser, à partir de 2017, par le déploiement de 17 projets portés par les collectivités et les entreprises. Pas moins de 160 entreprises, de la start-up au grand groupe, ont répondu à l'appel. Elles devront créer les outils pour accélérer la transformation énergétique des deux régions, du stockage des énergies renouvelables à la maîtrise au quotidien des consommations électriques. « Il s'agit d'apporter une nouvelle façon de produire, transporter et consommer l'énergie », résume Jean-Yves Le Drian. Ce pari est aussi économique. Les 220 M€ d'investissements escomptés (dont la moitié doit être mobilisée par les acteurs privés) visent à soutenir l'émergence d'une véritable filière qui pourrait créer près de 10.000 emplois directs ou induits. « L'Ouest de la France réunit toutes les conditions pour devenir le leader européen des réseaux électriques intelligents. Cette filière industrielle est porteuse d'emplois et d'avenir », plaident d'une même voix les deux présidents de région. © Le Télégramme

http://www.letelegramme.fr/bretagne/reseaux-electriques-intelligents-bretagne-et-pays-de-la-loire-s-unissent-23-04-2016-11040648.php#dTJvIsP5A7iBXtUJ.99

 

L’Etat va injecter 3 milliards d’euros dans EDF

LE MONDE du 22 avril 2016

Denis Cosnard

Les caisses de l’Etat ont beau être assez vides, le gouvernement s’est résolu à voler à la rescousse d’une de ses principales entreprises publiques, EDF. L’Etat actionnaire injectera 3 milliards d’euros dans la compagnie électrique à l’occasion d’une prochaine augmentation de capital. La décision a été prise lors du conseil d’administration d’EDF qui s’est tenu vendredi 22 avril après-midi.

Pour sortir le groupe EDF de la zone de risques financiers dans laquelle il se trouve, le conseil a validé le principe d’une recapitalisation d’un total de 4 milliards d’euros, d’ici à la clôture des comptes 2016, c’est-à-dire à février 2017. L’Etat y souscrira pour 3 milliards d’euros. Comme il l’a fait cette année, il compte par ailleurs percevoir ses dividendes des deux prochaines années sous forme d’actions, et non en numéraire. Si bien qu’au total, la part de l’Etat dans le capital d’EDF devrait rester stable, à 85 %.

Plan d’austérité

Trois autres mesures adoptées par le conseil d’administration s’ajouteront à cet effort de l’Etat pour permettre à EDF de mieux tenir le choc provoqué par la chute des prix de l’électricité en Europe. La première consiste à durcir le plan d’économies annoncé en début d’année. Au lieu de comprimer ses coûts de 700 millions d’euros d’ici à 2018, EDF entend désormais les réduire de plus de 1 milliard d’euros à l’horizon 2019. Ce plan d’austérité devrait viser les frais de fonctionnement, les achats, etc., sans accroître le nombre de suppressions de poste déjà prévu (environ 3 500).

La deuxième grande mesure, évoquée depuis plusieurs mois, consiste à céder des actifs. Le chiffre est désormais officiel : EDF entend vendre pour 10 milliards d’euros d’actifs divers, dont une partie des actions qu’il détient dans le Réseau de transport d’électricité (RTE), le gestionnaire des lignes à haute tension. Des centrales au charbon en Pologne et des activités dans l’exploration et la production d’hydrocarbures pourraient aussi être cédées.

Enfin, la compagnie d’électricité prévoit de réduire (« optimiser », selon le vocabulaire maison) ses investissements. Ils devront baisser de 2 milliards d’euros par an d’ici à 2018, pour tomber autour de 10,5 milliards d’euros.

Le lancement du projet d’EPR reporté

Ce coup de frein sur les dépenses ne concerne toutefois pas les grands projets stratégiques comme le déploiement — assez contesté — du compteur Linky ou l’éventuelle construction de deux réacteurs nucléaires à Hinkley Point, en Grande-Bretagne. Ce projet gigantesque, évalué au bas mot à 24 milliards d’euros, ne sera toutefois pas lancé dans les prochains jours comme l’affirmait le ministre de l’économie, Emmanuel Macron.

Face à l’hostilité d’une grande partie du personnel d’EDF et de tous les syndicats, le PDG Jean-Bernard Lévy a en effet choisi vendredi de reporter la décision, et de prendre le temps de dialoguer avec le comité d’entreprise sur ce sujet stratégique. Si bien que le projet ne sera pas lancé avant plusieurs mois au mieux.

Lire aussi : EDF reporte de plusieurs mois le lancement du projet d’EPR en Grande-Bretagne

En savoir plus sur

http://www.lemonde.fr/entreprises/article/2016/04/22/l-etat-va-injecter-3-milliards-d-euros-dans-edf_4907375_1656994.html#3ug24rEyUVJrBxhZ.99

 

EDF reporte de plusieurs mois le lancement du projet d’EPR en Grande-Bretagne

Le Monde du 22 avril 2016

 Les syndicats d’EDF ont gagné une manche. Très critiques à l’égard du projet de construction en Grande-Bretagne de deux réacteurs nucléaires de nouvelle génération, un investissement risqué de 24 milliards d’euros au bas mot, les élus du personnel ont réussi à faire plier la direction d’EDF. Le PDG Jean-Bernard Lévy leur a annoncé, vendredi 22 avril, qu’il acceptait de soumettre cet énorme projet au comité central d’entreprise (CCE), comme ils le lui demandaient, ont indiqué plusieurs sources.

Compte tenu des expertises et des débats nécessaires, cette consultation du CCE va entraîner un report de plusieurs mois de la décision d’investissement. Elle ne pourra guère être prise avant la rentrée, au mieux. Aucune date n’a été fixée pour le moment.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/entreprises/article/2016/04/22/edf-reporte-de-plusieurs-mois-le-lancement-du-projet-d-epr-en-grande-bretagne_4907362_1656994.html#PeEs7ye3cBmvKOeH.99