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03/04/2016

Loi littoral, domaine public, site naturel protégé...

A Trébeurden, les "cailloux de l'estran" ne sont pas à la disposition de la "Colas" !

Trébeurden, la carrière littorale.jpgSerres d'Auteuil, près du stade Roland Garros.jpg

La consolidation des propriétés privées en bordure de plage est comparable au travail de "Sisyphe"...sur certaines côtes la nature est plus forte que l'homme...

A Paris et Boulogne, l'appétit de la Fédération Française de Tennis est historiquement connu ! ainsi que celui de son Président... Les Serres d'Auteuil sont désormais classées, et donc sauvées, malgré les coups de pouce politiques du pouvoir en place ! Les associations locales, très actives, assignent facilement en référé les autorisations de construire, en délicatesse...

A Saint Pierre Quiberon, l'erreur "politique" a été de titiller la VAK (et son Président) à propos d'un parking de camion à Kerhostin...

Un bon "référé" sur l'autorisation de construire (délivrée par la Mairie à elle-même !) pourrait mettre un terme à ce projet "cul de jatte" !


Trébeurden, l'enrochement fait polémique

Télégramme du 1er avril 2016

Bruno Guilloux

 Trébeurden, la carrière littorale.jpg

Des pierres ont été prélevées sur l'estran pour renforcer l'enrochement du terrain de deux propriétés.

La loi Littoral s'applique-t-elle à Trébeurden ? C'est la question que posent « Sauvegarde du Trégor » et des riverains de Pors Termen où plusieurs tonnes de rochers ont été arrachées pour venir consolider des propriétés érodées par les grandes marées.

La côte subit régulièrement l'assaut des vagues, surtout ces dernières années où de rudes tempêtes pour le littoral se sont succédé. Mais personne à Trébeurden n'avait pensé que, cette fois, c'était l'homme qui allait saccager un environnement pourtant protégé par la loi Littoral qui date de 1986. Deux propriétés donnant sur Pors Termen ont vu, avec le temps et la furie des vagues, leur terrain sérieusement grignoté. À tel point que les propriétaires ont obtenu l'autorisation de procéder à un enrochement aux abords de leur terrain. Le problème, c'est que l'entreprise qui est intervenue ne s'est pas servie uniquement de pierres qu'elle avait acheminées. Passé un temps, elle s'est servie sur place...

Carrière à ciel ouvert

« Ce qui a été fait ici, remarque Yves-Marie Le Lay, le président de l'association Sauvegarde du Trégor, va bien au-delà, sûrement, de l'enrochement autorisé. Ce qui a été détruit fait partie du domaine public maritime et appartient donc à tout le monde. On a là une carrière à ciel ouvert. C'est une dégradation du littoral et l'association portera plainte pour dégradation du patrimoine commun. Et je me tourne vers les propriétaires et je leur dis : l'argent ne peut pas tout ! ». Du côté de la municipalité de Trébeurden, c'est la consternation. « Les propriétés sont dans le domaine privé, explique Odile Guérin, adjointe à l'environnement. Ils avaient donc le droit de renforcer leur pied de falaise. Au début des travaux, ça se passait bien. Et le dernier jour, ou peut-être avant, l'entreprise a dérapé et a pris les pierres sur l'estran, alors qu'elle était tenue de faire l'empierrement avec des blocs qu'elle devait apporter. La commune ne l'accepte pas et va certainement porter plainte pour destruction d'une partie de l'estran ». Contacté hier, Fabrice Fraslin, chef d'agence de l'entreprise Colas à Guingamp, a affirmé que les travaux étaient « conformes aux autorisations obtenues par le biais de la préfecture qui prévoyait une partie des pierres en apport et une partie à prélever sur place. On n'a pas fait ça comme des sauvages ».

© Le Télégramme

http://www.letelegramme.fr/cotesarmor/trebeurden-l-enrochement-fait-polemique-01-04-2016-11014168.php#XjH93yZFBQkaHK0r.99

Roland-Garros, sérieux revers pour Manuel Valls

Télégramme du 27 mars 2016

 Serres d'Auteuil, près du stade Roland Garros.jpg

La suspension par la justice, jeudi, des travaux de construction d'un court de tennis du Stade Roland-Garros dans le Jardin des Serres d'Auteuil (ci-dessus), à Paris, apparaît comme un désaveu pour Manuel Valls, qui avait pris en main cet épineux dossier. En juin, à quelques jours de la fin du tournoi international de Roland-Garros, le Premier ministre avait décidé, malgré un vote défavorable du Conseil de Paris, de donner le feu vert du gouvernement au projet d'extension du stade sur terre battue défendu par la Fédération française de tennis (FFT) : la construction d'un court semi-enterré de 5.000 places au cœur du Jardin des Serres d'Auteuil, un site naturel et historique doublement protégé.

Un set gagnant pour Ségolène Royal

La mairie de Paris avait délivré un permis de construire, aussitôt attaqué en référé par plusieurs associations d'opposants. Mais le Tribunal administratif vient d'en suspendre l'exécution, renvoyant sa décision définitive dans plusieurs mois. Motif : l'autorisation de travaux « paraît, en l'état de l'instruction, propre à créer un doute sérieux sur la légalité du permis » délivré. Pour être valide, il faudrait que le site ait été au préalable « déclassé », a-t-il justifié, ce qui « ne peut-être prononcé que par décret en Conseil d'État ». Cette suspension constitue un revers de taille pour Manuel Valls, lequel avait arbitré en faveur du projet d'extension malgré les réticences exprimées par la ministre de l'Environnement, Ségolène Royal. Cette dernière avait mis en avant la « faisabilité » d'un projet alternatif défendu par les associations, proposant de recouvrir une bretelle d'accès de l'autoroute A13 afin de préserver l'intégrité du Jardin des Serres d'Auteuil. La FFT a exprimé son intention de se pourvoir en cassation.

© Le Télégramme

http://www.letelegramme.fr/france/roland-garros-serieux-revers-pour-manuel-valls-27-03-2016-11008597.php#xI6RdBP7kYcgMLyW.99

 

 

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